mardi 12 mars 2013

LES FONTAINES DE FELUY




Le patrimoine feluysien est riche en monuments, chapelles, demeures remarquables, carrières et canaux, mais aussi il s’agrémente de fontaines.
Dans le passé, avant que la distribution d’eau soit effective dans toutes les habitations du village, il était nécessaire de s’approvisionner en eau aux fontaines publiques.
De nos jours, les Feluysiens ne connaissent plus que la fontaine « Coulette » et la fontaine du tremblement, les plus visibles :

FONTAINE COULETTE
 
 

En 1318, un différent a lieu entre le seigneur de Feluy et l'abbé de Bonne-Espérance au sujet du droit de passage sur le sentier de la FON'TAINE COULETTE, c’est la première mention de cette fontaine.
Elle était aussi appelée la FONTAINE DU CURÉ, ainsi le 20 avril 1447 on cite « …Tassart Descamps vend a Antoine de le Motte demorant à Feluy, I'hiretaige d'une maison manable avec un jardin ou il y a une quarière et le moictié du four et foumil gisant au dlevant le fontaine du Curé de Feluy, tenant à le maison et héritaige Jacques le Prinche dit Trisson et  à le maison les hoirs Jacquemart le Prinche ».
De nombreux textes nous parlent de la fontaine Coulette au fil du temps.
En 1846, Victor Ambroise de Lalieux entreprend, à 22 ans, un voyage qui le conduit en Italie et en Palestine pour visiter les lieux saints. Il part de Feluy le 22 août et arrive à Alexandrie le 24 janvier 1847, après déjà tout un périple. Il arrive à Jérusalem le l0 février. Le 1er  mai il est à Paris et rentre à Feluy quelques jours plus tard, Le 10 octobre 1847, il est reçu chevalier de l'Ordre du Saint Sépulcre. En souvenir de ce voyage Victor de Lalieux fait placer une pierre armoriée à l'insigne de cet ordre avec l'inscription "COULE TOUJOURS COULETTE" au dessus de cette fontaine. Au centre de ce linteau de pierre est taillé en relief un écu du 15e s. Au centre de l'écu est aussi taillée, en relief; une croix potencée. Les quatre angles formés par celle-ci sont rehaussés chacun d'une croix grecque du même relief.
En 1925, on plaça une pompe afin de pallier les insuffisances du débit de l’eau. Cette eau est parfois impropre à la consommation.

 

FONTAINE du TREMBLEMENT
 
 

Le 18 septembre 1692, cette source ferrugineuse a jaillit lors du tremblement de terre qui s'est produit ce jour là, à quelques pas du passage enjambant le cours du Graty, au Sentier du Croquet devenu sentier du Sr Lallemand  et appelé depuis sentier du Tremblement et au bas du Petit pré Crédo
Ce n'est que plus tard que cette source pérenne fut aménagée en fontaine pour en faciliter l’accès et prélever son eau recherchée pour sa particularité à combattre  les carences martiales (chlorose).C'est lors du même tremblement que jaillit la Géronstère à Spa.
En 1985, la section de Feluy de l’association « Présence  et Action culturelle » a fait placer une pierre commémorative de l’événement, elle fut sculptée par Raymond Dejean. Le tremblement de terre est stylisé par un éclair frappant le sol, faisant jaillir l’eau.

 Il est encore une fontaine avec un aspect imposant, c’est la fontaine aux loups

FONTAINE aux LOUPS,
 
 

Elle est attestée vers1830, mais est probablement beaucoup plus ancienne. Le plan et matrice Popp. Renseigne la FONTAINE aux LOUPS, elle se trouve section A, parcelle 275a, un peu en retrait du chemin de la Rocq. L'eau y coule toujours au bas de la volée d'escaliers. comme beaucoup d'autres, souvent elle n'est plus potable.
Probablement que l'aménagement de la fontaine telle que nous la voyons date du changement du gabarit du canal.

On peut encore voir la fontaine au trou derrière le hameau Daublain, sur le chemin du bois d’Horues

FONTAINE au TROU

Diverses mentions situent la fontaine à travers le temps :
En 1502,  Pierart le Prince vend a Vespasien de Lannes l'héritage d'une pièce de terre « gisant deseur le FONTENY au TRAUX tenant au chemin allant de Feluy au bois d’Haurut, d'autre part du loing au fief du Croquet a Herman de le Bruyer, as Terres de I'Escaille et a Guillaume Francquart dit Wesprin ».
En 1642, « Anthoine Francquart à pnt. Arnould Wincq au lieu de maître Pierre Hanouille, paravant Simon du Parcq au lieu de Remy Moreau doibt pour un petit pret gisant au delà de la FONTATNE au TROU tenant au chemin allant de la pierre Saint-Martin au bois de Haurue  eschéant chacun an au jour Sainct Remy 30 sols 4 deniers »
« Jean François Daublain  lequel doit chacun an auxdits pauvres le 9 février, huit florins huit pattars de rente franche a prendre et lever comme charge sur sa maison et closure à Rahaux gisante audit Feluy outre la FONTAINE au TROU acquise le 9 février 1774 avec les deniers donnés par le sieur Louis Delalieux aux charges de faire célébrer sept messes ».
En 1801, on cite « Item une rente de trois livres quinze sols faisant de France trois francs trente neuf centimes due par les héritiers philippe Lisse sur un pré à la FONTAINE au TROU »

Il est bien d’autres fontaines citées dans le passé et qui sont pour la plupart disparues :

FONTAINE A BRÉDA,

Le 31 mars 1545. Antoine Gilliart demeurant au Tienne as coulons sous Feluy « met es mains du mayeur de Felluy deux bonniers de paschy, pret et terre labourable en deux pièches tenant l'une contre l'aultre gisant près de la FONTAINE à BREDA tenant au chemin qui mayne audit tienne as coulons, à l'héritaige Jehan de le Fontaine au bois de Felluy de deux costez et a Guillaume Franquart.
Duquel héritaige ledit Antoine Gilliart se déshérite et remet entre les mains de Gérard Scaron comme mambour pour sauver et garder les debvises et conventions que sensuyt: c'est assavoir que tant que lui Antoine Gilliart sera en vie il joyrat paisiblement des deux bonniers en fera toute sa vie sa pure volonté. Et Jehenne de le Fontaine, sa femme le suist pour vivante, il veut et ordonne qu'elle joysse et possesse le court de sa vie le dict héritaige de deux bonniers ».

 
FONTAINE au CERISIER,

Le 16 octobre- 1504, on cite « … un demy bonnier de pret gisant auprès de la FONTAINE au SERIZIER tenant au chemin de Felluy au bois de Haurut aux pouvres de Felluy… »
En 1590, « Remy Moreau du Petit Wesprin venant de Eustace son père paravant de Guillae Francquart dudit Wesprin son grand père pour un petit pret qu'il tient par arrentement gisant auprès de la FONTAINE au SERIZIER que Noullard Duquesnes laissa en laditte église, s'en rend par an le contrepand. Racheté, eschéant à la St Remy ».
Vers 1730,  la veuve Philippe Lisse doit par an 2 sols 8 deniers de rente .au lieu de Pierre Wincqz pour un pré « gisant par delà la FONTAINE au CENSIER  tenant au Chemin allant des quarières au Bois de Haurut, a elle même et le long du ruisseau »

FONTAINE AU CHEVAL,

Le 9 février 1809, Marie Claire Delattre veuve de pierre Bourret de Feluy et son fils Nicolas Michel Bourret résidant avec elle, transporte une rente annuelle et perpétuelle de 18 Frs sur une prairie « sise près le Paradis à Feluy tenant au sieur de Herissem, à la prairie de la FONTAINE AU CIIEVAL, au chemin allant de Paradis à Sartelle et pour arrière fin sur une maison avec jardin sise à Arquennes tenant à la Samme à la prairie de la FONTAINE AU CHEVAL, également à Herman Capitte, fermier à Feluy ».

LES FONTAINEs de la CLAIRE HAYE

Le 17 mai 1834. eut lieu la vente d'un terrain ou la fontaine de la Claire Haye est mentionnée comme tenant au bien acquit par Nicolas Bruyère, cultivateur de Feluy
En fait, deux fontaines existaient à la Claire Haye. Elles étaient toutes deux renseignées dans l’étude  initiée par Hanonnia, vers 1930. La Fontaine de la Haute claire Haye est déclarée tarie, celle de la Basse Claire Haye a encore existé longtemps. Non loin de la ferme du Graty (section C, parcelle 795), elle était située au pied du sentier de la Claire Haye qui, plus loin, se divisait en deux et que Popp appelait sentier Magaux. La fontaine a disparu lors des travaux effectués par la commune de Seneffe (entité), pour la création d'un chemin d'accès en remplacement du sentier.

FONTAINE DU FICHAUX

La FONTAINE du FICHAUX est indiquée au plan Popp, mais n'apparaît plus au levé de la carte I.G.M. de 1906. Elle se trouvait en section D  parcelle 506b. Partant de la jonction des chemins du Tri et du bois d'Horrues un sentier y conduisait à travers la prairie. De nos jours un espace légèrement humide reste visible. Elle se trouvait ainsi en avant et entre les fermes Fréjacques et de Croncul.

FONTAINE de La GRAND MÈRE,

Le plan  Popp vers 1860, renseigne clairement l'emplacement de la FONTAINE GRAND MERE aujourd'hui disparue. On peut la situer en section C, parcelles 211a, 212a.
Le 1er  juillet 1859, un rapport de police signale que "...monsieur Alexis Glineur obstrue un sentier voisin à sa propriété conduisant du chemin de Ronquières à la fontaine dite de la GRAND MERE »

FONTAINE du LIE-FRANC

Le lie Franc est la ferme isolée qui se situe entre Saint-Antoine et le pont de Tous les Diables. La fontaine desservait la ferme

FONTAINE des PÉLERINS

Le 20 avril 1563, Herman Descamps, Maître de clairière de Feluy vend pour la somme de 70 livres tournois a Jacques le vassal, une maison grange, étables, etc.., « tenant a Josse Descamps son frère, a Franchoys Lisse, a Jean Lisse et au warissay du rieu du moulin de Felluy et trois journelz et demy sur la coulture de l’Espinette d'Arquesnes et demy bonnier etc.., gisant emprès la FONTAINE des PELERINS, tenant as Terres de I'Escaille, à Grégoire Descamps et a Jacques le Vassal… »
Le 5 mai 1574, Herman Descamps tenant l’hostellerie de l’Equipée, vend a Jacques le Vassal, Maître de carrière à Feluy un ½  bonnier de terre « gisant envers la FONTAINE des PELERINS en deseure les paschys de la cour de l'Escaille, à la charge par le dict le vassal de 4 liv. 2 solz de rente à la recette de Felluy ».

 
FONTAINE DU PÉRUWELZ

On cite déjà cette fontaine le 28 février 1444, « ... une terre gisant au desous dou Vivier de Gérimont tenant au rieu venant dudit vivier et d'aultre a le Ruelle qui vat doudit vivier a la-FONTAINE de PERUWELZ et avecq I'héritaige de ung courtil condist le Haut Courtil »
La FONTAINE dU PERUWELZ était disparue au début du XXe siècle, mais la source reste visible derrière la cité Saint-Georges. Le relevé I.G.M. de 1906 la situe bien; celui de I'I.G.N. de l983 localise encore son emplacement. Le ruisseau n'existe plus.
 

FONTAINE DU PETIT MOULIN

L’administration communale  de Feluy supprima en 1943, cette fontaine située sur la rive gauche du canal  au bief 20 à cause d’un trop petit débit.
Cette fontaine se trouvait à droite du chemin de Crombize à mi-distance environ de l'ancienne Brasserie Lescart et le pont sauté du Petit-Moulin
Elle était entourée d'un garde-corps en fer. Elle fut démolie par la régie desVoies Navigables contrainte de déplacer et restaurer la fontaine après les agrandissements et aménagements du canal. on y accédait par un escalier d'une vingtaine de marches. Il semble qu'elle jaillit lors l'exploitation des carrières.

FONTAINE A ROLLAN

C’est probablement la fontaine de la Tour qui Brouille, tarie en 1857 et qui se trouvait dans le fief de la Comminière.

 
FONTAINE DE LA WARTE,

Aucun document ne parle de façon précise de la fontaine de la Warte, qui pourtant doit être très ancienne et devait alimenter en eau potable les maisons du hameau.

Elle est située au cadastre section A, parcelle428a.

 FONTAINE du WESPRIN

Appelée aussi fontaine du Birasse (sobriquet de la famille Cuisenaire)

En 1589, on cite «  Remy Moreau venant  d’Eustace son père paravant Guillae Francquart du Wesprin, son grand père, sur ung predt gisant a la FONTAINE au WESPRIN qui fut à Guillae le Heez.  Par an doibt iiii Liv. xij sols »
Cette Fontaine se trouvait en section A, parcelle 389, à proximité du sentier du Pèlerin, un peu en contrebas de la ferme de ce nom; la fontaine doit avoir disparu vers les années 1970.

 

lundi 4 mars 2013

Les voies navigables du Hainaut


Belle affluence pour cette expo qui c'est déroulée ces 2 week-end
beaucoup de compliments, de remerciements et de questions concernant les canaux.

Voici quelques photos de l'évènement ainsi que le lien vers le reportage des télévisions locales

Antenne centre :
 http://www.antennecentre.tv/site/feluy_les_voies_navigables_-73999-999-226.html?id_surf=

Télésambre : http://telesambre.rtc.be/content/view/16755/401/





 
 
 
 
 
 
 
 









LES ECOLES ET HOSPICE  DE LA RUE DE FAMILLEUREUX


                                                                                                       Alain Graux

 

En 1856, le comte René‑Albert d'IJsendoorn à Blois projette la construction d'un bâtiment devant servir d'hospice et d'école. Malheureusement, il meurt en son domicile de Vaasen (Hollande), le 4 mars 1856. Le comte Charles‑Frédéric, son frère, respecte la volonté du défunt et fait ériger la bâtisse à sa mémoire dès avril 1857. Cette dernière est terminée à la fin de cette année.

Le 10 septembre 1859, il en fait donation au bureau de bienfaisance de Feluy, par acte passé devant le notaire de Feluy J. B. Dumortier. La donation comprend "un bâtiment récemment construit en pierres et briques se composant de plusieurs places au rez‑de‑chaussée et à l'étage, grenier au-dessus, couvert en ardoises, caves au dessous, remises, puits, citerne, four et fournil avec le jardin y annexé, de la contenance de 31 ares 85 centiares ; partie prise dans "les Petites Douaires", tenant au donateur, à Liénard, Gorez et à Sauvage et au chemin de Feluy à Familleureux. Ce bâtiment est destiné à l'usage d'hospice pour vieilles femmes, veuves ou filles, et d'école avec logement pour les institutrices ..."

Le comte d'Ijsendoorn à Blois créa, au profit dudit bureau, pour l'entretien de cinq vieilles femmes et l'entretien et traitement d'une Sœur de charité chargée de leur donner des soins, une rente annuelle de 2150 F.

La donation est alors acceptée par le bureau de bienfaisance et le Conseil communal, et approuvée par la députation permanente du Hainaut. Par lettre du 15 décembre 1859, le commissaire d'arrondissement de Charleroi, Monsieur de Gerlache, informe le comte que le ministre de la justice ne pourra donner son approbation si on n'apporte pas de changements à l'acte de donation. Le ministre ne fait pas d'objection pour l'école qui comprend "deux salles de classes, 4 pièces de rez‑de-chaussée, 5 pièces à l'étage pour le logement des instituteurs, avec grenier, cave, cour et jardin, le tout faisant 17 ares 6 ca ..." Il en fait au sujet de certaines clauses de la donation :

    - Qu'une religieuse soit attachée à l'établissement.

    - Celle qui fixe à 350 F la fondation d'un lit.

    - Celle qui limite à 12 le nombre de lits.

    - Celle qui réserve la gestion, le droit d'entrée, etc. à l'approbation du comte et à son épouse.

 Il veut qu'au terme des lois du 16 vendémiaire an V (7-10-1796) et de la loi communale, une commission administrative d'hospice civil soit créée pour accepter la fondation et gérer l'établissement.

Le 3 janvier 1860, le comte informe le gouverneur du Hainaut qu'il ne veut rien changer à ses dispositions. C'est la rupture. La donation de l'hospice est refusée. Le comte gère alors l'hospice et dès le début de l'année, cinq femmes entrent à l'hospice et une Sœur de l'ordre de la Providence de Champion (Namur) est choisie pour leur donner des soins. La commune prit possession de l'école, le comte s'en réservant la propriété. Les cours sont donnés par des religieuses du même ordre.

En 1865 (le 26 septembre), par testament olographe fait à Feluy, il lègue l'hospice à Monsieur François de Lalieux et crée une rente annuelle de 2150 F. Le comte d'Ijsendoorn à Blois décède au château de Cannenburg‑Vaasen, le 9 décembre 1865. La baronne Charlotte Oldenneel d'Oldenzeel, usufruitière des biens en vertu du testament de son mari, paie la rente qu'elle augmente de 100 F. D'autres personnes lèguent des rentes pour l'entretien de l'hospice.
 
 



Le 27 mars 1866, un état des biens du comte, fait à sa mort, signale:

« …il s'ensuit de là, comme aussi de l'inobservation des règles de l'art lors de l'érection du bâtiment, en outre qu'il existe des lézardes dans plusieurs murs, faute de la solidité des poutres, que les experts ont été unanimes d'estimer ce bien à la valeur vénale de 15000 F ..."

Les héritiers des d'Ijsendoorn à Blois firent opposition au testament[1]. Un jugement du tribunal d'Arnheim, en date du 12 novembre 1868, disposa que le code civil néerlandais défend aux Hollandais de tester à l'étranger en la forme olographe. Le 15 juin 1869, Madame d'Oldenzeel perdit ses droits d'usufruitière sur les biens de la succession et le testament fut annulé. L'hospice échut alors à la baronne de Sprimont et à son frère le comte Émile de Hamal, à la comtesse de Berlo, à sa sœur, ainsi qu'à François Hallo. Ils réservèrent l'hospice à l'agrandissement de l'école.

L'enseignement communal était régi par une commission administrative. François de Lalieux de la Rocq racheta une partie du bâtiment (Partie gauche) aux héritiers d'Ijsendoorn à Blois. Cela se fit peu à peu car il ne fallut pas moins de 14 actes pour s'en rendre pleinement propriétaire (il y avait 14 co-héritiers). Les religieuses s'occupèrent de l'école jusqu'en 1879, date de leur démission en tant qu'institutrices communales.




[1] Les héritiers du comte d'Ysendoorn étaient définis par un jugement du tribunal d'Arnheim, le 12 novembre 1868, pour le côté paternel : a) le comte Émile de Hamal, propriétaire à Seraing. b) la baronne Comhaire de Sprimont, née comtesse de Hamal, domiciliée à Liège. c) Marie‑Ferdinande‑Joséphine, comtesse de Berlo, épouse de M. Pierre‑François Van der Gracht, propriétaire à Molle. d) Anne‑Marie‑Louise, comtesse de Berlo.
Et, pour le côté maternel: Franciscus‑Johannes Hallo, domicilié à Rotterdam, représentant la famille Van Veningen.
 
 


ECOLE COMMUNALE DES FILLES (RUE DE FAMILLEUREUX)

La partie droite du bâtiment fut offerte en donation à la commune de Feluy par Monsieur Vandergracht, le 25 août 1881. Le Conseil communal approuva les travaux d'aménagement de l'école de filles. L’école maternelle communale s’y implanta aussi.

 

ECOLE LIBRE DES FILLES (RUE DE FAMILLEUREUX)

Quant à l'école libre des filles installée dans l'ancien hospice, elle fut toujours entretenue par la famille de Lalieux de la Rocq jusqu'en 1967, date où partage familial la fit échoir à Madame de Montpellier d'Annevoie, née de Lalieux de la Rocq, qui en fit don aux œuvres paroissiales.

En 1930, les locaux furent jugés exigus et on décida de construire de nouvelles classes.