jeudi 26 juin 2025

DU CENTRE CULTUREL ET DE LOISIRS Ã LA MAISON DES JEUNES

                                                                                                                            Alain GRAUX

Après quelques années où les activités de la Maison du Peuple de Feluy ralentirent du fait du vieillissement des membres, le Centre de Loisirs reprend vie en 1964. La salle des fêtes qui était devenue inutilisable est dégagée et malgré son état de délabrement avancé, peut permettre une reprise des activités.

Ce groupe est composé entre autres de Germain Bauduin, Gaston Declève, Julien Dufond, Mireille Feller, Michel Henneau, Fernand Leclercq, Jean Loicq, Jacques Lorez, Raoul Monty, Jean Praet, Jean Remy, Marcel Rollin, André Tricot, Richard Van Hollandt, François Vleugels, et Fernand Wauters

Les activités du Centre culturel sont diverses : ciné-club, conférences, bibliothèque, voyages et soirées dansantes. Pour l’organisation des bals, Mireille Feller constitua un recueil d’orchestres à engager. Fernand Wauters aménagea un bar dans le sous-sol de la salle des fêtes dénommé alors « le Caveau ». Au « bal 1900 » de 1966 et 1967, l’ambiance est assurée par des « quadrilles des lanciers » et autres danses de la belle époque ; suivent ensuite, un festival d’orchestres, le bal de la Saint-Valentin ou le concert du « Trio Chanteclair ».

Une plaine de vacances est créée dans les dépendances de la propriété, elle fonctionne durant les grandes vacances de 1965 à 1968. Une centaine d’enfants y participent, sous la conduite de moniteurs agréés.

Adelin Verly est à la base de nombreuses activités organisées pour soutenir financièrement la plaine de jeux : des marchés aux fleurs, marchés aux puces, expositions, etc.

MAISON DES JEUNES ET DE LA CULTURE

En 1968, les activités du Centre culturel et des loisirs s’essoufflant, l’idée germe dans l’esprit

d’Adelin Verly de créer une Maison des Jeunes et de la Culture (MJ) avec l’appui de Philippe Busquin.

Des ateliers sont aménagés par une poignée de sympathisants, un labo photo est installé, le « caveau » qui est rebaptisé en « Bidule », la machine est lancée et le 1er janvier 1969, la reconnaissance de la Maison des Jeunes est assurée.

Le comité est présidé par Philippe Busquin et Thérèse Hannart est la directrice coordinatrice.

Par la suite, après le décès prématuré de Thérèse, Claudine Delbruyère-Debelle prendra le relais. La Maison des Jeunes et de la Culture ne pourrait pas faire le compte des personnes qui ont animé les nombreuses activités dont ont bénéficié les jeunes de nos villages, pendant 33ans.

Billard, basket, ping-pong, judo, karaté, kayak, tir à l’arc, moto, expositions, philatélie, photos, émaux, vannerie, excursions, voyages, conférences, cinéma, débats, marionnettes, bals, marchés aux fleurs, musique, cuisine, fêtes wallonnes, jeux inter-villages, modélisme, etc. sont les multiples activités qui y furent présentées de 1969 à 2001.

 Epinglons quelques activités de la Maison des Jeunes :

 Radio Coulette,

Vers 1980, un vent nouveau souffle sur la MJ et sur l’insistance de Philippe Busquin un projet de radio libre voit le jour. Projet fou qui envoie Jean-Claude Dumeunier, Aline et Jean-Marie à la recherche d’un émetteur en Italie et qui occasionne la construction d’une annexe au Bidule qui accueillera les studios et la technique de « Radio Coulette » qui émettra de 1980 à 1987 en modulation de fréquence sur les 103,9 Mhz.

Pendant 7 ans, la radio locale inonde les foyers de l’entité de Seneffe d’émissions consacrées à la vie locale, donnant la parole aux groupements, annonçant les événements communaux, donnant la part belle aux pensionnés lors de l’émission « Si l’on pouvait arrêter les aiguilles », se déplaçant même lors des festivités de « Nativa plage » organisées par la Carpe d’Or et des fêtes de Wallonie au Petit Moulin.

 Basket-ball

En 1978, quelques camarades, Daniel Lhoir, Olivier Decrolier, René Wallemme, Alain Denayer, André Meurice, eurent l’idée de fonder un club de basket-ball. C’est au sein de la Maison des Jeunes que l’initiative fut lancée.

L’administration communale fournit le terrain, Chaussée de Familleureux et la Maison des Jeunes acheta 10 ballons et soutint le cercle de basket durant de nombreuses années. Actuellement le club vit sa vie à la salle omnisports d’Arquennes et jouit d’une belle réputation. André Meurice se chargea des entraînements à la pratique de ce sport pour les jeunes initiés et les non initiés. L’entraînement se déroulait le jeudi de 18 à 20 h. et rapidement quelques rencontres amicales furent organisées. Le local sportif était la Maison du Peuple.

Les jeunes participants étaient Alain Bara, Olivier Decrolier, Alain Denayer, Gaston Dewier, Thierry Goisse, Daniel Handercy, Daniel L’Hoir, André Meurice, Michel Sipura, Yvan Sipura, Patrick Stocklet, Marcel Stordeur

 Ping-pong.

Dès la création de la Maison des Jeunes, le comité de gestion de la Maison du Peuple, permet d’occuper la salle des fêtes et d’y installer une table de ping-pong. Le club évolue bientôt selon les règles imposées par la Fédération Ouvrière de tennis de table et connaît des périodes de très beaux résultats.

 Kayak

Dès la naissance de la Maison des Jeunes, il fut créé un club de kayak. Les jeunes, encadrés par André Meurice et Joseph Mabille, Jean Jacques Krejci et Jean Delbruyère par la suite, ont vécu des moments de détente extraordinaire dans la pratique de ce sport.

Ils se souviennent des entraînements dans la piscine de La Louvière, puis dans celle d’Houdeng,des courses de kayaks provinciales, des descentes de rivières, du voyage en Ardèche avec Rudy Rouer et Murielle Pietroons, et des corvées réparations des kayaks dans le parc de la Maison du Peuple. Cette activité a dû également disparaître avec la fin de la Maison des Jeunes.

 Philatélie

Dès le début de la Maison des Jeunes, Lucienne Delferrière, avec Francine Wauty, mit sur pied un ; club philatélique qui a survécu à la M.J., en se rattachant dans une certaine mesure à la Maison de la Mémoire.

Une des premières activités de ce club fut consacrée, en 1972, à Victor Rousseau. Lors d’une pré vente, un cachet spécial à l’effigie du sculpteur oblitérait les timbres du jour et la salle de la Maison du Peuple accueillait, en plus d’une exposition philatélique, des œuvres de Victor Rousseau et du peintre Henri Lejeune.

Les réunions philatéliques se poursuivent chaque mois, sous la houlette de Guy Sauvage et de son épouse Claudine, qui ont poursuivi l’œuvre de Lucienne.