mardi 5 janvier 2016

L'ORGANISATION FEODALE D'ARQUENNES



La terre d'Arquennes faisait partie du duché de Brabant. Elle est arrière fief de la seigneurie de Neuve-Rue à Nivelles. Elle fut divisée au XIVe siècle en deux seigneuries, la seigneurie de la Cour d'Arquennes et la seigneurie du Château d'Arquennes. Cette dernière relevait féodalement de la première. Les deux cours d'Arquennes avaient droit à un mayeur et à sept échevins. Un record des échevins d'Arquennes en 1409, précise les droits des deux seigneuries, des documents de l’année 1417 précisent les droits des seigneurs respectifs. Il serait trop long ici de présenter ces documents, mais la déclaration du 26-3-1584, effectuée par Bernard Lenglez, ancien mayeur d'Arquennes les résume:
"Sur ce que monsieur le baron Daubigny mary à Noble Damme Jossuine de Noyelles, duaigre (douairière) D'Isque tenant le gardenoble de Damoiselle Honnorine de Witthem Dame du dit Isque sa fille, pour certaine occasion a faict requeste à Bernard Lenglet natif d'Arkenne et pnt refugiez en la ville de Mons d'avoir son advis conforme à la vérité sur les distinctions et exercices des seignouries du Seigneur D'Isque et Arkenne lez Nivelles et celle su seigneur comte de Lalaing et icelluy Lenglet estant au lict mortel a déclaré et faict poser par escript sa déposition cy dessous audit Mons le XXVI mars 1584.
Ledit Bernard Lenglet, mayeur de la seignourie monsieur le comte de Lalaing a Arkenne lez Nivelles en aige de 72 ans, natif du lieu et depuis certain temps réfugié audit Mons pour les troubles dict traitant sa déposition sur les faicts cy après reprins qu'il avoit tousiours tenu résidence audit Arkenne et illecq icelluy a tenu estat de mairie a passet 20 ans et plus et tenu pour certain que ledit seigneur d'Isque et comte de Lalaing sont conjoinctement seigneurs hault justiciers en Arkenne.
Aians respectueusement toutes les manieres d'officiers pour l'exercice de leurs seignouries, tandis que le seigneur d'Isque emporte le tiltre de premier seigneur obstant que d'icelle sa seignourie se relie que le seigneur de Lalaing audit lieu et de la terre et seignourie de Noeuve-Rue appertenant audit seigneur d'Isque se relie que sa seignourie audit Arkenne auquel Arkenne y a deux mayeurs et sept eschevins dont les deux premiers sont créés par ledit sgr d'Isque et de Lalaing auquels respectueusement les dits eschevins présent son et ferment de desservir leurs etats pour la garde des droits desdites chacunes seignouries.
Lesquels eschevins ainsy crééz sont des lors en apres egaulx en pouvoir. Comme en pareil sont les mayeurs sauf que celuy du Sgr d'Isque assieult premier en bancque et qu'à son estat apptient la dernier semons en faict de jugement.
Plus, affirmoit que la place ou les mannans fréquentent le plus souvent avec la rue froidissant icelle allant de Mons à Nivelles sont médiatement tenues desdits seigneurs d'Isque et de Lalaing. Lesquels appréhendans ou faisant illecq appréhender quelques malfaicteurs en font conjoinctement la justice et exécution à communs fraix.
Et le lieu d'icelle justice este de tous temps désigné au Sablon entre Arkenne et le bois de Harpe et lorque le Sgr d'Isque fait faire exécution seul le lieu a estez ci devant choisy audit bois de Harpe sur le chemin allant audit Arkenne à Nivelles. Et le seigneur de Lalaing a le lieu de sa justice vers Seneffe lorque le délincquant est prins sur la seigneurie particulière.
Affirmant d'avantaige que ledit Sgr d'Isque a la facultez lorqu'il a prins quelque malfaicteur sur sa seignouriue particulière de luy remettre et y donner son delict ores qu'il fuysse subject et sentens y est à la morte.
Et qu'il soit ainsy comme environ l'an 73 ledit seigneur d'Isque avoit condamné au dernier supplice deux malfaicteurs à la corde. Disoit et parlant qu'estant l'un d'iceulx mort et exécuté et l'autre sur le dernier eschelon avecq la harte au col et a lors cessa l'execution. Quand aux distinctions des deux signouries, n'en avoit sceu respondre aultrement que chacun seigneur a tous pouvoirs en sa signourie particulière, proffictans des émoluments qui en dépendent.
Concluant a tant en sa dite personne qu'il affirme derechief véritable, déclarant combien qu'il fuyst au lict mortel qu'estant prins par serment n'en déposeroit aultrement pour l'acquit de sa conscience,               
                                                                                                                      Bernard Lenglez
L'église payait un droit seigneurial de 5 deniers louvignois au comte de Berlaymont et 5 deniers au comte de Lalaing. (A.P.A. cptes église).
Une sérieuse amputation du bien d'Arquennes eut lieu au début du XVIIe siècle quand Florent, comte de Berlaymont mit en vente la seigneurie du Château d'Arquennes. Gérard de Hornes, seigneur de la Cour d'Arquennes, exerça alors son droit de retrait à l'égard de la seigneurie, mais d’autres acquéreurs achetèrent la cense et les bois qui furent ainsi éclissés du fief principal.

LA SEIGNEURIE DE LA COUR D'ARQUENNES


SEIGNEURS:

HUGUES D'ARQUENNES
Cité en 1147, seigneur d'Arquennes

FRANCO D'ARQUENNES
Cité 1153, seigneur d'Arquennes
En 1181, il cède 1/3 de la dîme de Hubeaumont.

HUGUES D'ARQUENNES dit BAYARS
Ecuyer, seigneur d'Arquennes, d'où 4 fils, ces derniers renoncent en 1226 au titre de mayeurs héréditaires de Nivelles:
Gérars, écuyer.
Robiers, chanoine d'Amiens.
Godefroid dit Bayars, chevalier,
et
SOHIER D'ARQUENNES
Chevalier, seigneur d'Arquennes
Epoux de Barbe de Houtain

FRANCON D'ARQUENNES
Francon III est né à Arquennes en 1149
Le chevalier Francon d’Arquennes était seigneur du lieu, mais aussi seigneur de Neuve-Rue et de Thisnes. Il participa effectivement à la 3ème croisade en 1192 au cours de laquelle ses deux fils aînés trouvèrent la mort en Syrie. Il s’y rendit célèbre lors d’une lutte avec un colosse maure qu’il remporta. Il revint sur ses terres et fit don en 1209 à l’ordre des Templiers de Jérusalem de ce qui constituait le fief de Thynes-Lez-Nivelles. Il appartenait à cet ordre comme tous les nobles chevaliers qui s’étaient distingués en Palestine et en Syrie au cours des croisades. En 1213, ce grand voyageur est à Londres. En 1221, il devient moine dans l’abbaye de Villers (Nivelles) que Saint Bernard fonda en 1147. Il y mourut en 1238.

GILLES D'ARQUENNES
Cité seigneur d'Arquennes en 1259

RENIERS D'ARQUENNES
Fils du précédent, cité seigneur d'Arquennes en 1275, 1303.
Chevalier avant mars 1289.
En 1319, il est médiateur avec Augustin Letaye, de Mons, afin de régler un conflit entre l’abbaye de Bonne-espérance et la seigneurie de Feluy à propos du sentier qui mène à la fontaine Coulette.

JEAN D'ARQUENNES
Cité seigneur et chevalier en 1339

JEAN D'ARQUENNES
Ecuyer, bourgeois de Bruxelles cité le 13-11-1366.
En 1376, Hector de WAVRIN, sire de Gasancourt, chevalier, Jeanne de HAUCHIN, dame d'Arquennes et Jehan, sire d'Arquennes transfèrent tous les biens de la chapellenie de N.D; entre les mains du curé.

LANCELOT D'ARQUENNES
Seigneur d'Arquennes et de Petit-Roeulx
Décédé en mars 1379.
Il avait épousé Elisabeth van Cauwemberg, dite T’Serhuygs, morte le 27 septembre 1400

MELCHIOR D'ARQUENNES
En 1409, Melchior d’Arquennes, écuyer, seigneur d'Arquennes depuis 1393, époux d’Elisabeth Van der Roosen (elle vivait encore en 1452, citée comme possédant la maison dite la Rose à Nivelles),  relève comme mambour de Mme de Wedergraet (Contrecoeur), la seigneurie du Château d'Arquennes.
Cité seigneur en 1422, en 1420, il fit partie d’une ligue appuyant jean IV,  duc de Brabant contre les louvanistes.
Il vivait à Nivelles en 1445.

ISABEAU D'ARQUENNES
Fille de Melchior, citée dame d'Arquennes en 1436.
Décédée le 4-1-1481, elle avait épousé:
1) Jehan de Marchiennes
2) Bernard van der Spout, il fut créé chevalier lors de la bataille de Montlery
Henri Estor, écuyer, au nom de Jeanne Van der Spout, sa femme et Jean, baron de Houthem, seigneur d'Huldenberghe au nom de Marie Van der Spout, son épouse, requièrent de la cour féodale de Brabant la possession des seigneuries d'Arquennes, Falais, Beaumont, Bousval et Machelen et d'une maison à Nivelles délaissées par Bernard Vander Spout, seigneur de Petit-Roeulx et Bousval et Isabelle d'Arquennes, sa femme (A.G.R. C.F.B; 12è liasse n° 181-190.)

ISABEAU VAN DER SPOUT
Epouse de Henri de Witthem, décédé en 1515, d'où
a) Isabeau, épouse de Philippe d'Orley, seigneurs de Petit-Roeulx. C'est à son décès que la seigneurie fut divisée en deux cours.

b) PHILIPPE DE WITTHEM
Seigneur de Beersel, de Bautersem, de Braine-l’Alleud, d’Arquennes, né le 6-1-1471, décédé le jour de Pâques 1523.
Epoux de Jeanne de Halewÿn, décédée en 1521.
Leur gisant se trouve dans l’église de Braine-l’Alleud.




GEORGES DE WITTHEM
Seigneur de Ruysbroek, d’Yssche et d'Arquennes et de Neuve-Rue, fils des précédents, décédé le 19-8-1544.
Il avait épousé en 1530 Jeanne de Jauche

ANTHOINE DE WITTHEM
Seigneur d’Arquennes à la mort de son père. Décédé avant le 7-7-1590
Il avait épousé Jeanne-Jossine de Noyelles en 1570. Elle lui donna:

HONORINE DE WITTHEM
Dame d'Arquennes, née en 1582, décédée le 15-1-1643.
Elle épousa :
1°: GERARD DE HORNES
Comte de Bassigny, seigneur de Boxtel, Lokeren, kessel, gouverneur de Malines né à Weert, décédé à Yssche (Isque) le 7-2-1612.
Il demanda l'aliénation de Neuve-Rue, accordée le 26-10-1599.
Neuve rue passe de maison suzeraine à celle de vassale et vice-versa.
Vers 1603, il venait d'acquérir la seigneurie du Château d'Arquennes par retrait.
Le 15-7-1603, il vend à Mathias l'Englez la cense du Chastel qui formera désormais une seigneurie, dépendant de la cour féodale d'Arquennes.
2°: FrançoisHenri de Croy.
Mariés le 15-2-1617.
Comte de Meghem, baron de Norhout, seigneur de Crésèque et Clarques

HONORINE DE HORNES et GODEFROID DE BERGHES
Honorine de Hornes, dame d'Arquennes, épousa en 1616, Godefroid de Berghes, de Grimberghe (érigée en comté à sa faveur), baron se Stabroeck, capitaine d’une compagnie de cuirassier au service de l’Espagne.
La seigneurie d’Arquennes fut érigée en baronnie par lettres patentes du 23 avril 1625.
Il mourut en 1635.
De ce mariage :
      a)   EUGENE DE BERGHES
Comte de Grimberghen, baron d’Arquennes, seigneur de Baesrode, Buggenhout, Croquet, Escaille, Feluy, Saint-Amand, Thisselt, etc.
Décédé en 1670.
Epoux en 1641, de Florence-Marguerite de Renesse, dame de Feluy et d’Ecaussinnes, d'où 13 enfants, dont
b)      JEAN DE BERGHES
Baron d’Arquennes, prévôt de Clèves, en 1679, il obtint le titre de comte applicable sur la terre qu’il désirerait.

PHILIPPE-FRANCOIS DE BERGHES
Fils d’Eugène et de Florence de Renesse
Créé prince de Berghes le 20-5-1686, baron d’Arquennes et de Gaesbeek, chevalier de la Toison d’Or, seigneur de Buggenhout, Cantaing, Croquet, Escaille, Feluy, Montigny, Sempst, Thisselt, Weerde, capitaine de cavalerie, puis mestre de camp d’un terce d’infanterie wallonne, général de Bataille de S.M. Catholique, gouverneur de Bruxelles.
Décédé le 13-9-1704.
Epoux en 1674, de Jacqueline de Lalaing, comtesse de Rennebourg


ALPHONSE-FRANCOIS-DOMINIQUE DE BERGHES
Créé prince de Berghes le 23-5-1686, et de Grimberghen, baron d’Arquennes, seigneur Croquet, Escaille, Feluy etc. Grand d’Espagne, chevalier de la Toison d’or
Décédé le 3-4-1720.
Il avait épousé en 1710 Anne-Henriette-Charlotte de Rohan-Chabot, née le 18-4-1682, morte en mai 1751.
Ils n’eurent pas de descendance et  vendirent la seigneurie par engagère le 23-6-1716 à

HENRI MOORS
Né vers 1711, décédé le 14-8-1720 à Bruxelles.
Résidant de l'électeur de Cologne.
Il acheta la seigneurie d'Arquennes par engagère le 23-6-1716 pour la somme de 60.000 florins
Le prince de Berghes continue à avoir le titre de comte d'Arquennes.
Epoux de Marie Moors († 26-2-1729). Celle-ci se remaria à Maximilien-Joseph de Sibille en 1721.
Par acte du 9-7-1721, Marie Moors  avait engagé en garantie de sommes dues par son époux, la terre, seigneurie et revenus de la baronnie d'Arquennes.

GILLE-JEAN MOORS
Fils du précédent, n'ayant pu remplir les obligations de l'engagère, la terre d'Arquennes revient au prince d'Albert.
Il épousa le 2-5-1736, Thérèse-Françoise Jaerens

LOUIS-JOSEPH D'ALBERT
Duc de Luynes et de Chevreuse, grand écuyer de l’électeur de Bavière. Il fut créé prince de Grimberghe le 28-5-1729, il décéda le 10-11-1758
Epoux de Marie-Madeleine-Honorine de Berghes, décédée le 3-11-1744.
Ces époux n’eurent qu’une fille, Thérèse Pélagie d’Albert, morte sans postérité

Maximilienne-Thérèse d’Ongnyes et  GASTON-JOSEPH-ALEXANDRE DE CROY
La succession revient à Maximilienne-Thérèse d’Ongnyes, fille de Ferdinand-Joseph et de Charlotte de Berghes, elle est l’épouse  de Gaston-Joseph-Alexandre de Croÿ, comte du Roeulx
Le 22-12-1752, ils cèdent la seigneurie du comté d'Arquennes à

FERDINAND-GASTON-JOSEPH-ALEXANDRE DE CROY
Petit-fils des précédents. Né en 1709, décédé le 19-4-1767
Epoux de Maximilienne-Thérèse d'Ongnies, décédée le 7-7-1774.
Une lettre de Charles de Lorraine à la cour féodale de Brabant datée du 1-7-1769, transmettait une requête de Maximilienne-Thérèse d'Ongnies, comtesse de Coupignies, princesse de Berghes, duchesse douairière de Croy, tendant à ne devoir pas relever les titres érigés de comte de Coupignies de comte de Grimberghe et baron d'Arquennes, ce que la cour avait requis d'elle (A.G.R. C.F.B; n°353. f°74)
La cour donna son avis le 19-7-1769 (A.G.R. C.F.B; n°353. f°76). Le prince Charles informa la cour le 23-8-1769, qu'il avait éconduit la suppliante pour sa demande (A.G.R. C.F.B; n°353. f°79).

OTHON-HENRI  d'ONGNIES
Par son testament daté à Bruxelles le 8 juin 1770, Maximilienne-Thérèse d’Ongnyes fit abandon de tout son patrimoine en faveur de son cousin  Othon-Henri d’Ongnyes, comte de Mastaing et de Mersicourt.
Il fut reçu baron d’Arquennes en 1772 et prince de Grimberghe en 1777.
Il avait épousé Marie-Philippine de Mérode, morte le 1er décembre 1769, il mourut en juin 1791.
Il avait vendu la seigneurie d’Arquennes au comte de Lalaing en 1776.

MAXIMILIEN-CHARLES-JOSEPH de LALAING.
Maximilien-Charles de Lalain, comte de Tildonck, vicomte d’Audenarde, baron de Wanlhin, seigneur de Santberg, bailli de Courtrai, il acheta la seigneurie d'Arquennes.
Il mourut à Bruxelles le 20-2-1789.
Marié à Gand le 15-11-1764, à Anne-Marie-Philippine, baronne de Draeck, dame de la Croix étoilée, née le 21-3-1747, décédée à Bruxelles le 18-7-1818.

CHARLES-JOSEPH-GHISLAIN de LALAING
Chambellan de S.M.,
Né à Gand le 30-10-176, mort à Bruxelles le 24-8-1816, marié le 11-5-1807, à Marie-Henriette de Maldegem
Le 15-6-1793, il obtint les lettres patentes érigeant en baronnie la seigneurie d’Arquennes.


LA SEIGNEURIE DU CHATEAU D'ARQUENNES

SEIGNEURS:
PIERE DE BOUSIES DE VERTAING
Cité en 1374?

JEAN DE TRAZEGNIES
Sire de Wedergraet (Contrecœur)., Neyghem, Court-Saint-Etienne, Arquennes.
Il épousa Marie Van der Borght, fille de Léon, chevalier, seigneur de Woluwe. Il est fils d’Othon IV de Trazegnies, sire de Wedergraet (Contrecoeur) et de Marie de Gavre-LiedeKerke. Sa sœur épousa Renier, sire de Bornival.

OTHON DE TRAZEGNIES
Sire de Wedergraet (Contrecœur). Il possédait un hôtel à Bruxelles, au Coudenberg.
Jean de Bornival fut exécuteur testamentaire de Oston de Crévecoeur, seigneur d'Arquennes, testament fait au château d'Arquennes le 27-9-1383:
"...Jou Ostes, sire de Contrecuer, chevaliers,...
Item je lay pour acqure hyretage pour l'église d'Arkenne trente sols de gros de Flandres une fois à payer dou quel hyretage quant acquis sera je vuel et ordene que ledit église d'Arkenne en ait les deux pars pour le fabrike et le cureis dele dicte eglise en ait le tierce part pour faire men obit en ledicte eglise d'Arkenne cascun an perpetuelment vigilles commendasses et un messe de requiem...
Item vuel et ordene ke my hoir ou successeur qui ce iront apres me debte le terre d'Arkenne dovent chascun an hiretablement a tous jours deux grises cottes aus deus plus pauvres personnes ou creatures de le dicte ville d'Arkenne, pour lesqueilles cottes a doucir comme dit jou ay obligeit et oblige toute me terre Darkenne...
Item je lay a me chere compaigne et espeuse Ysabial de Scoenvorst, me maison que jou a Bruxelles...
Item vuelle et ordonne que Ostes mes fils ait Winchi et Merbeke et Lalaud Apelter et Eyckem et Court Saint Stievene et Arkenne..."
Il donne "huict vierse maille d'or au preistre...qui dira et celebrera sascune sammayne deux fois messe en le capelle ou oratoire de le forterece d'Arkenne..."
(Les gestes du duc de Brabant (en rimes) publié par J.F. Willems, t.2, p.326.

ISABELLE DE SCHONVORST
Dame de Contrecœur et d'Arquennes, suzeraine du fief de Grambais (citée le 20-5-1406).
En fait Elisabeth de Schoonvorst est l'épouse d’Othon de Wedergraet (Contrecœur), seigneur de Meerbeek, ils eurent deux filles, Catherine et Marie.

CATHERINE DE CONTRECOEUR
En 1409, Melchior d'Arquennes, seigneur d'Arquennes, releva comme mambour pour Mme de Wedergraete (Crèvecœur) "la seigneurie" d'Arquennes (A.G.R. C.F.B. procès 232)
Dame d'Arquennes citée en 1429. Elle releva en 1387 le château de Neyghem et le village de Meerbeek.
Elle épousa Renier de Bergh, fils de Renier, châtelain de Stockheim.
Sa sœur Marie, épousa en secondes noces, Daniel Vandenweerde, avec qui elle procéda longtemps contre sa mère, au sujet de sa succession. Resté veuf, Daniel releva l'usufruit de Meerbeek et Roland de Bornival la propriété (16-2-1444-45). Il se remaria à Marguerite de Watermaele.

ANTOINE DE CREVECOEUR
Seigneur de Crèvecœur, Thiennes, Thois
Epoux de Marguerite de la Trémoille.


FRANCOIS DE CREVECOEUR
Seigneur de Crèvecœur, Thiennes, Thois.
Il épousa Jeanne de Rubempré qui se remaria le 7-12-1505, à Jacques de Vendôme, chevalier.
A la mort de celle-ci, la seigneurie passa par héritage à son neveu, Jean de Rubempré fils de Charles et de Louise d’Ailly.

JEAN II DE RUBEMPRE
Seigneur de Bièvre et d'Arquennes, chevalier de la Toison d’Or, grand bailli de Hainaut (A.C.A.M. t.71, p.113), gouverneur de Lorraine, ambassadeur à la cour de Rome.
Premier chambellan du duc Charles le Hardy, lieutenant général des armées de Bourgogne, il mourut aux côtés du duc à Nancy le 5-1-1477.
Il épousa 1° Nicole de Bousies, dame d’Aubigny, Estrées, Malmaison
               2° Catherine de Bernieulles.
Du premier mariage est issu:

CHARLES I DE RUBEMPRE
Fils de Jean et de Nicole de Bousies, seigneur d'Arquennes, Bièvre, Aubigny.
Lieutenant-général des armées de Bourgogne.
Epoux de Marie vicomtesse de Montenaken, dame de Rèves, Bourgelles
Cité 7-8-1551, comte de Lalaing, chevalier, seigneur du château à Arquennes (Cotyle: A la Garde de Dieu n° 243)
Cour féodale.

CHARLES II DE RUBEMPRE ?
Décédé au château de  Rêves le 22-4-1549,
Il épousa Jeanne de Bousies qui décéda le 6-7-1549 qui lui donna neuf enfants.

CHARLES III DE RUBEMPRE ?
Epoux de Francoise d'Orley

JEANNE D'ORLEY
Elle reçut en héritage la partie d'Arquennes devenue la seigneurie du château d'Arquennes. Elle épousa Jean De Berlaymont, seigneur de Foyon, de Haultepenne.

MICHEL DE BERLAYMONT
Fils des précédents, chevalier, seigneur de Floyon, de Haultepenne en 1520, et... gouverneur et capitaine-général du comté de Namur. Il épousa Marie Jambert de Barault. Ils eurent deux fils, dont:

LOUIS DE BERLAYMONT
Il est un des signataires du compromis des nobles. Il épousa Marie de Gavre et mourut sans postérité en 1567.

CHARLES DE BERLAYMONT
En principe la seigneurie revenait à Gilette de Berlaymont, dame de Perwez en Hainaut, épouse de  Louis de Rolin, seigneur d'Aimerie et de la Rocq à Feluy.
Etant morte sans postérité, elle avait légué à Charles de Berlaymont, deuxième fils de son cousin Michel tous ses biens.
Après le départ de Marie de Hongrie, régente des Pays-Bas, il fut gouverneur provisoire, conjointement avec Adrien de Croy, Louis de Flandre et Charles de Lalaing.
Il fut créé comte par lettres patentes en 1574, chevalier de la Toison d'Or, gouverneur de Lille. Il épousa Adrienne de Ligne. Ils eurent 11 enfants dont:

FLORENT DE BERLAYMONT
Seigneur de Floyon, Hierges, Haultepenne, chevalier de la Toison d'Or, gouverneur du Luxembourg. Il mourut à Namur le 8-4-1626, elle le 21-2-1650.
Epoux en secondes noces de Marguerite de Lalaing.
Le 7-7-1603, devant le notaire de la Cambre, à l'hôtel de Berlaymont à Bruxelles, les deux époux vendirent à François d'Arlin, écuyer, seigneur de Bornival et de Grambais, et à son épouse Marie de Hofstadt, pour la somme de 16.100 livres Artois de 40 gros, monnaie de Flandre "la terre et seignourie d'Arquennes, scituée en Wallon Brabant lez Nivelles ainsy qu'elle se comprend avecq haulte, moyenne et basse justice, cens et rentes seignoriales et aultres en argent, en grains, en plumes, les boys appelés boys du Chasteau et les boys du Croquet de l'étendue de 82 bonniers, la cense et la maison, grange, establerie et aultres edifices, prays, pasturaiges, terres labourables en nombre de 51 bonniers.
Item la parte des dits seigneurs dans le moulin du dit Arquennes contre celle de monsieur le conte de Bassignies, droits et reliefs de morte-mains...sans toucher à la parte portion et droits du dit seigneur conte de Bassignies de et en la dite terre d'Arquennes.
Rescrivant seulement au censier de ladite cense, le parfait de son bail..."
Il fit ensuite deshéritance de la seigneurie du Château devant la cour féodale d'Arquennes de qui elle dépendait.

GERART DE HORNES
Le 15-7-1603, en l'hôtel du comte de Bassigny, en présence de Jacques de Lalaing, seigneur de la Moullerie, de Guilbert de Fatrisart, seigneur de Cortembu et de Thomas Vander Hagen, comparaissent Gérard de Hornes, comte de Bassigny, baron de Boxtel; François d'Arlin, seigneur de Bornival; Jean Lenglez, mayeur d'Arquennes; Guillaume du Moulin, bourgeois de Nivelles et Siméon du Parcq, receveur de la terre d'Ecaussinnes.
Gérard de Hornes effectue le retrait féodal et lignager de la seigneurie du Château d'Arquennes. Il paie pour ce faire à François d'Arlin la somme de 4.000 fr., moins les frais de relief qui lui reviennent. La seigneurie est vendue à l'exception de la cense et des bois dit du Château. Le seigneur de Bornival accepte que la ferme et les bois soient vendus conjointement aux-dits Lenglez, du Moulin et du Parcq.


Ces biens sont eclissés de la seigneurie pour devenir plain fief relevant de la seigneurie principale d'Arquennes. Les acheteurs paient la somme de 12.100 florins à Florent de Berlaymont. Pour sa part, le seigneur de Bornival consent à payer 230 florins pour rénumérer les tractations effectuées lors de l'achat de la seigneurie (A.G.R. Fonds de Lalaing 910).
Siméon du Parcq fut bailli du comte de Berlaymont de Lalaing (Cotyle: Bois du Château n° 106 et Cabillaud n° 76)
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Notes:
Gérart d'Arkenne dit de Neuve-Rue, maïeur de Nivelles en 1434-35, releva le 2-4-1435, de Jehan, seigneur de la Neuve-Rue, "la seigneurie" d'Arquennes, comme procureur du comte de Seyn (A.G.R. C.F.B.procès n° 232).


LA SEIGNEURIE DU CHASTEL


Fief de l’abbesse de Nivelles
Le 15-7-1603, devant le notaire J. de Cambye, Gérard de Hornes céda à Jean L'Englez pour 5033 florins 6 patars 16 deniers, la cense du Chastel à Arquennes.
Eclissée du gros de la seigneurie d'Arquennes que le vendeur venait d'acquérir par retrait, allait former désormais, un fief ample ressortissant de la dite seigneurie. La maison de Lalaing possédait au XVIe s. ce fief du Chastel qui fut éclissé de la seigneurie de la Cour d'Arquennes. Elle fut désormais appelée seigneurie.

SEIGNEURS:
MATHIAS L'ENGLEZ
Mathias, seigneur du Chastel, décédé le 7-1-1664.
Epoux de Catherine de Bruges, ° 3-3-1606, † 10-9-1666. De ce couple naquit Jean et Barbe-Thérèse L'Englez.
Echevin d’Arquennes en 1623, homme de fief de la seigneurie en 1627
Bailli et mayeur d'Arquennes de 1643 à son décès.
Mambour des Pauvres en 1635, de l’église en 1636.

JEAN L'ENGLEZ
Seigneur du Chastel
Il épousa à Arquennes le 5-7-1682, Marie-Hyacinthe de Houppelein, laissée veuve vers 1696, elle se remaria
Bailli d’Arquennes en 1665, il démissionna en 1671 et fut nommé cette année, cornette de cavalerie au service de l’Espagne, puis en 1675, capitaine d’infanterie. Il redevint bailli.
Il décéda en 1696.

BAUDUIN DE LAU
Ecuyer, co-seigneur de Bettembourg (Luxembourg), capitaine au service de S.M. dans la compagnie du chezvalier de Villemneuve, commandeur de Monbrison, agent général de l'Ordre de Malte dans les Pays-Bas, agent de la commanderie du Piéton (1669) et de Vaillampont (Nivelles) de 1680 à 1691.
Né à Bettembourg le 7-1-1638, fils de Waleran, écuyer, seigneur de Davion et de Bettembourg en partie, et d'Elisabeth de Houllard.
Le 23-11-1689, il acquit en vente publique sur exécution poursuivie par les échevins et hommes de fief du comté d’Arquennes, à la charge de Jean L’Englez pour le prix de 17.000 florins (AB.W. V.N. 3677).
Le 4-1-1690, il fut adhérité par la cour féodale de l’abbesse de Nivelles des fiefs de la Dave et du Chastel,
Il s’intitula écuyer Banneret et se fit délivrer le 29-2-1696, par le premier roi d’armes Van den Leene, un certificat de noblesse et de port d’armoiries.
Il obtint des patentes d’augmentation d'armoiries le 5-12-1696 (Mercèdes d'honneur et de noblesse dans le duché de Brabant, feuille 50).
Bauduin de Lau avait épousé en 1ères noces le 8-10-1669, Barbe-Thérèse l’Englez, veuve de Jean Liverlo (Sœur de Jean) et en secondes noces, Barbe-Marguerite Immens, qui mourut le 18-12-1686. Bauduin de Lau décéda le 18-1-1705 et fut inhumé en l'église d'Arquennes; ses deux femmes en l'église de Thines (Visite priorale de Vaillampont en 1682, in A.S.A.N. 1930, t.XII, p.39).

JEAN-FRANCOIS-BALTAZAR DE LAU
Ecuyer, fils de Bauduin et Barbe-Thérèse l’Englez, baptisé à Sainte-Catherine de Bruxelles le 23-12-1671.
Co-seigneur de Bettembourg, du Castel et fieffé de Dave (Arquennes).
Il fut commandant d’un bataillon au service de l’Espagne. Il épousa Marie-Marguerite Charlet qui lui donna sept enfants.

FRANCOIS-JOSEPH PROCOPE DE LAU
Fils des précédents, né à Arquennes le 29-9-1706, décédé à Nivelles le 4-12-1756.
Seigneur de Branchon, du Chastel, fieffé de Dave. Il épousa à Lasne le 22-11-1734, Anne-Adrienne-Charlotte de Colins, veuve du baron de Lasne Jean-André de Xavier.
Il fut lieutenant au régiment de Witemberg.

TERRES D'EGLISE


LA COUR D'HUBEAUMONT
La cour d'Hubeaumont est un alleu d' environ 100 bonniers de terres, 17 bonniers de trieux , 18 bonniers de prairies et 7 bonniers d'aunaies, il appartenant à l'abbaye de Villers.
Une partie de la cense d'Hubeaumont fut donnée à l'abbaye de Saint-Feuillien du Roeulx par Arnould et Goswin de Feluy . Le duc de Brabant Godefroid le Barbu approuva cette donation en 1153. La même année, un accord fut passé entre l'abbaye de Villers touchant à l'achat de la cour d'Hubeaumont par les chanoines de Saint-Feuillien.
En 1216 un conflit surgit entre l'abbaye de Saint-Feuillien du Roeulx et des bourgeois de Nivelles à propos du droit de pacquage dans les bois de l'abbaye. Le duc Henri de Brabant rendit une sentence en faveur de l'abbaye. Il en devint l'avoué.
Le 14-10-1518, Colart DISABEAU est cité censier d'Hubeaumont depuis 1507.
En 1585, le duc d'Albe fit abattre des arbres dans les bois d'Hubeaumont pour faires des navires pour les opérations de Zélande.
1592 Ferry Derbais est censier d'Hubeaumont
Jean du BOYS est cité censier d'Hubeaumont de 1627 à 1630. En 1642 il est dit "jadis censier d'Hubeaumont."
En 1685 un procès surgit entre l'abbaye et la seigneurie d'Arquennes à propos des contributions de guerre à lever sur les bois d'Hubeaumont.
Suite aux difficultés surgies à Hubeaumont à cause de la guerre, les religieux de Saint-Feuillien décident le 4-12-1703, que la ferme d'Hubeaumont sera désormais tenue par trois religieux de l'Ordre, se sont Félicien Ghistellin, Norbert Ermel et Pierre Navez
Sous la révolution française, les biens d'Hubeaumont furent vendus le 15 pluviôse an 3 (3-2-1795)

PRIEURE DE RENISSART
Le prieuré de Renissart, ferme ecclésiastique, se trouvant sur le territoire d'Arquennes, dépendait de l'abbaye de Ninove.
Le curtis de Renirsart appartenait déjà en 1346 à l'abbaye de Ninove. Les terres de Renissart s'étendaient sur 412 bonniers.
240 bonniers de terres labourables et 40 bonniers de bois s'étendaient sur Arquennes.

INVENTAIRE DE RENISSART EN L'AN 6 DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE

Ses terres s'étendaient avant la révolution française, sur 240 bonniers, non compris 40 bonniers de bois.
Comme tous les biens ecclésiastiques, le prieuré fut placé sous séquestre sous le régime français. Un inventaire des biens mobiliers fut réalisé par Louis LEGAY, orfèvre montois, délégué à cette tâche dans tout le département de Jemappes:
"Ce jourd'huy 30 prairial an sixième de la République, en execution de l'arreté de l'administration centrale du département de Jemappes en date du 29 ventôse an six, Je, louis Legay, commissaire proposé aux inventaires du mobilier national, accompagné des citoiens Boulouffe et Hainaut, agent et adjoint de la commune d'Arquenne, canton de Seneffe, me suis transporté au cy-devant prioré de Renissart à l'effet d'y faire l'inventaire estimatif du mobilier réservé à la République, qui se trouve dans cette maison où étans arrivés, nous y fument introduis par le citoien Poulet, locataire de la dite maison, qui nous a introduis dans une chambre sur laquelle étoit apposé un scellé signé Battelet.
Les citoiens agens sus nommés l'ayant examiné et l'ayans reconnu etre dans la même position qu'ils etoient intervenus. Nous l'avons levé et avons procédé à l'inventaire estimatif des objets qui y etoient renfermés comme s'en suit, savoir: en argent de France
1. Une tapisserie en toile cirée peinte, un grand tableau rep: le Christ sur la croix, deux autres à coté de la cheminée rep:
la Vierge et l'enfant Jesus, un rep: la résurection et deux autres rep: deux bouquets de fleurs, un porte chandelle en fer, deux mauvaises chaises en cuir bouilli et deux prie Dieux. Le tout app: à six francs
2. La chasse de Saint Cornille garni en velours cramoisi brodé en or. App: à dix huit francs.
3. Trois mauvaises chasubles avec étoles et manipules, une mauvaise aube de toile, quatre chandeliers de cuivre et deux bras garnis de cuivre, un calice et sa paterre en étain, un missel, un pupitre, trois canons, une croix et un cadre doré, le tout app: à neuf francs.
4. Dans une chambre à côté de la precedente, trois mauvais tableaux rep: des moines et un autre rep: des gibiers, une tapisserie en cuir bouilli doré plus un autre tableau au haut de l'escalier rep: un moine, le tout app: à quatre francs.
5. Dans une chambre à manger, une tapisserie en toile cirée peinte, un tableau au dessus de la cheminée rep: un moine, et quelques morceaux de tapisserie dans un cabinet à coté, le tout app: à neuf francs.
6. Toute la décoration de la chapelle consistante en un autel en bois peint, deux bancs garnis d'armoires en bois de chêne et en sapin, la boiserie y compris douze tableaux qui en font partie, un vieu confessionnal et deux prie-Dieu, le tout app: à trente francs.
7. Une brasserie consistante en une chaudière de cuivre d'environ sept pieds de diamètre sur quatre de profondeur, deux grands cuviers auquels il manque chacun un cercle de fer, un refroidissoir, deux bacs en bois et quelques autres attirailles de brasserie, le tout apprécié à 5 frs.
Après recherches exactes faites en la ditte maison, nous n'avons rien trouvé de plus susceptible d'être vendu avant l'immeuble, pourquoi nous avons clos le présent inventaire et avons laissé le tout à l'exception des objets repris au n° 3 à la garde et surveillance du citoien Ghislain Poulet, locataire de la dite maison et les objets repris sous le  n° 3, sous la surveillance des agens municipaux de la commune d'Arquenne qui se sont fait transporter au lieu du cy devant prioré de Renissart le jour et mois comme dessus.
 L. Legay                       " (1)
La chasse de Saint Corneille fut soustraite du prieuré et cachée dans les environs, le calme revenu les reliques du saint furent déposées à l'église paroissiale d'Arquennes (2).
Le prieuré de Renissart fut vendu comme bien national au citoyen François Masure, ce dernier fut conseiller de la préfecture de Jemappes et plus tard membre du conseil communal sous la période hollandaise.
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(1) A.E.M. Fonds français et hollandais, n° 477, art.196.
(2) COTYLE R., Arquennes, in "Annales historiques. Val de Samme 1940-1945", t.2. 1976, p. 111.