samedi 8 février 2020

A PROPOS DES DEBITS DE BOISSONS A FELUY


A PROPOS DES DEBITS DE BOISSONS A FELUY
                                                                                                             Alain GRAUX
                                                                                                                                                         
    
S’il n’y a plus que deux cafés dans le village de Feluy, il n’en était pas de même dans le passé. En séance du conseil communal du 11 septembre 1886, on dit qu’il y a dans la commune 118 débits de boissons, soit un sur cinq habitations, un sur sept hommes valides.
A la fin du XIXe siècle et début du XXe siècle, le groupe socioprofessionnel des cabaretiers/cafetiers occupe une place prépondérante.
Les nombreuses brasseries locales alimentaient ces estaminets et cafés, les fermiers locaux vendaient le genièvre qu’ils distillaient[1]
On peut constater que les débits de boissons à consommer sur place recouvrent des réalités parfois bien différentes: cabaret, café, estaminet, auberge, buvette, brasserie, taverne, café/estaminet, café-restaurant etc.
Le vocable "cabaret" est le plus fréquent, il est souvent le lieu où plusieurs professions se jouxtent (ex: cabaretier et  tailleur; cabaretier et coiffeur, etc..). Le cabaret proprement dit ne se distinguait pas de l'atelier ou de la salle de séjour du tenancier.
Il représente la partie la plus basse de l'échelle des valeurs des débits de boissons.
Le café est un lieu à part entière, où est reçu le client, dans un cadre, une atmosphère différente de l'estaminet ou du cabaret.
Quelques articles du règlement de police de Feluy en 1846 énoncent ;
  1. Les lieux publics où l’on vend à boire, tels que les auberges, estaminets, cabarets, seront fermés à neuf heures du soir, depuis le 1 novembre jusqu’au 31 mars, et à dix heures, depuis le 1 avril jusqu’au 31 octobre
  2. La cloche de retraite sera sonnée chaque soir dans le quart d’heure qui précédera l’heure fixée ci-dessus pour la clôture des cabarets et autres lieux publics.
En cas de fêtes, réjouissances publiques ou en toute autre circonstance extraordinaire, le bourgmestre pourra proroger l’heure de retraite ou ordonner qu’elle ne soit pas sonnée.
  1. Les cabaretiers et débitants de boissons, sous quelque dénomination que ce soit, ne pourront recevoir ou tolérer aucun individu chez eux, ni y vendre ou donner à boire après l’heure de la retraite.
  2. Toute personne trouvée après l’heure de la retraite dans les auberges, cabarets et autres lieux publics où l’on débite des boissons, sera punie de la même peine que le chef de la maison.
  3. Les individus qui se trouvent dans un état d’ivresse, sont tenus, à la première réquisition d’un officier ou agent de police, de quitter à toute heure du jour, les auberges, cabarets et autres lieux publics.
11.       Aucun cabaretier, ou débitant de boissons, ne pourra donner à danser ni recevoir chez lui des individus qui y feraient voir des jeux ou y donneraient des spectacles, sans en avoir prévenu au moins 24 heures d’avance, le bourgmestre ou l’échevin chargé de police. Ces amusements ne pourront, dans aucun cas, se prolonger au-delà de l’heure de retraite, sans une autorisation expresse.

Le complément presque indispensable du café où du cabaret, est la cour où l'on permettait au client de s'adonner aux jeux: tir à l'arc, concours de bouloir (jeu de quilles), tir à la carabine, jeu de fléchettes, concours de chants de pinsons ou de canaris, etc.
Issus pour la grande part de la classe ouvrière, les cabaretiers et tenanciers d'estaminets sont essentiellement motivés par l'acquisition d'un revenu d'appoint. Ce sont principalement les épouses des artisans et petits commerçants qui tiennent le débit de boisson pendant que le mari s'adonne à son activité professionnelle. "In café sins bouchon", est un lieu où l'on boit sans que se soit la destination habituelle et dont l'enseigne est simplement le rameau d'un arbre quelconque.
C'est aussi une activité donnant un revenu aux personnes âgées, aux veuves, aux personnes sans ressources, à l'époque où la pension de retraite n'existait pas. Ce type de commerce ne nécessite que peu d'expérience ou d'apprentissage.
Le cabaret, était le lieu de rencontre des petits bourgeois, artisans, boutiquiers, rentiers et fonctionnaires. L’estaminet était tout à fait différent de ce qu’on connaît de nos jours, aux murs s’affichaient les affiches notariales.
Souvent on trouvait dans le café une boîte avec de nombreux compartiments percés d’un trou, ou l’on mettait la cagnotte permettant des folies à la ducasse.

Liste non limitative de cafés répertoriés :

Chemin Boulouffe
 Le Manoir du Capitaine
Appart-hôtel, salle de réception

Chemin du Bois d’Horrue

Cabaret Jacques Rousseau (22)                                                                     1845

Cabaret « Pierrot » Mine

LE REPOS DU CHASSEUR
Cabaret tenu par Charles Dujacquier, cité en 1886 lors d’une vente d’arbres croissants de la ferme de Croncul.

Chemin de la Claire Haie

LES PEUPLIERS
Restaurant tenu par Alain et Léa Nieus depuis le 26 octobre 1991
Des peintres y exposent leurs œuvres

Chemin de l’Enfer

Café Delestienne-Stassin Juliette (n°1)                                                         1932

Café Piron-Dieu Juliette (n°4)

Chemin de la Rocq
Deux cafés se situaient dans les installations de la carrière de la Rocq :
Le premier est décrit par Germain Bauduin :
« Installé dans ce qui était le bureau de l’ancienne carrière locale, de surface relativement restreinte, est adossé à un terril boisé qui, tour comme le bâtiment d’ailleurs, rappelle que nous sommes en plein dans une exploitation de pierre de taille désaffectée...uniquement accessible par un escalier extérieur de deux bons mètres de haut, il offre à la clientèle une vue plongeante sur tout le site qui l’entoure…en plus du comptoir qui , à lui seul, monopolise près du quart de la surface de la salle, un piano mécanique, cinq tables et une bonne douzaine de chaises complètent le mobilier du café… »[2]

Le second à l’emplacement du réfectoire de la carrière, il a prit plusieurs dénominations :
     a. La rocq
            Café-dancing, camping, jeux d’enfants
                           Tenu par Genty Louis


                         B. Le Chat sauvage
                         Tenu par Roger Goblet
                          Siège de la société de pêche « La Roche, petite Ardenne »


C. CHEZ NICOLE
            Local des pêcheurs, jeux d’enfants, bouloir, petite restauration

CAFE DE LA MarinE
Café Genty

Chemin de la Tourette

Café Aigrisse-Dumeunier Anne                                                                    1932

Créquion
Cabaret Nicolas Bouret (n°6)                                                                        1835

Equipée
Estaminet veuve Albert Derideau
                 Nicolas Hainaut et café Jules Havaux                                         1900

Grand-place

LA BELLE VUE (n° 8)
Tenu par Bougard
 Stanislas Vanderlinden et Bougard Anna                                        1929-19..
Raoul Debolle                                                                                   1955
Théo Peeters                                                                                      1972                              
Marcelle Wallemme                                                                          1979
Jacques et Yolande                                                                           1982
Siège de l’Amicale des combattants de 1914-1918 (1919-1939)


Café Aimé et Léontine Dediste (n°10) (1972) et ensuite Renée Glineur

LES ARTS (n°12)
Tenu par Jules Castiaux                                                                                1900-1914
Marc Vangheest et Césarine Pauwels                                               1929-1964
Goumet François et Andréa Stevent                                                1965-1972
Willy et Maryse
Gusciglio Giovanna                                                                           2000-2018
            Local du jeu de balle pelote
                                                                    
                     

Cabaret Dieudonné Gaudy (n°13)

Café Huon (n° 14)                                                                                        1930

CAFE DES ARCHERS (n°15 ?)       
Des cartes postales montrent le Café des Archers, vers 1910
Café tenu par Léon Franquet (1914)
                      « Divine du Créquion »

Cabaret Ernest Renard (n°17, devenu la pharmacie)                                                1835

Café Bassée

CERCLE SAINTE ALDEGONDE (n°18)
Le projet de créer un Cercle catholique est réalisé vers 1899 dans une belle maison bâtie en 1852 par Emmanuel de Lalieux. Une salle des fêtes est construite à l’arrière du bâtiment.
Léon Marcil achète le bâtiment en 1985, le café est maintenu jusqu’en 1988.
Siège de la « Société philharmonique » (1892-1920) 
          De la société de gymnastique « La Feluysienne » (1900-1910)
          du cercle dramatique « Sainte Aldegonde »
          du cercle dramatique « Notre-Dame de Bonsecours » (1928-
          1949)
          du cercle dramatique « Les Volontaires Feluysiens » (1913)

PERRON
Cercle catholique Sainte Aldegonde devenu « Le Perron »
Siège de la société de gymnastique « Joie et Santé »
de la société de billard «Le Perron » (1974)
            de la société des archers « Saint-Sébastien »
            « Vie Féminine »
Tenu par Zénon Gilmont
               Léon Marcil                                                                                    1976

Cafe du pUN’CH (22)
Le café dit du « Punt’ch » (sobriquet de Florian Meurice) se situait sur la place à une date indéterminée,
Au nombre des organisations que ce café hébergeait, on trouve un Cercle de libres penseurs qui comptait 30 membres en 1907 et dont seul subsiste aujourd’hui le drapeau (1900). C’est là que furent créés les premières organisations socialistes ; la section locale du P.O .B. (1886)  la Ligue Ouvrière (1886) et la société mutuelle La Sociale (1892). Une société d’art dramatique y faisait déjà florès.
Devenu café


LES ARCHERS
Café et salle des fêtes
Tenu par Florian Meurice                                                                 1900-1914
    Léocadie Lechien                                                              1930-1948
               Florent Havaux et Mariette Duquenne                              1964-1967
local des Archers de Saint-Sébastien
local des archers « Les Ménapiens (1930
local de la société colombophile « La Feluysienne » (1923-1962)
            société de musique « La Lyre » (1940-1949)
cercle dramatique «La Liberté Feluysienne » (1900-1914)
cercle dramatique «Les Cercles réunis » (1914-1919)


Cabaret Dieudonné Gaudy, cité en 1818

Grand-rue
Cabaret Antoine Lechien (2A)                                                                     1835

LES FOUGERES (2A)                                                                                
Restaurant tenu par M. et Mme Alain Perniaux                                                       1995
                                Michael ..
Actuellement brasserie-pizzeria

Café DE LA COMMUNE (n°4)
Cité en 1958
Tenu par Devrieze
                Louis Havaux et Victoria Baudoux
                Janssens Oscar et Julienne Quinif

AU BON VIVANT (n°9)
Tenu par Marcel Havaux et Louise Aigrisse

CAFE A LA MALICE (n° 19)
Tenu par Léandre Brancart avant 1914, il est repris ensuite par son fils Raoul Brancart dit Papioul (cité 1955), et son épouse Marguerite Demaret qui continua le maintien du café à la mort de son mari jusqu’en 1964.
Une ducasse était organisée chaque année par les tenanciers.
La façade de la maison porte toujours l’enseigne de « La Malice ».

MAISON DU PEUPLE (n°22)
Le 15 mars 1909, devant le notaire Delhaye, de Feluy, Octave Petit vendit l’entièreté de la propriété à la société coopérative L’Union Feluysienne qui y installa la Maison du Peuple.
Quelques Feluysiens, la plupart tailleurs de pierres, décident d’entamer les fondations d’une salle qui devait leur servir de lieu de rencontre. En 1910, la salle des fêtes était bâtie en annexe du bâtiment principal et l’inauguration eut lieu dans la joie générale.
En 1978, après avoir subi d’importants travaux de rénovation et de sécurité, la salle des fêtes restaurée fut réouverte lors d’une manifestation grandiose, en présence du ministre Jacques Hoyaux, des députés André Baudson et Jean-Claude Van Cauwenberghe, du député permanent Philippe Busquin et de nombreuses personnalités provinciales et communales.
A cette occasion, furent organisées des animations dont se souviennent encore nos anciens : un spectacle du « Ballet royal de Wallonie », un concert de l’Harmonie Socialiste, des prestations de la chorale socialiste « La Fraternité » de Frameries. De petits gobelets en grès, vendus en ce jour mémorable, garnissent encore les vitrines des sympathisants de l’époque.
Les gérants successivement engagés par l’A.S.B.L. l’Union Feluysienne furent
Désiré Denis et Marie Colinet                          (1910-1923)
Louis Hiernaux et Louise Aigrisse                    (1922-1944)
Decaluwe Léon et Charlier Berthe                    (1945-       )          
Raoul Bauduin et Rosée Delhaye                     (        -1955)
Vandenbulke Raymond et Cottels Georgette     (1955-       )
Dubuisson Lucienne                                         (       -1960)
Deruyck Cyrille et Fernande                             (1960-1963)
                                                                       Il créa un berceau de tir à l’arc sous la salle des fêtes.
Decraecker et Demaret                                     (1963-1964)
Janssens Florent et Dubois Marie-José            (1964-1967)
Sauvage Armand et Delferrière Lucienne       (1967-1969)
Verly Adelin et Janssens Jacqueline                (1969-1969)
Carmen Sauvage et Georges Roland                (1970-1987)
            Carmen Sauvage s’investit beaucoup dans l’organisation des « Vieux pensionnés ».
Herrebrandt Michèle et Dejean Claudy            (1987-1989)
Darquennes Chantal et Couder Rudy               (1989-1990)
Darquennes Willem et Arquin Georgette         (1990-1993)
Decraecker Mireille                                         (1994-1997)
Tumson Henri                                            (1997-20..)
            Siège du Cercle horticole et de petit élevage (1922-2004)
                        De la Centrale d’Education ouvrière (1920-1969)
                        des Archers du Peuple
                        des Arsouyes, société folklorique (1923-1973)   
                          devenue société de gilles (1974
                        de l’Harmonie l’ «Avenir », fanfare (1911-1985)
            de la Maison des Jeunes (1969-2001)
            du Billard Club Feluysien (1970-1982)
                        « Ciné Feluy » (1950-1966)
                        Mutuelle
                        des « Femmes Prévoyantes » (1944-2010)
                        société de pêche «La Carpe d’Or »
                        Amicale des pensionnés


Café  Henri Brichard-Cornet                                                                                    (1902)
Marie Brichard (1877-1975), épouse du bourgmestre Henri Delbruyère- (n°26)    1929-1932
            Local des « Ouistitis », club burlesque

Café Victor Dubois

Cabaret Philippe Seutin (48)                                                                         1835



Hameau Saint-Georges
CAFE SAINT-GEORGES                                                                            
Café  (avec bouloir et piano automatique) et épicerie tenu par Joseph et Louisa de 1920 à 1936

Rue de Crombize

AU REPOS DE LA MONTAGNE (n°23)
Marie Wezel dite « El Grosse Camille » veuve Leclercq                                        1929-1932

Cabaret Jean-Baptiste Vinqueur (n°26)                                           

D’JOBIN (n° 38)
Arthur Henneau dit « D’Jobin »

Café Arcoly (actuelle boulangerie)

SALON DU PETIT MOULIN

« Salon Debecker »

AU PONT SAUTE (n°40)
Local du club de balle pelote asssise
Local du club de pêcheurs  « La Roche, petite Ardenne »
           

Rue de la Baronne (Ex Chaussée de Nivelles)
Café Marguerite Demaret-Henneau (n°27)

Rue des Quatre Jalouses (Ex rue de la Gare)
Le lieu-dit rappelle le souvenir de quatre cafés qui se trouvaient à cet endroit fort fréquenté vu la proximité de la gare, de la sucrerie/cartonnerie, des chantiers de pierre de taille.
Ces cabaretières s’épiaient et rivalisaient pour attirer le client


Café Germain Caty (1A) tenu par son épouse Yvonne Gilson
CAFE DU COMMERCE (n°28)
A proximité de la gare
Hôtel et café tenu par Rita Goncette


Rue Norbert Cloquet (Ex rue du Pont Scaron)
CAFE DU LURON (n°10)
Oscar Debecker et Lydia Marcil

CAFE DU BOSSU (n°26)
Charlier-Jacqmin Emilie                                                                   1932
Gabrielle Charlier

Rue Saint-Antoine
Cabaret François Ergot (21) au hameau St-Antoine

CHAUDE FINE
Estaminet tenu par Joséphine G. dite « T’Chaude Fine » vers 1875-1880 au hameau Saint-Antoine, celle-ci était une receleuse. Son établissement était le repère de la Bande du Centre, groupe de malfrats. Elle fut gravement compromise dans le retentissant procès qui eut lieu en juillet 1894,  où Joséphine G. (56 ans) et son mari Eugène D. (43 ans) sont condamnés

Rue Saint-Ethon

Café Bourleau (n°36)

Rue Victor Rousseau
Cafe de DU PROGRES
Tenu par Victor Moreau vers 1900. L’enseigne de ce café sur redécouverte récemment.

Café Alexandre Pietin et Louison Piron (n°9)                                              1929-1947

LE FOUR COULANT
Hôtel très prospère au temps de l’activité des carrières, où l’on y logeait dit-on « 40 personnes à pieds et à cheval » (Auguste Housiaux, enquête orale)

VAL MARIE (n° 35)
Tenu par Victor Horlet et Micheline … (1963-…)
                M. et Mme Dubry
Restaurant devenu :
LA FLEUR DE SEL
Restaurant tenu par Jean-Philippe Querton

Rue Winckel
Café Descamps
            Jeu de bouloir

Ruelle David
CAFE MONTOIS
Tenu par Camille Legrand, tailleur et cafetier                                  1900

Rue Gaston Baudoux (Ex nouveau chemin)
Café Marie Monty (n°9)                                                                               1929

Café Marie-Louise Dedecker-Flamant (n°13)                                              1929

Nie-Pré (n°4, quai Bousingault)
CAFE DU QUAI
Tenu par Frédéric Delattre, café avec piano mécanique
Devenu café :
AU MARTIN PECHEUR (n°1)
Joseph « El D’Jozy » et Ida Lepomme 

Place du Petit-Moulin

HENNEAU/ EUCHAMPS
Henneau-Derideau Anna (n° 14)                                                                   1929
Joseph Hennau dit « D’Jobin)
Léonie Euchamps dite « Perruque »

Café Robert Mosselman et Alena Moriau (n° 10) depuis le 30-3-1927, autrefois usine Toussaint

Café Juliette Wezel  
            Export -Bock- Gueuze

Tienne à Coulons
Cabaret Eugénie Tinsy, veuve Dubois (n°5)                                                1929

Cafés cités sans lieu défini :
Café Daubioul (1899)

Petit scou
Lorsque vient le soir, toute la jeunesse se rend au Petit scou, ou, dans une cour étroite et peu profonde au-dessus de laquelle est tendue une toile, on danse, où plutôt on s’écrase, jusqu’au moment de reprendre le train[3].



[1] A. GRAUX, La brasserie à Feluy, dans « Feluy, mémoire de jadis », pp.77-84.
[2] BAUDUIN G. Feluy dans la tourmente, 1998, p. 76.
[3] Article signé Clipotia (G. Willame), La Kermesse de Feluy dans « L’Aclot », 11 août 1889