mardi 8 septembre 2015

LES RUES DE L’ENTITE DE SENEFFE


LES RUES DE L’ENTITE DE SENEFFE[1]

                                                                                         Alain GRAUX

 

Il nous a semblé intéressant de faire connaître les toponymes donnés aux noms de rues de notre entité. Nous n’avons pu pénétrer le mystère de certaines dénominations remontant à plusieurs siècles, qu’il ne nous en soit pas fait grief.

 
Adolphe Quetelet  (Snf. Rue --)

Lambert Adolphe Jacques Quetelet est né à Gand le 22 février 1796 et mort à Bruxelles le 17 février 1874, est un mathématicien, astronome, naturaliste et statisticien belge, précurseur de l'étude démographique et fondateur de l'observatoire royal de Belgique.
Poète à ses heures, il fut membre de la Société de littérature de Bruxelles

Albert Ier   (Snf. Rue --)

Rue tracée à l’emplacement de l’ancien sentier de la Grand Auberge, précédemment dénommée rue Ernest Motte, ancien bourgmestre de Seneffe.
Albert Ier, prince de Belgique, duc de Saxe, prince de Saxe-Cobourg-Gotha et héritier présomptif de la couronne belge (1905-1909) est né à Bruxelles le 8 avril 1875. Il devient le troisième roi des Belges le 23 décembre 1909, après la mort de son oncle Léopold II. À partir de la Première Guerre mondiale, il est surnommé le Roi Soldat ou le Roi Chevalier. Passionné d'alpinisme et auteur de diverses ascensions importantes, il meurt dans un accident d’escalade à Marche-les-Dames le 17 février 1934.
Anciennement Vert chemin

 
Albert Ier  (Arq. Place --)

Le roi Albert 1er  rendit visite  le 15 janvier 1912 à Philippe Demoulin, car il est à cette époque le dernier combattant vivant de 1830. En souvenir de cet événement on donna le nom du roi à cette place où le héros résidait

 
Alliés  (Snf. Place des --)

Les Alliés de la Première Guerre mondiale, parfois appelés Forces de l'Entente ou Triple-Entente, désignaient la coalition formée tout au long de la Première Guerre mondiale entre plusieurs pays contre la Triplice.
Les principaux alliés étaient la France, l'Empire russe, l'Empire britannique, puis en 1917 les États-Unis. La France, la Russie et le Royaume-Uni s'engagèrent dans la Première Guerre mondiale en 1914,
 

Alouettes (Fmx. Rue des --)

A la Cité du Pont à la Marche à Familleureux on donna comme appellation des rues de noms d’oiseaux.
L’alouette des champs passe volontiers inaperçue car sa livrée brunâtre se confond avec les prés et terrains vagues. Insectes, larves, vers et araignées constituent son ordinaire.

 
Ancienne Chaussée  (Snf.)

L’Ancienne chaussée est un reliquat du chemin de Nivelles à Mariemont avant la création de la chaussée de Nivelles à Bray. Il aboutit au lieu-dit la Grande Marie

  

Aveau (Fmx. Rue --)

François Aveau, musicien né à Familleureux le 22 novembre 1882, décédé à Crefeld (All.) en février 1921. Il dirigea simultanément plusieurs sociétés de musique : l'Union ouvrière à Seneffe, Sainte-Cécile à Anderlues, les XV à Familleureux, la Fanfare de Loupoigne et la Fanfare Guyoz à Châtelet.

 
Baccara  (Snf./Fel. Route --)

Aucun texte ancien connu ne parle de Baccara, la première mention est située en 1810, au lieu-dit ruelle Bachara formant une sortie du Bois de Feluy.

 
Baronne (Fel. Rue de la --)

Ce nom de Baronne vient de ce que la carrière éponyme jouxte cette rue. Autrefois une partie de cette carrière appartenait à la baronne de Hérissem.

 
Bête refaite  (Snf. Chemin de la --)

Depuis longtemps, les diligences qui reliaient Courcelles à Nivelles franchissaient la crête à cet endroit. Arrivées au sommet, les bêtes fatiguées bénéficiaient d'un temps de repos, moment d'autant mieux choisi qu'un estaminet s'était installé en bordure de route.

 
Bois d’Horrues (Fel. Chemin du --)

Le Bois de Haurut s’étendait sur Ecaussinnes et Ronquières, il fut donné en 980, à l’abbaye de Saint-Ghislain par un nommé Bernard qui s’y fit moine. En 1182, cette abbaye le céda à l’abbaye de Cambron
Dans le passé on l’appelait chemin qui mène des « quairières au Bois d’Haurut ».
 

Bois de Buisseret  (Snf. Chemin du --)

Bois appartenant à l’ancienne seigneurie et château de Buisseret, sous Seneffe.
Buisseret était un plein fief de Tyberchamps.

 
Bois Roulez  (Snf. Rue du --)

A l’origine on disait le « bos Reuwelet », déjà cité en 1431. Reuwelet paraît être un patronyme
Le Bois Roulez est défriché. Le chemin reliait l’Origine au chemin de la Bomerée à Mhieupré, il s’appelait également chemin Hanon

 
Bon Conseil (Arq. Rue de --)

Cette rue passe devant la chapelle dédiée à Notre-Dame de Bon Conseil.
Probablement, sur cet emplacement, il y avait déjà un sanctuaire depuis le 12ième siècle ou le 13ième siècle.
En 1632, Godefroid de Berghes décida de rebâtir la chapelle. Le résultat, c'était une façade Renaissance, et une nef rectangulaire terminée par une abside à 3 pans. On y a ajouté une tour. Au fond de l'abside, l'autel de 1672 porte les armes des Princes de Berghes.
La statue miraculeuse (restaurée en 1876), taillée dans un seul bloc de chêne, représente la « Vierge à l'Enfant ». La Vierge est assise sur un siège, tenant Jésus de la main droite et lui présentant de la main gauche une grappe de raisin dont il détache un grain.


 
Bon-Secours (Fel. Chemin de --)

La chapelle de Notre-Dame de Bon secours donne son nom à ce chemin. C’est la chapelle la plus spacieuse du village, elle fut agrandie en 1642 par les soins de Toussaint Maghe et Anne Leclercq, et de nouveau en 1717 pour faire face à l’affluence des fidèles.

  

Bornival  (Arq. Chaussée de --)

Chemin qui mène du centre d’Arquennes au village de Bornival

 
Bosquet à Picots  (Snf.)

L’endroit désignait  un lieu planté d’acacias.
Bosquet : petit bois. Picots : épines

 
Boulouffe (Fel. Chemin --)

Autrefois drève privée menant de la chapelle N-D. de Lorette à la ferme du Capitaine. Vers 1684, le mayeur d’Arquennes, Mathias Boulouffe y possédait une maison.

 
Buisseret  (Snf. Rue de --)

Rue longeant la propriété du château de Buisseret.
Fortifié au Moyen Age, le premier château a fait place à une construction plus moderne du XIIIe s., En mai 1945, un violent incendie a emporté toute la toiture, avec la magnifique charpente et la cage d'escalier. Le château a cependant pu être sauvé grâce au dévouement des habitants, des pompiers de La Louvière, des Américains et des prisonniers allemands qui étaient présents.

 
Canadiens  (Snf. Rue des --)

Dénomination donnée en 1918 en souvenir de nos libérateurs.
Anciennement rue Jamar-Papin. Nouvelle rue, ouverte dans la propriété de M. Jamar-Papin, partant de la place de stationnement du chemin de fer et aboutissant à la Chaussée, en face de l’avenue du château de l’Espinette.

 
Canal  (Snf. Rue du --)

C’est la seule rue de l’entité de Seneffe faisant référence au canal de Charleroi à Bruxelles. Le canal suit la vallée de la Samme. Il fut inauguré par le roi Léopold Ier le 25 septembre 1832. Il fut ouvert au trafic des bateaux de 70 tonnes, appelé alors « canal à Chabots »
Il fut réaménagé progressivement de 1854 à 1936 pour permettre le passage de péniches de 300 tonnes.

 
Carrières (Arq. Rue Des --)

Cette rue fait référence aux nombreuses carrières qui jalonnaient le paysage d’Arquennes. Elle débute au pont tournant d’Arquennes pour aboutir à la Chaussée de Nivelles

 
Centenaire (Fel. Rue du -- ; Square du --)

Le square et la rue du Centenaire rappellent le centenaire de l’indépendance de la Belgique qui fut célébré avec pompe dans tous les villages.
Un arbre commémoratif fut planté à cette occasion. C’est dans ce square que fut érigé le monument à la mémoire des soldats belges de 1914-1918 et 1940-1945.

 
Charles Richet  (Snf. Rue --)

Charles Robert Richet (26 août 1850 à Paris - 3 décembre 1935 à Paris) est un physiologiste français, lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine de 1913 pour la description de l'anaphylaxie[1], et président de 1920 à 1926 de la Société française d'eugénisme.

 
Morts  (Snf. Chemin des--)

C’était le chemin suivi par les convois funèbres des habitants de ce quartier, conduisant à l’église de Seneffe et au cimetière qui l’entourait jadis.

 

Chèvremont (Arq. Rue de --)

Capræ mons : mont de la chèvre
.Le toponyme est déjà attesté en 1524 dans les comptes de l’église d’Arquennes
On disait aussi tchémin dèl cache.

 
Claire-Haie (Fel. Chemin de la --)

Un bois se dit Haie en ancien français, Claire Haie veut donc dire clairière, ou essartement effectué au moyen-âge

 
Clerbois (Fel. Chemin du --)

La première mention connue du Clerbois date de 1444, c’était une ferme et fief appartenant à la famille le Hongre. Elle existe toujours et est exploitée par la famille Antoine.

 
Combattants  (Snf. Rue des --)

Cette rue pourrait être dédiée à tous les combattants qui s’illustrèrent à Seneffe. La première bataille de Seneffe eut lieu le 11 août 1674, opposant Français et Hollandais. La seconde bataille de Seneffe eut lieu le 2 juillet 1794, entre les révolutionnaires français et les troupes autrichiennes. On peut mettre aussi en honneur les braves Senefffois qui participèrent à la révolution de 1830 et les soldats de 1914-1918 et ceux de 1940-1945.
Antérieurement rue du Cimetière et autrefois rue de la Haute Closure.

 
Combattants français (Fel. Rue des --)

Cette rue était appelée auparavant rue du Cimetière.
Elle commémore la mémoire des héros français de la 32ème division d’infanterie qui tombèrent le 17 mai 1940 pour la défense du canal de Charleroi à Bruxelles.
Un monument inauguré le 2 juin 1952 fut érigé à l’entrée de la rue.

 
Coulette (Fel. Rue de la --)

La rue s’appelait auparavant rue du château Scaron, du fait de l’existence de cette bâtisse à cet endroit. La rue prit le nom de la fontaine appelée « Coule Coulette ». Emmanuel de Lalieux y fit placer une pierre en 1848, en souvenir d’un voyage en terre sainte au cours duquel il fut nommé chevalier du Saint-Sépulcre
 

Cour de la Copenne (Arq.)

Le toponyme Copenne est le féminin  de « copain »
La Copenne était un fief et ferme dont on trouve déjà des traces au XVIe siècle.

 
Cour Maitre Paul (Fel.)

Ferme et bergerie appelée an wallon hamia Bastrode, faisant face au hameau Mascaut.
Paul Hennaut, dit Bastrode, appareilleur de carrière y habitait, d’où le nom.

 
Courcelles  (Snf. Rue de --)

Chemin allant de Seneffe à Courcelles, anciennement chemin de Belle.

 
Courrières (Fmx. Rue de --)

Cette rue conserve le nom du domaine de Courrière qui fut donné en fief au XIIe siècle, par le  seigneur de Familleureux, à l’abbaye de Bonne-Espérance qui y possédait la haute, moyenne et basse justice. Les habitants de Familleureux possédaient au bois de Courrière un droit de fauçillage. Cette cense historique, encore en plein essor, fut rasée en 1969, lors de l'implantation d'une raffinerie de pétrole.

 
Couviche (Snf. Rue --)

Surnom d’un habitant du lieu

 
Cramat (P.Rx. Rue du --)

Adjectif : brûlé. Lieu brûlé par le soleil
 

Crombize (Fel. Rue (de) --)

Crombize vient le la racine néerlandaise Krom = courbe : en ancien français, Crombin = qui n’est pas tout droit.
Ce chemin est attesté dès le XIIIe s.

 
David (Fel. Ruelle --)

Elle a pris le nom d’un de ses habitants, David Lisse qui y habitait au XVIIe siècle. Cette ruelle s’appelait aussi ruelle d’entre deux fossés. Elle a une longueur de 411 mètres et fut pavée en 1852.

 
Drève du château  (Snf.)

Drève du château de Seneffe, le reliant au centre du village et aménagée sur le sentier public du même nom

 
Ecaussinnes (Fel. Chemin des --)

Cette chaussée ancienne menant de Feluy à Ecaussinnes, n’a subit aucun changement dans son tracé depuis le moyen-âge. Elle fut empierrée à partir de 1849. Elle s’étend sur 1343m sur le territoire de feluy

 
Ecoles (Arq. Rue des --)

L’école des filles fut créée en 1875 dans le château d’Alcantara, et  en 1868, l’entrepreneur Denayer construit les bâtiments de l’école des garçons et la maison de logement de l’instituteur.
Les écoles primaires mixtes « Groupe scolaire Georges Bohy » furent inaugurées le 7 décembre 1963.
 

Enfer (Fel. Rue de l’--)

En général ce toponyme se rencontre ayant servi de cimetière pour animaux, mais ici il se rattacherait plutôt à un endroit où l’on peinait, « un enfer » pour les ouvriers carriers.

 
Equipée (Fel. Rue de l’--)

On parle déjà de l’Equipée au XVIe siècle, c’est probablement une ferme.
En 1762, l’Impératrice Marie-Thérèse autorise la construction d’une branche de chaussée à commencer à l’endroit nommé l’Equipée…et à finir ou joindre sous le Brabant à la chaussée de Nivelles, on déplaça l’assiette de la route.

 
Etienne Philippe  (Snf. Rue --)

Rappelle le nom d’un co-feudataire du fief du Chenois, mort en 1630 ou du bailli de Tyberchamps de 1645 à 1683

 
Familleureux (Fel. Chaussée de --)

La chaussée de Familleureux débute près de la place de Feluy et aboutit à la route Baccara, autrefois elle continuait par le Tienne à Coulons pour aboutir à la place de familleureux

 
Familleureux (Fmx. Place de --)

La place de Familleureux est bordée par le château féodal, ainsi que par l’église Saint-Barthélemy, entourée de l’ancien cimetière.

 
Félix Laurent  (Snf. Rue --)

Du nom d’un habitant, appelé auparavant ruelle du Moulin ; relie le chemin du Rossignol au chemin de Belle.

 
Ferrer (Fmx. Rue --)

Francisco Ferrer y Guardia, né le 10 janvier 1859 à Alella et mort le 13 octobre 1909 à Barcelone, franc-maçon et pédagogue libertaire espagnol. En 1909, suite aux événements de la semaine tragique à Barcelone, il est accusé, notamment par le clergé catholique, d'en être l'un des instigateurs. Condamné à mort par un tribunal militaire à l'issue d'une parodie de procès, il est fusillé le 13 octobre. Son exécution provoque un important mouvement international de protestation

 
François Deladrière (Arq. Avenue --)

Ancien tronçon du chemin de Feluy à Rêves passant par le Pont de pierres.
François Deladrière  fut bourgmestre et nommé le 27-1-1896 jusqu’en 1921
Il fut de nouveau bourgmestre le 28-12-1926 jusqu’en juin 1928
Le 10 juillet 1930, le conseil communal d’Arquennes décréta que  cette rue  deviendrait rue François Deladrière, décédé le 15 avril 1928. 
 

Froidmont (Arq. Rue de --)

Froidmont, Froumont : Mont froid
Dans le passé, c’était un fief d’Arquennes, enclavé dans la seigneurie de Petit-Roeulx-lez-Nivelles. Actuellement c’est toujours une ferme.

 
G. Stephenson (Snf. Rue --)

George Stephenson, né en Angleterre (près de Newcastle en Angleterre) le 9 juin 1781 et mort à Chesterfield le 12 août 1848, est un ingénieur britannique. Il est généralement considéré comme l'inventeur du chemin de fer moderne.
 

Gare (Fmx.  Place de la --)

Station de chemin de fer de la ligne 117 (Luttre-Braine-le-Comte).

 
Gaston Baudoux (Fel. Avenue --)

Gaston Baudoux est un enfant de Feluy. Ancien bourgmestre de La Hestre. Résistant, il mourut en déportation.
Cette rue a été construite par des chômeurs, que l’administration communale de Feluy employa afin de leur éviter la déportation pendant la guerre 1914-1918
 

Général Léman  (Snf. Rue --)

Le lieutenant-général comte Gérard Mathieu Joseph Georges Léman est né le 8 janvier 1851 à Liège et est mort le 17 octobre 1920 à Liège. Commandant de la position fortifiée de Liège, il s'est illustré lors de la bataille de Liège en août 1914, ce qui lui a valu une reconnaissance internationale.
Anciennement rue de l’Eglise.

  

Gibet  (Snf. Ruelle du --)

Lieu de pendaison d’une seigneurie de haute Justice.
A cet endroit on citait au XIVe siècle le « vie gibet » (vieux gibet)

 

Gobert  (Snf. Ruelle --)

Nom d’un habitant, anciennement ruelle du Tierne de Hérimont

 
Godarville  (Snf. Rue de --)

Longe la ferme du Grand Mahypré et conduit à Godarville

 
Grand Peine  (Arq. Avenue --)

Chemin menant à la ferme de Grand-Peine, exploitation agricole connue depuis le XVIIIe siècle.
C’est un nom fantaisiste qui évoque une grande peine, une difficulté d’acquisition ou de mise en culture

 
Grand Place  (Arq.)

La place d’Arquennes est bordée de belles demeures, tel l’Alcazar, la Dave, etc.
Les fêtes du village s’y déroulent. Une fontaine fut créée récemment, le pont tournant du canal la jouxte. L’arbre du Centenaire y fut planté (disparu)

 

Dès le XVe s., on trouve des textes parlant de la place de Feluy, il est probable que la halle de Feluy s’y trouvait ; le pilori y était implanté. Vers 1834, on y organisait un marché le mercredi. Les réjouissances du village s’y déroulaient, ducasses, jeu de balle pelote, etc.
On pava la Grand-Place en 1852.

 
Grand-rue (Fel.)

Aussi loin qu’on remonte dans les textes ayant trait à Feluy on rencontre la Grand-rue qui commence à la seigneurie du Croquet en venant de Familleureux et qui finit aux environs du hameau Mascaux.  Elle fut appelée rue Joseph Wauters pendant un certain nombre d’années et a repris son nom lors de la fusion des communes.

 
Gratière (Fel. Rue de la --)

Le toponyme Gratière vient de glatière, montée, rampe, en ancien français. La topographie du lieu le confirme.
On cite déjà la Gratière au XVe siècle, c’était une ferme importante.

 
Grinfaux (P.Rx. Rue --)

 
Hameau Beaufort  (Snf.)

Nom d’un habitant de ce hameau

 
Hameau du Blanc Bonnet  (Arq.)

Hameau ayant pris le nom d’une ferme du XVIIe siècle. En 1904, les habitants du Blanc Bonnet avaient adressé une pétition pour être rattachés à Obaix. Leur demande ne fut pas prise en considération.
Blanc Bonnet est le surnom d’une femme.

  

Hameau de la Rocq (Arq.)

Hameau se trouvant à proximité du château et seigneurie de la Rocq.

 
Hameau des Bois (Arq.)

Autrefois Arquennes était couvert de bois dont ne subsiste que le bois de l’Hôpital et le bois d’Harpe, le reste a été défriché mais les maisons ont gardé le nom de hameau des Bois

 
Hameau du Bois d’Harpes (Arq.)

Le bois d'Harpe, propriété privée d'environ 40 Ha est situé à la limite nord-est du village d'Arquennes. Ce bois était autrefois clôturé par une haie de charmes qui subsiste encore à certains endroits à la limite du bois

 
Hameau du Bois de Sapins (Arq.)

Le bois de Sapins est un toponyme récent, il désigne le bois de la Garenne, la Herdavoye (voie de la harde) et le mont Panizel (petit poirier)

 
Hameau Favresse  (Snf.)

Favresse : nom de famille, Ancien moulin occupé par cette famille.
En toponymie Favresse est un champ planté de fèves.

 
Hameau Mascaux (Fel.)

Dans le passé on citait le Tierne Massau (1712) qui s’est mué en Mascaux, qui est un nom de personne.
 

Hameau Pèlerin  (Snf.)

Nom d’un habitant de l’endroit.

 
Haute (P.Rx. Rue --)

 
Heaume  (Snf./Arq. Rue du --)

Ce chemin prit le nom d’une ferme ayant probablement une girouette en forme de heaume. Elle est déjà citée au XVIe siècle. C’était l’exploitation agricole la plus importante de seneffe. Sous le régime français, elle contenait lors de la vente des biens nationaux 82 bonniers (96 ares).
Un heaume est un casque.
 

Hirondelles (Fmx. Rue des --)

Rue de la Cité du Pont à la Marche.
L’hirondelle de cheminée qualifiée de « rustica » (campagnarde) est l’oiseau populaire par excellence considéré comme porte-bonheur. Son départ préfigure la chute des feuilles et l’annonce de l’hiver. Son retour est salué comme porteur de renouveau.

 
Houssière  (Snf. Rue de la --)

La houssière est un endroit où il y a beaucoup de houx.
La rue de la Houssière relie le chemin des Cloutiers à la rue Saint-Georges.

 
Infante Isabelle  (Snf. Rue --)

Emplacement du chemin aménagé au 17e s. pour faciliter le voyage des convois se rendant de Bruxelles à Mariemont, résidence d’été de l’Infante.
Isabelle-Claire-Eugénie de Habsbourg ou plus communément Isabelle d'Espagne, archiduchesse d'Autriche et infante d'Espagne, née à Ségovie le 12 août 1566, décédée à Bruxelles le 1er décembre 1633 fut duchesse de Bourgogne, c'est-à-dire souveraine des
Pays-Bas catholiques de 1598 à 1621, conjointement à son mari et cousin l'archiduc Albert. À la mort de ce dernier, elle se fit clarisse et demeura à la tête des Pays-Bas en tant que gouvernante générale des Pays-Bas espagnols jusqu'en 1633.

  

Jules Bailly  (Snf. Rue --)

En souvenir de Jules Bailly, né à Seneffe le 14 décembre 1832, poète, journaliste de talent, décédé à Paris en 1896.
Antérieurement chemin de Familleureux à Nivelles.
Parmi les nombreux ouvrages publiés par Jules Bailly nous citerons :
Les trois Napoléon, poème
Epanchements, poésies avec une préface de B. Quinet, Mons, 1853
Poésies, avec une préface de B. Quinet, Mons, Manceaux-Hoyois, c’est un extrait du précédent.
A la mémoire de M. Adolphe Dechamps, ministre d’Etat.
Les heures du soleil, qui passe pour une de ses meilleures productions. Cet ouvrage dit le bibliophile de l’Office de publicité, révèle un vrai talent, bien personnel et bien vivant.
M Bailly a en outre collaboré en Belgique et en France à une foule de journaux et revues.

 

Jaset  (Snf. Ruelle --)

Ruelle du nom de l’habitant, autrefois ruelle Lannoy ou Bughin.

 
Jonquilles (Snf. Rue des --)

Rue de la Cité des Trieux
La Jonquille, Narcissus jonquilla L., est une plante herbacée à fleurs jaunes, de la famille des Amaryllidacées. Elle doit son nom à la forme des feuilles qui rappellent celles des joncs et c'est donc la véritable jonquille selon les botanistes.
Dans le langage des fleurs, la signification de la jonquille est la langueur d'amour, de désir. Elle exprime une attente.
 

Joseph Wauters  (Fmx. Rue --)

Joseph Wauters, né à Rosoux-Crenwick le 8 novembre 1875 et décédé à Uccle le 30 juin 1929, est un homme politique belge qui habitait à Waremme. Son nom est attribué à certaines rues parce qu'il a participé à beaucoup d’événements en Belgique. Il était un homme politique mais également un écrivain.

 

Jules Bordet  (Snf. Rue --)

Jules Jean-Baptiste Vincent Bordet (13 juin 1870 à Soignies, Belgique - 6 avril 1961 à Bruxelles) est un immunologiste et un microbiologiste belge. Il est lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine de 1919[]. Les bactéries du genre Bordetella lui doivent leur nom.

 
Lac (Arq. Rue du --)

Le lac d’Arquennes est en fait l’ancienne carrière Saint-Georges sous Arquennes, autrefois carrière Saint-Feuillien. Elle est aujourd’hui remplie d’eau, d’où son nom.

 
Latteur (Fel. Avenue --)

Chemin reliant la Grand-rue à la rue de la Coulette et reprenant le nom de François Latteur qui y bâtit sa maison vers 1910.

 
Lecrinier  (Snf. Avenue --)

La ferme Lecrinier autrefois dénommée maison de la Savate.
Chemin improprement appelé avenue, qui réunit le chemin de Courcelles au sentier du Trieu de Rêves.

 
Lilas  (Snf. Clos des --)

Clos faisant partie de la cité des Trieux

Arbuste originaire de l’Europe balkanique et du Moyen-Orient, introduit en Espagne par les Maures dès le 10e siècle

 
Lintermans  (Snf. Rue --)

En souvenir du docteur Victor Lintermans, bourgmestre de Seneffe de 1896 à 1912.

 
Louis Mansart (P.Rx. Rue --)

Bourgmestre de Petit-Roeulx-lez-Nivelles

 
Loups (Fel. Chemin des --)

D’abord sentier, ensuite ruelle et enfin chemin des Loups, il prend son départ du chemin de la Rocq pour joindre le chemin de Bourleau en passant par le Wesprin. Mais il ne représente qu’une partie d’un sentier fort ancien allant vers Arquennes.
 

Lucien Plasman  (Snf. Rue--)

Nom donné à un tronçon du chemin de la Noire bouteille, en souvenir d’un combattant mort au cours de la guerre 1940-1945.

 
Luttes (Fel. Chemin des --)

Déformation de Hutte, autrefois chemin de la Pierre Saint-Martin au Bois de Haurut.
Une maison nommée la Hutte y existait au XVIIe siècle, elle fut vendue le 27 octobre 1684 par Pierre Gilot au profit de Robert Manduyau.

 
Luxensart (P.Rx. Rue de --)

Lux : au génitif Luxen – Lucas, forme savante de Luc * Sart = défrichement
Terre défrichée de Luc ou Lucas
Ancien sentier devenu rue de Luxensart prenant son départ à la rue du Marais et va rejoindre Nivelles à la Taillé-voie, elle est mitoyenne avec Nivelles

 
Maffle  (Snf. Rue du --)

On disait sous l’ancien régime le Maffe.
Maffe = gerbier, le gerbier de la grange de la ferme était le lieu de livraison de la dîme en nature.
La ferme du Maffle porte les millésimes 1723 et 1726.

 
Mahypré  (Snf. Rue de --)

Pré de Mahy, forme habituelle de Mathieu.
On trouve déjà ce nom en 1390.

 
Manage  (Snf./Fmx. Rue de --)

Petit tronçon de rue démarrant près de la place de la Gare de Familleureux et se dirigeant vers Manage.
Manage était un hameau de Seneffe érigé en commune distincte par la loi du 16 mars 1880.

 
Marche (Fel. Chaussée de --)

En 1837, le Conseil provincial du Hainaut décrète la construction d’une route pavée de Mons à Nivelles par le Roeulx. Il décide que se sera un chemin de grande communication en février 1846. Malgré les réticences de la commune de Feluy, la route est créée en 1849. La route a une longueur de 3574 m sur Feluy. En 1851, un droit de péage pour emprunter cette route est instauré sur la place de Feluy.

 
Marlette  (Snf. Rue de la --)

Marlette = marne
Chemin menant à des terrains dont on extrayait la marne. Actuellement on trouve à la Marlette un port de plaisance et un centre sportif ADEPS
 

Mathy (Arcq. Place --)

Mathieu Nopère, frère du constructeur de l’Alcazar, avait fait bâtir une maison. Mathieu dit Mathy avait installé son fumier devant sa maison d’où le nom de « fosse Mathy » que l’on donna parfois à cet endroit.

 
Maucras (Arq. Rue --)

Mau = mal mauvais, voulant dire mauvaise terre.
La chapelle Maucras  existait au pied d’un marronnier appelé « Baroni ». Le lieu-dit est déjà cité en 1617.

 
Mésanges (Fmx. Rue des --)

Rue de la Cité du Pont à la Marche.
On compte plusieurs variétés de mésange : la huppée, la noire, la bleue, la charbonnière, la nonnette,  à longue queue elles arborent un plumage contrasté très riche en nuances. Leur activité est débordante. Les insectes, les œufs et les larves constituent leur ordinaire.

 
Mesquine (Fel. Sentier --)

Une carte de 1726, renseigne que la terre se trouvant derrière les Berceaux et longeant ce sentier appartenait à François-Joseph Michelle dit Mesquine

En wallon une mesquine est une servante

 
Miremont (Fel. Sentier de --)

Sentier menant de la place de Feluy au château de Miremont appelé aussi sentier du Moulin à vent.
Le château de Miremont a été érigé par François de Lalieux en 1851, sur les plans de l’architecte Raymond Carlier.

 
Miroir (Snf. Rue du --)

Vaste pièce d’eau d’ornement, alimentée par la Samme, aménagée par le comte de Pestre vers 1780, à l’extrémité de la drève du château de seneffe. Cette pièce d’eau a disparu lors de la construction du chemin de fer, qui traverse son emplacement.

 
Mons  (Snf. Chaussée de --)

Aménagée au XVIIIe siècle par la ville de Nivelles pour avoir accès aux charbonnages du Centre. En effet, le Magistrat de Nivelles, par décision du 3 mai 1756, résolut de prolonger cette route vers Bray, parce que par cette manière, on se rapprochait davantage de Mariemont, où les gouverneurs généraux des Pays-Bas résidaient fréquemment l’été, qu’en la prolongeant vers Binche.

 

Monstreux (Arq. Chaussée de --)

Chemin partant du centre d’Arquennes pour aboutir au village de Monstreux.
 

Moriau  (Snf. Chemin --)

Le chemin du pont Moriau, pont établi sur la Samme, à l’endroit de la 14e écluse ; désignation d’après le nom de l’habitant voisin.
 

Motte Baraffe  (Snf. Av. de la --)

La famille de la Motte-Baraffe, est originaire d’Artois et s’est développée en Hainaut. On compte au nombre de ses membres, Raymond-Marie Camille (1845-1915à, bourgmestre de Seneffe ; Albert-Marie-Ghislain,  (1886-1949), bourgmestre de Seneffe de 1922 à sa mort ; Sylviane-Yvonne-Renée, elle aussi bourgmestre de l’entité de Seneffe.
Désigne la chaussée depuis l’Espinette jusqu’à Arquennes

 
Moulin (Fmx. Rue du --)

En 1616, Josine Courteville, veuve de Georges de Maulde, seigneur de Familleureux, obtient avec son fils, l’octroi des archiducs Albert et Isabelle, permettant d’établir un moulin banal mû par le vent.
Le moulin, construction en bois, subsista jusque l’incendie qui eut lieu en 1858

 
Moulin Brûlé  (Snf. Chemin du --)

Le moulin à vent de seneffe existait déjà depuis le XVIIe siècle
Le moulin en bois subit un incendie en 1788, le comte de Seneffe, Joseph Depestre, fit rebâtir en 1789, un moulin en briques. Il est probable que c’est sous le Régime français que le moulin fut à nouveau incendié, depuis lors on l’appelle « moulin brûlé ».
Le moulin fut démoli en septembre 1983.

 
Moulin de Belle  (Snf. Chemin du --)

En 1835, Ferdinand Lauwers et son épouse Anne-Marie Nicaise achètent à Philippe Taminiau un terrain  de 59 ares. Ils y firent bâtir en 1841 un moulin à vent.
Le 20-3-1862, Jacques Lauwers institue son frère François, légataire universel.
A la mort de ces derniers, le moulin passa aux mains de la famille Jaupin. Il tomba en ruines avant d’être démantelé pour récupérer les matériaux.

 
Muguets  (Snf. Rue des --)

Rue de la Cité des Trieux.
Liliacée à petite fleurs blanches d’une odeur douce et agréable que l’on offre en guise de porte-bonheur le 1er mai. Le muguet est le symbole de jeunesse et de beauté

 
Neufs Viviers (Fel. Chemin des --)

Autrefois Noeufs Viviers = nouveaux viviers

 
Nivelles (Arq. Chaussée de --)

La route de Nivelles au Pont de Pierre, près des carrières d’Arquennes, fut décrétée par octroi du 2 avril 1751. Aménagée au XVIIIe siècle par la ville de Nivelles jusqu’au Pont de pierre,  pour avoir accès aux carrières de Feluy et Arquennes. Elle fut ensuite prolongée vers Seneffe.
La Ville de Nivelles dépensa pour la construction de la route vers Bray et l’embranchement de Feluy, 108.528 florins.

 
Noire Bouteille  (Snf. Rue de la --)

La rue prit le nom de l’enseigne d’un cabaret du XVIIIe siècle

 
Norbert Cloquet (Fel. Rue --)

Médecin né le 25 mars 1816 à Braine-l’Alleud et décédé le 3 juillet 1893 à Feluy. Philanthrope. Archéologue, il a découvert la villa romaine d’Arquennes. Il a écrit de nombreuses publications scientifiques.

 
Nouvelle  (Snf. Avenue --)

Nouvelle rue créée dans ce qui était les quinconces de la drève du château

 
Omer Lion (Arq. Rue --)

Omer Lion était né le 15 avril 1861 à Arquennes. Il avait fréquenté l’école primaire locale, puis l’Académie de Nivelles en architecture et sculpture.  Il avait ensuite fait son service militaire, débutant au troisième régiment d'artillerie en juin 1882 pour atteindre le grade de maréchal des logis en juillet 1886. Choisissant alors de poursuivre sa carrière en Afrique, il avait sollicité un emploi d’agent administratif auprès de l’état indépendant du Congo.  La rue du Cimetière fut rebaptisée en hommage à Omer Lion le 10 juillet 1830.

 
Pâquerettes (Snf. Clos des --)

Clos de la Cité des Trieux
La pâquerette ou pâquerette vivace (Bellis perennis) est une plante vivace de la famille des Astéracées.
Dans la culture populaire la pâquerette est parfois utilisée pour le jeu d'effeuillage de la marguerite. Victor Hugo y fait référence dans Les Misérables

 
Penne d’Agennais  (Snf. Place de --)

Un jumelage entre Seneffe et Penne d’Agenais, ville française,  unit les deux cités.
1975 voit se dérouler les premières fêtes du jumelage, à Penne du 12 au 14 juillet
En 1976, c’était au tour de Seneffe d’accueillir les Pennois du 27 au 30 mars.  Au début les festivités de jumelage auront lieu chaque année, alternativement dans chaque pays.

 
Peruwez (Fel. Chemin du --)

Pier = pierre – wez = gué ; Perwez gué aux pierres ; gué passant sur la rivière le Graty.
Autrefois le lieu-dit Peruwez était fort étendu.
Actuellement le chemin du Péruwez se termine en impasse, autrefois il s’appelait chemin à Stoquettes (Stoquette = touffe buissonneuse)

 

Petit Roeulx (Arq. Avenue de --)

Chemin menant de la chaussée de nivelles lieu-dit pont du Warchaix au village de Petit-Roeulx (ferme Grinfaux)

 
Petit-Moulin (Fel. Place du --)

Parallèlement à l’existence du moulin banal, un second moulin était établi dans le bas du village, sur la rivière du Graty, élargie en cet endroit comme tenue d’eau. On l’appelait le petit moulin, il donna son nom au hameau qui l’entourait. Le voûtement de la rivière et l’abattage de certaines maisons au XIXe siècle, donna naissance à la place que nous connaissons.

 

Petit-Moulin (Fel. Rue du --)

Rue menant de la Grand-rue de Feluy à la place du Petit-Moulin. C’était auparavant un sentier (ruelle menant au by du petit moulin).

 

La place de Petit-Roeulx est clôturée par l’ancienne ferme et château du village, ainsi que par l’église. Quelques fermes la longeaient

 
Planty  (Snf. Rue du --)

Plantation en quinconce devant le château de Seneffe

 
Pont à la Marche (Fmx. Rue --)

Le ruisseau de Brabant  fait la limite entre Feluy et Familleureux et faisant frontière (Marche) entre de comté de Hainaut et le duché de Brabant. Un pont traversait ce ruisseau d’où le nom.

 
Pont à Pierrot  (Arq. Chemin du --)

Pont qui enjambe le chemin de fer de Manage à Nivelles. Perrot est le sobriquet d’une personne habitant à proximité

 
Pont de Binche  (Snf. Rue du  --)

Pont jeté sur le ruisseau de ce nom et sur l’embranchement du canal de Charleroi pour permettre le passage de la route de Nivelles à Bray. Toponyme déjà cité en 1656

 

Pont de l’Origine (Snf.  Chemin du --)

Le pont de l’Origine portait ce nom car c’était à partir de ce point que l’on calculait la taxe à payer, correspondant à la distance à parcourir par le bateau.
Cette taxe porte le nom de droit de navigation et est calculée en tonnes/kilomètres.

 

Pont Scaron (Fel. Rue --)

Un magnifique pont dit aussi pont rustique, supporte l’ancien chemin des carrières (rue Pont Scaron), il se situe entre le château Scaron et le « Trou du bossu » il établissait la liaison des bennes remplies de pierres venant de la scierie établie au château et les fours coulants (fours à chaux) situés rue Victor Rousseau

 

Pré Saint-Jean  (Snf. Rue --)

Les prés dits Saint-Jean appartenaient généralement à l’assistance publique. Ils étaient, sous l’ancien régime, des prés de vaine pâture servant aux habitant du village après la Saint-Jean (24 juin)

 

Profondrieux  (Snf. Avenue de -- ; P.Rx. Rue de --)

Le duc de Brabant y possédait un vaste domaine, actuellement morcelé, il y avait établi une cour scabinale.
Parfonrieu ou Profondrieu  = ruisseau profond

 
Quartier de la Fontaine (Arq.)

La fontaine servant à l’ancien hôtel Dieu dit de l’Hoyat, bâtiment actuel fortement remanié.

 
Quatre Jalouses (Fel. Rue des --)

Quatre cafés installés au carrefour des rues de la Station, rue Gaston Baudoux et rue de la Baronne, se disputaient les faveurs de la clientèle. Lors de la fusion des communes, c’est l’ancienne rue de la Station qui prit le nom de rue des Quatre Jalouses.

 

Querty  (Snf. Ruelle --)

Querty = charretier, nom d’un habitant exerçant cette profession

 

Reine Astrid  (Snf. Avenue --)

Désigne la Chaussée de Nivelles à Bray, depuis l’Espinette jusqu’à Manage.
Astrid Sophie Louise Thyra Bernadotte, princesse de Suède, née le 17 novembre 1905 à Stockholm et décédée dans un accident de voiture le 29 août 1935 à Küssnacht am Rigi (Suisse), est la quatrième reine des Belges, épouse du roi Léopold III, du 23 février 1934 jusqu’à sa mort.

 
Renissart (Arq./ Snf. Rue de --)

La rue de Renissart débute à Arquennes, continue sur Seneffe faisant la limite avec Petit-Roeux-lez-Nivelles jusqu’au bois de Renissart.
Renissart est un ancien prieuré fondé en 1137 par Gérard de Ninove et dépendant de l’abbaye de Ninove de l'Ordre de Saint Norbert ou des Prémontrés, à Renissart existait, déjà vers 1160, un centre agricole exploité par les moines.
Le 17 juin 1667, Jérôme Poliart, censier de Renissart, loge Louis XIV et sa suite.

 

Résistance (Fmx. Rue de la --)

La rue de la Résistance est proche du monument dit de la Rengaine qui rappelle le souvenir des combats du 2 septembre 1944, où les groupements de résistance de la région reçurent l’ordre de combattre l’ennemi en déroute et de l’empêcher de détruire les ouvrages d’art. Dans le combat qui s’en suit, Jules Debauque, Nestor Favaits, Louis Gunst et Roger Seba sont tués. Tous avaient fait la campagne de 1940, puis s'étaient évadés de captivité. En fin de journée, un dernier résistant, Jules Canivet, fut tué par des ennemis retardataires.
Le 9 septembre 1945, un monument à la mémoire des 7 résistants tués le 4 septembre 1944 fut inauguré dans le bois de Courrière au lieu dit La Rengaine.

 

Rêves  (Snf. Trieux de --)

Relie le sentier du même nom à la rue Infante Isabelle.

 

Rivage de Buisseret  (Snf./Fel.)

Rivage = contrée ; désigne ici les abords du domaine de Buisseret.

 

Roblets  (Snf. Rue des --)

La cense du Roblet (1656) était un bien appartenant à l’hospice du Roblet à Nivelles. La rue relie la rue Etienne Philippe à la rue de l’Infante Isabelle.

 

Rocq (Fel. Chemin de la --)

Le chemin de la Rocq part du lieu-dit Petit-Moulin longeant la vallée de la Samme pour aboutir aux carrières de la Rocq à proximité du château, passe par la chapelle Notre-Dame de hal (autrefois la Pierre Saint-Martin) le hameau du Brûlé, la ferme Poignard, et le Coquibus.

 

Roquettes  (Snf. Rue --)

Roquette = petite roche, désigne un affleurement de schiste, c’est un terrain caillouteux

 
Rosseignies  (Snf. Rue de --)

Le chemin de Rosseignies prend son départ du hameau de belle pour aboutir au village de Rosseignies
 

Rossignol  (Snf. Rue du --)

Chemin reliant Soudromont à Gouy-lez-Piéton.
La terre du Rossignol (XVIIIe s.) a pu dépendre du fief du Rossignol à Nivelles.

 
Rouge Croix  (Snf. Rue --)

La closière de la Rouge Croix est citée en 1683, nom donné à cause du croisement à l’intersection de la chaussée et de la rue des Canadiens.

 
Royal (Fmx. Chemin --)

On appelait chemin royal, un chemin ayant 20 pieds de largeur, déterminés par ordonnance.

 
Royarde  (Snf. Rue  --)

Royarde vient de royage, assolement, rotation des cultures.
Royage des blés = terre en 1ère année d’assolement ;
Royage des marchages, terre ensemencée en mars en avoine, en 2e année d’assolement ; Royage à gissières, jachère en 3e année d’assolement.

 

Ruisseau du Bois (Fel. Rue du --)

Cette rue est située dans l’ancien bois de Feluy, proche d’un ruisseau aujourd’hui disparu.

 
Sabotier  (Snf. Chemin du --)

Où habitait un artisan de cette profession

 
Saint-Antoine (Fel. Rue --)

Rue aboutissant à la chapelle et hameau Saint-Antoine. Cette chapelle fut érigée au XVIIIe siècle  par Louis Le Clair, censier de la ferme du Graty
Fernando Martins de Bulhões connu comme saint Antoine de Padoue ou saint Antoine de Lisbonne, né en 1195 à Lisbonne et mort le 13 juin 1231 près de Padoue (Italie) est un prêtre franciscain, maître de doctrine spirituelle, prédicateur de renom et thaumaturge, qui fut canonisé en 1232, moins d’un an après sa mort.

 

Sainte-Anne  (Snf. Chemin --)

Chemin qui mène à Sainte-Anne (1683), conduisant à une chapelle disparue, dédiée à cette sainte.
Sainte Anne est la mère de la Vierge Marie et donc la grand-mère de Jésus dans la tradition chrétienne et dans la tradition musulmane sous le nom de Hannah.

 

Saint-Ethon (Fel. Rue de --)

La rue Saint-Ethon longe une chapelle agrandie en 1756 et dédiée aux saints Ethon et Gorgon, évangélistes irlandais du VIIe s. L’intérieur renferme un bel autel de style Louis XV.

 

Saint-Georges (Fel./Snf.  Rue de --)

Rue qui passe à proximité du hameau Saint-Georges, « coron » créé vers 1880, par la Société des carrières Saint-Georges, suffisamment loin des carrières pour éviter les émeutes éventuelles.
Georges de Lydda (vers 275/280 à Lydda (aujourd'hui Lod en Israël) - 23 avril 303), saint Georges pour les chrétiens, est un martyr du IVe siècle, saint patron de la chevalerie de toute la chrétienté. Il est principalement représenté en chevalier qui terrasse un dragon : allégorie de la victoire de la foi chrétienne sur le démon (du bien sur le mal).

  
Saint-Martin (P.Rx. Chemin --)

Chemin qui est proche de la ferme Saint-Martin, aujourd’hui auberge.
Martin naît à Sabaria (Hongrie actuelle) en 316 de parents païens. Soldat il est affecté en Gaule, un soir de l’hiver 338 à Amiens, []il partage son manteau avec un déshérité transi de froid car il n’a déjà plus de solde après avoir généreusement distribué son argent. Il tranche son manteau ou tout du moins la doublure de sa pelisse et la nuit suivante le Christ lui apparaît en songe vêtu de ce même pan de manteau.
Quand il meurt en 397, Martin, évêque de Tours, est déjà le saint vénéré dans toute la Gaule Romaine.

 

Samme (Arq. Rue de la --)

La Samme, petite rivière qui arrose le village, semble avoir motivé ce nom. Seneffe signifie littéralement voie d’eau, ruisseau ; il a pour radicaux Sen, voie et effe, eau.
La rivière la Samme vient de Seneffe et se dirige vers Ronquières. Elle formait la limite entre Feluy et Arquennes

 
Sart  (Snf. Rue du --)

Sart = terrain défriché, mot rappelant le déboisement de cette partie du territoire de seneffe

 

Scarbotte (Arq. Rue  --)

L’ancien français escarbot désignait divers coléoptères, ou parfois des escargots.
Une maison dite Scarbotte existait au XVIIIe siècle appartenait à Michel Fayt. La rue Scarbotte fut pavée à partir de juillet 1868

 

Scoumont (P.Rx. Rue de --)

Scoumont est un hameau d’Arquennes. Il faut passer par Petit-Roeulx-lez-Nivelles pour arriver au hameau de Scoumont.
En 1904, les habitants du Blanc Bonnet avaient adressé une pétition pour être rattachés à Obaix. Leur demande ne fut pas prise en considération.

 
Scrawelle  (Snf. Rue de --)

Srawelle, mot rattaché à l’ancien français escroelle (escroche : Morceau), toponyme déjà utilisé au XVIe siècle. Rue jouxtant le domaine du château dit Bucéphale, construit par l’architecte Raymond Carlier et appartenant au baron de la Motte Baraffe.

 
Sergent (Snf. Ruelle du --)

Le pré du sergent (1742) appartenait au sergent de la seigneurie de Scaillemont (garde champêtre, huissier)

 
Siot  (Snf. Ruelle --)

Nom d’un habitant du lieu

 
Soudromont (Snf. Rue de --)

Rue partant de la rue du Maffle et allant jusqu’au pont de Soudromont enjambant le canal.
Voudrait dire mont des sources. Toponyme déjà connu en 1314.
Le fief de Soudromont dépendait de la seigneurie de Tyberchamps et comprenait un demi bonnier de terre et tenait au chemin de Bellecourt à Soudromont. Sa valeur était de trois vassaux (Boisseaux) de blé par année (1655- cartulaire de Tyberchamps)

 

Station (Fmx. Rue de la --)

Rue menant de la place à la gare de Familleureux.
Cette gare est un point d’arrêt de la ligne 117, allant de Luttre à Braine-le-Comte.

 
Terre Pelée  (Snf. Chemin de la --)

Terre sur une hauteur probablement rendue stérile par érosion.

 
Thuyas  (Snf. Clos des --)

Clos de la Cité des Trieux
Les thuyas (Thuja), appelés aussi cèdres au Canada, sont un genre de conifères de la famille des Cupressacées, originaires des régions tempérées de l'hémisphère nord. Plusieurs espèces sont cultivées comme arbres d'ornement.

 
Tienne à Coulons (Fel.)

Tienne vient de l’ancien français tierne : côte, raidillon. Coulons =  pigeons
A Feluy, l’appellation Tienne à coulons est ancienne, on le trouve déjà cité en 1355.

 
Tourette (Fel. Chemin de la --)

Le chemin de la Tourette allait du chemin de Familleureux  jusqu’à sa rencontre avec celui du Péruwelz. Ce tronçon faisait anciennement partie du Vieux chemin de Mons à Nivelles.
Au XVIIe s., on cite de nombreuses fois le hameau de la Tourette.

 
Tribunal  (Snf. Place du --)

La place du Tribunal fut ainsi dénommée en 1925 en signe de protestation au moment où il était question de transférer le siège de la justice de paix à Manage. La justice de paix siégeait alors à la maison communale. Elle fut ensuite transférée rue de Buisseret.

 
Trichon (Fel. Place du -- ; Rue du --)

Le toponyme Trichon se décompose en tri : essartement, terrain en friche et chon : petit.
Donc un petit lieu en friche. Le lieu est connu depuis le XVe siècle, en effet en 1438 on le cite déjà. Les maîtres de carrières de la localité y bâtirent à côté du moulin banal d’imposantes demeures.

 
Triquet  (Snf. Avenue --)

Nom donné en souvenir d’un ancien instituteur de Bois des Nauwes : Norbert Triquet
 

Tulipes  (Snf. Avenue des --)

Rue de la Cité des Trieux
Les tulipes forment un genre (Tulipa) de plantes herbacées de la famille des Liliacées, qui compte une centaine d'espèces originaires des régions tempérées chaudes. On attribue à Charles de l'Écluse son introduction en Occident, à la fin du XVIe siècle, même si elle devait déjà y être présente du fait des nombreux échanges commerciaux avec l'actuelle Turquie où la coutume voulait qu'on offre des bulbes en cadeau.

 

Tyberchamps  (Snf. Rue de --)

Sur une éminence de seneffe, au milieu de gras pâturages et de champs fertiles en lin et en céréales, s’élève le hameau de Tyberchamps, autrefois seigneurie et terre franche de la chef-mairie de Nivelles au roman-pays de Brabant. Son nom est facile à expliquer, c’est le champ de Thiébaud ou de Tibère. Cette seigneurie avait une étendue de 1.000 bonniers

 
Vert (Fel. Chemin --)

Les « Verts chemins » étaient en général clos de haies, ils étaient le passage par lequel le bétail marchait de l’étable au pâturage communal. Ce chemin relie la chaussée de Familleureux à la Guellerée (limite de Marche-lez-Ecaussinnes)
 

 Viaduc (Arq. Avenue du --)

Le viaduc du chemin de fer franchissait la vallée de la Samme et enjambait le canal de Charleroi-Bruxelles, construit à 25 m au dessus du canal, il se composait de 7 travées en tôle de 24 m d’ouverture portées chacune par des piles et des culées de 9 à 15m de hauteur.

  

Victor Rousseau (Fel. Rue --)

Victor Rousseau, né à Feluy le 15 décembre 1865 et mort à Forest le 17 mars 1954, est un sculpteur wallon, issu d'une lignée de tailleurs de pierre. En 1890, il présente au concours Godecharle Tourmente de la pensée et remporte le prix qui va l'aider à voyager en Angleterre, en France et en Italie : deux ans à Paris, plusieurs mois à Florence. En France il rencontre l'art nouveau dont il relève et se lie à Charles Van der Stappen (1843-1910). Il enseigne et donne ses premières leçons de sculpture à Eugène J. de Bremaecker. Rentré en 1894 en Belgique, il réussit à percer. Durant cinquante ans il sculptera une œuvre d'inspiration hellénique. Richard Dupierreux dira de lui qu'il sculpte les âmes.

 

Vignoble (Arq. Avenue du --)

Un vignoble existait à cet endroit, il est cité en 1524 et 1540.
En 1713, le traité d’Utrecht abolit la culture de la vigne.

 

 Village (P.Rx. Rue Du --)

C’était dans le passé la rue principale du village de Petit-Rœulx.

 
Warte (Fel. Chemin de la --)

La Warte est une appellation récente, de tous temps on dit la Warde. Warde = garde qui vient du tudesque Waerde.
En général, c’est un lieu élevé où l’on peut surveiller la région. Il se vérifie à Feluy étant sur la hauteur du « T’Chemin à l’iau ».
 

Wesprin (Fel. Chemin du --)

Wes = guêpe. – Wesprin = endroit où il y a des guêpes.
La première mention connue du Wesprin date de 1279.

 
Winckel (Fel. Sentier --)

Le hameau Winckel est récent, il avait été créé en 1875 par Léopold Winckel, demeurant à la ferme du Capitaine (ancienne ferme dite des Grand Pâturages)

 
Yser  (Snf. Rue de l’--)

Partie du chemin de Courcelles entre le canal et la chapelle Notre-Dame des Affligés
L'Yser (néerlandais: IJzer) est un petit fleuve côtier du nord de la France, dans le département du Nord, et du nord-ouest de la Belgique, dans la province de Flandre-Occidentale. Il a été touché par les deux Guerres mondiales, surtout la première durant laquelle le fleuve a servi de ligne de défense à l'armée belge.

 

 

Bibliographie sommaire

 

-          J-F. Brigode et P. Vanbellingen, Essai sur la toponymie des communes de Seneffe et Manage, dans A.S.A.M, t. 68, 1974

-          COTYLE R., Arquennes, glossaire toponymique, t.1. 1974

-          GRAUX A., Feluy, petite histoire des hommes et des noms de lieux, 1981




[1] Les notices sont précédées des abréviations des villages soit (Arq.) = Arquennes ; (Fmx) = Familleureux ; (Fel.) = Feluy ; (PRx.) = Petit-Rœulx-lez-Nivelles ; (Snf.) = Seneffe.