Alain GRAUX
Après
quelques années où les activités de la Maison du Peuple de Feluy ralentirent du
fait du vieillissement des membres, le Centre de Loisirs reprend vie en 1964.
La salle des fêtes qui était devenue inutilisable est dégagée et malgré son
état de délabrement avancé, peut permettre une reprise des activités.
Ce
groupe est composé entre autres de Germain Bauduin, Gaston Declève, Julien
Dufond, Mireille Feller, Michel Henneau, Fernand Leclercq, Jean Loicq, Jacques
Lorez, Raoul Monty, Jean Praet, Jean Remy, Marcel Rollin, André Tricot, Richard
Van Hollandt, François Vleugels, et Fernand Wauters
Les
activités du Centre culturel sont diverses : ciné-club, conférences,
bibliothèque, voyages et soirées dansantes. Pour l’organisation des bals,
Mireille Feller constitua un recueil d’orchestres à engager. Fernand Wauters
aménagea un bar dans le sous-sol de la salle des fêtes dénommé alors « le
Caveau ». Au « bal 1900 » de 1966 et 1967, l’ambiance est
assurée par des « quadrilles des lanciers » et autres danses de la
belle époque ; suivent ensuite, un festival d’orchestres, le bal de la Saint-Valentin
ou le concert du « Trio Chanteclair ».
Une
plaine de vacances est créée dans les dépendances de la propriété, elle
fonctionne durant les grandes vacances de 1965 à 1968. Une centaine d’enfants y
participent, sous la conduite de moniteurs agréés.
Adelin
Verly est à la base de nombreuses activités organisées pour soutenir financièrement
la plaine de jeux : des marchés aux fleurs, marchés aux puces,
expositions, etc.
MAISON DES JEUNES ET DE LA CULTURE
En
1968, les activités du Centre culturel et des loisirs s’essoufflant, l’idée
germe dans l’esprit
d’Adelin
Verly de créer une Maison des Jeunes et de la Culture (MJ) avec l’appui de
Philippe Busquin.
Des
ateliers sont aménagés par une poignée de sympathisants, un labo photo est
installé, le « caveau » qui est rebaptisé en « Bidule », la
machine est lancée et le 1er janvier 1969, la reconnaissance de la Maison des
Jeunes est assurée.
Le
comité est présidé par Philippe Busquin et Thérèse Hannart est la directrice
coordinatrice.
Par
la suite, après le décès prématuré de Thérèse, Claudine Delbruyère-Debelle
prendra le relais. La Maison des Jeunes et de la Culture ne pourrait pas faire
le compte des personnes qui ont animé les nombreuses activités dont ont
bénéficié les jeunes de nos villages, pendant 33ans.
Billard,
basket, ping-pong, judo, karaté, kayak, tir à l’arc, moto, expositions,
philatélie, photos, émaux, vannerie, excursions, voyages, conférences, cinéma,
débats, marionnettes, bals, marchés aux fleurs, musique, cuisine, fêtes
wallonnes, jeux inter-villages, modélisme, etc. sont les multiples activités
qui y furent présentées de 1969 à 2001.
Vers
1980, un vent nouveau souffle sur la MJ et sur l’insistance de Philippe Busquin
un projet de radio libre voit le jour. Projet fou qui envoie Jean-Claude
Dumeunier, Aline et Jean-Marie à la recherche d’un émetteur en Italie et qui
occasionne la construction d’une annexe au Bidule qui accueillera les studios
et la technique de « Radio Coulette » qui émettra de 1980 à 1987 en modulation
de fréquence sur les 103,9 Mhz.
Pendant
7 ans, la radio locale inonde les foyers de l’entité de Seneffe d’émissions
consacrées à la vie locale, donnant la parole aux groupements, annonçant les
événements communaux, donnant la part belle aux pensionnés lors de l’émission
« Si l’on pouvait arrêter les aiguilles », se déplaçant même lors des
festivités de « Nativa plage » organisées par la Carpe d’Or et des
fêtes de Wallonie au Petit Moulin.
En
1978, quelques camarades, Daniel Lhoir, Olivier Decrolier, René Wallemme, Alain
Denayer, André Meurice, eurent l’idée de fonder un club de basket-ball. C’est
au sein de la Maison des Jeunes que l’initiative fut lancée.
L’administration
communale fournit le terrain, Chaussée de Familleureux et la Maison des Jeunes acheta
10 ballons et soutint le cercle de basket durant de nombreuses années.
Actuellement le club vit sa vie à la salle omnisports d’Arquennes et jouit
d’une belle réputation. André Meurice se chargea des entraînements à la
pratique de ce sport pour les jeunes initiés et les non initiés. L’entraînement
se déroulait le jeudi de 18 à 20 h. et rapidement quelques rencontres amicales
furent organisées. Le local sportif était la Maison du Peuple.
Les jeunes participants étaient Alain Bara,
Olivier Decrolier, Alain Denayer, Gaston Dewier, Thierry Goisse, Daniel
Handercy, Daniel L’Hoir, André Meurice, Michel Sipura, Yvan Sipura, Patrick
Stocklet, Marcel Stordeur
Dès
la création de la Maison des Jeunes, le comité de gestion de la Maison du
Peuple, permet d’occuper la salle des fêtes et d’y installer une table de
ping-pong. Le club évolue bientôt selon les règles imposées par la Fédération
Ouvrière de tennis de table et connaît des périodes de très beaux résultats.
Dès
la naissance de la Maison des Jeunes, il fut créé un club de kayak. Les jeunes,
encadrés par André Meurice et Joseph Mabille, Jean Jacques Krejci et Jean
Delbruyère par la suite, ont vécu des moments de détente extraordinaire dans la
pratique de ce sport.
Ils
se souviennent des entraînements dans la piscine de La Louvière, puis dans
celle d’Houdeng,des courses de kayaks provinciales, des descentes de rivières,
du voyage en Ardèche avec Rudy Rouer et Murielle Pietroons, et des corvées
réparations des kayaks dans le parc de la Maison du Peuple. Cette activité a dû
également disparaître avec la fin de la Maison des Jeunes.
Dès
le début de la Maison des Jeunes, Lucienne Delferrière, avec Francine Wauty,
mit sur pied un ; club philatélique qui a survécu à la M.J., en se
rattachant dans une certaine mesure à la Maison de la Mémoire.
Une
des premières activités de ce club fut consacrée, en 1972, à Victor Rousseau.
Lors d’une pré vente, un cachet spécial à l’effigie du sculpteur oblitérait les
timbres du jour et la salle de la Maison du Peuple accueillait, en plus d’une
exposition philatélique, des œuvres de Victor Rousseau et du peintre Henri
Lejeune.
Les
réunions philatéliques se poursuivent chaque mois, sous la houlette de Guy
Sauvage et de son épouse Claudine, qui ont poursuivi l’œuvre de Lucienne.