Autrefois, de nombreux commerces
et petites entreprises florissaient dans toutes les rues des villages. Partout,
en Belgique et ailleurs en Europe.
Quelques Anciens de chez nous se
souviennent, avec attendrissement, de quelques-uns encore, qui avaient survécu
jusqu'après leur jeunesse.
Et de les énumérer : les
quincailleries, épiceries, crèmeries, cordonneries, etc... !
Et souvenez-vous de Madeleine du Progrès,
Les nombreuses couturières
trouvaient à deux pas de leur porte le fil et les aiguilles, les étoffes et
tout ce qui leur permettait de réaliser des robes « sur mesure » ou les rideaux
de leur voisine.
Non seulement les commerces occupaient une large place dans la physionomie des villages (et des villes), mais aussi des entreprises étaient installées dans maints endroits, au centre-même ou à proximité toute proche des localités.
Des fabricants de divers produits, des artisans, de
petites usines, ont parsemé de leurs charrois, de leurs bruits, de leurs
odeurs, nos petites agglomérations. Ces installations répondaient aux besoins
locaux et donnaient du travail aux populations.
La photo ci-contre montre le cheval immobilisé dans un « travail », pour y être ferré.
Parmi tant d'autres que nous ne pourrions citer sans
en oublier, nous rappellerons l'existence des entreprises Jenet Frères de
Seneffe, où s'effectuaient des travaux de la Ligne Vicinale.
La vie a changé de façon magistrale ! Et il est vrai
que beaucoup de choses changeront encore et plus vite qu'auparavant, voyez les
progrès des technologies modernes dans tous les domaines Mon GSM est démodé dès
que j'ai réussi à maîtriser toutes ses fonctions.
Les chevaux étant très nombreux, utilisés pour la
traction de machines agricoles ou de véhicules, dans les carrières, notamment,
pour la traction des chariots, le maréchal-ferrant se trouvait très sollicité.
L'évolution de la vie est normale et les progrès sont
nécessaires, il faut en convenir et chacun peut observer les avancées
technologiques, scientifiques, spatiales, etc..., avec beaucoup d'admiration et
de satisfaction.
Les enfants d'aujourd'hui ne jouent plus comme ceux d'hier, les « tablettes » ont envahi le paysage enfantin et accaparé leur attention tout en, malheureusement, compromettant souvent le dialogue intergénérationnel. Mais il faut vivre avec son temps
Gare des Guillemins à Liège.
Des avancées spectaculaires ont transformé la société, les techniques ont évolué dans tous les domaines, moyens de transport, constructions, machines de plus en plus performantes...etc, et la population s'est adaptée progressivement aux changements, la notion de distance a pris une nouvelle orientation vers des horizons extérieurs attrayants et variés.
Il faut tout relativiser, les plaisirs, le mode de
vie d'autrefois, ont apporté autant de satisfactions à nos populations d'antan,
que les loisirs de notre époque et, pour les jeunes surtout, les applications
internet et autres techniques modernes.
Avec les nouvelles technologies, les besoins ont
changé.
La Maison de la Mémoire de l'Entité de Seneffe a récolté auprès de particuliers, une riche présentation collective des anciens commerçants et artisans de nos villages. Le contenu de ce fascicule ne reflète que très sommairement le magnifique travail effectué par ce groupement, épaulé par PAC et les FPS de Feluy.L'exposition illustre de façon magistrale l'immense diversité des installations commerçantes de nos villages. La comparaison avec la situation actuelle est ahurissante, il est difficile de se représenter le paysage d'antan où la proximité entre l'habitant et son milieu de vie s'avérait naturelle. Pas de courses du samedi dans les grandes surfaces d'une localité voisine, pas d'embouteillages dans les entrées de villes et de parkings annexés, mais il est vrai, moins de variétés et d'attractions diverses que dans notre civilisation dite, “de consommation “
L'objectif de notre démarche réside dans une
petite réflexion sur la transformation de la société dans notre civilisation,
et une connaissance, pour les plus jeunes de ce que fut la vie de leurs ancêtres,
à côté des notions scolaires d'histoire qui se noient dans les contraintes
imposées et souvent mal perçues, reflets d'un passé intégralement oublié.
Les changements, rapides, incontrôlables, l'augmentation,
inéluctable, de la population, les émanations diverses, souvent nocives, dues à
ces changements (l'actualité le
démontre) , sont des sources de réflexions existentielles qui animent
actuellement les populations soucieuses d'une évolution favorable à l'Homme.
Editrice responsable : Claudine Delbruyère-Debelle