Parcours d’un horloger feluysien (Gérard Lairein) et de ses enfants,
l’abbé Louis Lairein, archéologue et Jules Lairein, fabricant de fleurs
artificielles.
Jean-Pierre
De Caluwé
C’est
la conjonction d’un article récent paru dans le Bulletin Campanaire et
d’une ébauche d’un répertoire des fabricants de fleurs artificielles et
plumassiers bruxellois (1800-1870) qui m’a incité à poursuivre des recherches
complémentaires au sujet de la famille Lairein.
L’article de Jean Ramlot paru dans le Bulletin
Campanaire[1]
est consacré aux horloges du Roeulx, œuvres de deux horlogers-mécaniciens mal
connus (Gérard Joseph Lairein et François Losson) et est à compléter par celui
paru dans Nos cinq blasons, publication du Cercle d’Histoire Léon
Mabille.
Quant
au répertoire des fabricants évoqué ci-dessus, il mentionne un Jules Gérard
Lairein, fabricant et commerçant de fleurs artificielles, fils de Gérard
Joseph Lairein, horloger, et de son épouse Marie Thérèse Pède, domiciliés au
Roeulx[4].
Gérard Joseph Lairein
(père), tailleur de pierres, maréchal-ferrant, serrurier
Le père de notre horloger se prénomme également Gérard
Joseph et est baptisé à Feluy le 13 novembre 1763, fils de Jean-Baptiste
Lairein (dont la profession n’est pas indiquée) et Anne Catherine
Gamache.
Il
épouse à Feluy, le 7 août 1787, Marie Josèphe Hauwy née
et fille d’horloger à Feluy, âgée d’environ vingt-huit ans. Selon l’acte de
mariage, il est âgé d’environ 22 ans et tailleur de pierres de profession.
Détail de l’acte de mariage
C’est le seul acte qui donne la profession
d’horloger au sein de la famille Hauwy, orthographiée de manière diverse
(Houwy, Houy, …).
Gérard Joseph
Lairein (père) décèdera à l’âge de 56 ans, à son domicile de Feluy, le 7
février 1817.
Il était signalé tantôt comme tailleur de pierres (son acte de mariage), tantôt
comme serrurier (son acte de décès), tantôt comme maréchal-ferrant (acte de
mariage de son fils Gérard et acte de décès de son beau-père Jean-Baptiste
Hauwy).
Gérard
Joseph Lairein (fils), horloger
Il
est né et baptisé à Feluy, le 24 juillet 1791, fils de Gérard Joseph Laireint
(sic), de Feluy et de Marie Joseph Hauwy (ou Houwy). L’épouse signe très
lisiblement Marie Joseph Hauwy
L’acte
de naissance ne précise pas la profession du père[9]. Toujours domicilié à Feluy,
Gérard Joseph Lairein épouse Marie Thérèse Pède, marchande, née et domiciliée à
Feluy, fille majeure de Louis Joseph Pède, négociant domicilié à Feluy et de
Norbertine Joseph Lechien[10].
Marie Thérèse Pède décèdera le 30 avril 1859, en sa demeure au Roeulx, rue
Verte[11].
Quant à Gérard Joseph Lairent (sic), il décède le 4 février 1881 à
Estinnes-au-Mont, en la demeure de son fils Louis, curé, rue de la Chaussée ;
il était alors âgé de 89 ans et demi, et domicilié au Roeulx[12].
Gérard
Joseph a grandi dans un environnement propice à l’apprentissage du métier
d’horloger. Son père était signalé comme maréchal-ferrant et comme serrurier. Son
beau-père, Jean-Baptiste Hauwy, était horloger.
L’horloger Gérard
Lairein n’est connu que par l’horloge de l’hôtel de ville de la commune du
Roeulx. L’hôtel de ville actuel du Roeulx
date de 1862. En 1864, le prince Emmanuel de Croÿ fait placer dans
le fronton une horloge. Son autonomie est de 8 jours et elle est dotée d’une
sonnerie des heures et demi-heures. En façade, au
premier niveau, les heures sont indiquées par des chiffres romains, de I à XII,
sur un cadran d’horloge de forme circulaire. Dans la grande salle de l’étage,
on peut remarquer le mécanisme de l’horloge ; celui-ci porte une plaque
portant l’inscription gravée : « Cette horloge a été construite
par Gérard Lairein, horloger mécanicien d’après les dessins et sous le conduite
de Prince Emmanuel de Croÿ qui l’a fait placer ici en 1864 »[13].
En
dehors de l’horloge de l’hôtel de ville du Rœulx, ses autres réalisations sont
inconnues. Mais comme il a été domicilié successivement à Feluy (1813), à
Houdeng-Gœgnies (1817), à Houdeng-Aimeries (1826, 1831, 1841), puis au Rœulx
(depuis au moins 1854), il est fort probable qu’il ait œuvré à la construction
ou à l’entretien d’horloges monumentales dans des communes voisines (Feluy,
Ecaussinnes, Ronquières, Seneffe, Binche, Estinnes, …).
Rappelons
qu’à l’époque de la construction de l’horloge de l’hôtel de ville du Rœulx, il
était déjà âgé de plus de septante ans et donc en fin de carrière. Il est
également possible que Gérard Joseph Lairein ait initié François Losson
à l’horlogerie. Ce François Losson est connu comme constructeur de l’horloge de
l’église Saint-Nicolas du Roeulx, selon la plaque datée 1873 apposée sur
l’horloge[14].
Trois
enfants sont issus du couple formé par l’horloger Gérard Lairein et
Marie Thérèse Pède : Léocadie Thérèse, Louis François et Jules
Gérard.
.Léocadie
Thérèse Lairein, modiste
Elle
est l’ainée des trois enfants de l’horloger Gérard Joseph Lairein et
naît à Houdeng-Gœgnies le 28 octobre 1817.
L’acte de naissance précise bien que son père se prénomme Gérard (Lairin
c’est de cette manière que le nom est transcrit par l’officier d’état
civil ; c’est aussi de cette manière que signe le père), est âgé de 28 ans
et horloger de profession, domicilié à
« Gougnies-Houdeng ». Les témoins ont été Nicolas Joseph
Mercier, 58 ans, horloger
et Ferdinand Michel, 28 ans, instituteur primaire, tous deux domiciliés à
« Gougnies-Houdeng ».
Le
13 octobre 1841, Léocadie Thérèse
Lairein épouse à Houdeng-Aimeries (où sont alors domiciliés ses parents),
Pierre Adolphe Plisnier (âgé de 21 ans, commis voyageur, né au Rœulx, le 1er
octobre 1820, fils majeur de Philippe, décédé au Rœulx, le 23 mai 1832 et de
Marie - (illisible) Perin, aussi décédée au Rœulx, le 4 janvier 1826). Selon
l’acte de mariage, Léocadie exerce la profession de modiste.[17].
Les
témoins sont Alfred Piérard, 23 ans, commis voyageur, domicilié au Rœulx ;
Pierre Monoyer, 31 ans, pharmacien ; Jean Joseph Mainy, 39 ans,
cabaretier ; Jean Baptiste Roland, 65 ans, cabaretier.
Veuve
de Pierre Adolphe Plisnier (décédé à Anvers le 20 septembre 1878 ; en son
vivant, contrôleur au chemin de fer)[18], Léocadie décède à son
domicile de la Leopoldstraat, 104, à Malines le 5 juin 1887. Le décès est
déclaré par son fils Pierre, 43 ans, contrôleur aux chemins de fer de l’Etat,
domicilié à Malines.
Louis
François Lairein
Il
est né à Houdeng-Aimeries, le 7 février 1826, fils de Gérard Lairein, 35
ans, horloger et de Marie Thérèse Pède[19]. C’est ce Louis
Lairein, curé des Estinnes, qui déclare le décès de son père,
l’horloger. Curé d’Estinnes-au-Mont, Louis Lairein a aussi été archéologue et
numismate amateur[20].
Comme archéologue, il entreprend des fouilles dans les villages environnants de
sa commune (Haulchin, Waudrez, Vellereille-le-Sec) et publie les résultats de
ses recherches[21].
C’est à ce titre qu’il a été membre du Cercle d’histoire de Mons, section de
la Commission permanente des Fouilles. Théophile Lejeune ne tarit pas
d’éloges : « Notre estimable collègue M. Lairein, curé
d'Estinnes-au-Mont, dont le zèle pour la recherche de nos antiquités nationales
mérite les plus grands éloges, possède dans ses collections un morceau notable
d'une meule de moulin à bras et d'autres débris curieux qu'il a recueillis sur
l'emplacement de la villa du Mont-des-Bergers »[22].
L’abbé
Louis Lairein décède le 19 mai 1893, en sa demeure de la rue Fétis, 31,
à Mons[23].
Son mobilier et sa riche bibliothèque, composée d’environ 9000 volumes, sont
mis en vente par les soins du notaire Emile-Prosper Lestrate[24] :
Nombre
d’objets issus des fouilles et collections de l’abbé Lairein ont été acquis par
le comte Louis Cavens[25],
puis légués : « Une partie des collections de Louis Lairein est venue
enrichir la section d’ethnographie ancienne des Musées royaux du Cinquantenaire.
L'acquisition de la collection de feu l'abbé Lairein, des achats isolés,
ainsi que des fouilles heureuses, sont venus accroître, dans une proportion
notable, le fond belgo-romain des Musées du Cinquantenaire. Elle se compose
d'objets recueillis presque entièrement dans la province de Hainaut »[26].
La
bibliothèque de l’abbé Louis Lairein a donné lieu à la rédaction d’un
catalogue[27],
comportant 1725 lots, principalement des ouvrages religieux, mis en vente les
25, 26 et 27 juillet 1893 (la veille, 24 juillet, étaient mis en vente le
mobilier, ainsi qu’un grand nombre de tableaux, gravures et sculptures).
La
bibliothèque contenait principalement des ouvrages religieux, mais aussi des
ouvrages de sciences (astronomie, chimie, géologie, paléontologie, histoire
naturelle : lots 1193 à 1260), des biographies (lots 1338 à 1407), des
chartes, coutumes, archives de la Belgique (lots 1408 à 1487) ; médecins
et divers (lots 1526 à 1566), d’archéologie (lots 1567 à 1630).
Jules Gérard Lairein,
fabricant et marchand de fleurs artificielles
Jules
Gérard est le cadet de la famille, naît le 9 février 1831 à Houdeng-Aimeries, fils
de Gérard Joseph Lairein, horloger et Marie Thérèse Petre (sic, pour Pède).
D’abord
employé à Bruxelles (1851), il a été rapidement à la tête d’une fabrique et
d’un commerce florissants de fleurs artificielles, initiés vers 1851 par sa
future épouse, Marie Victoire Adèle Lobel.
Elle associe son mari vers 1856.
La
carte porcelaine est datée de ca. 1866 – 1876 (AVB/ASB CI, N-3162)
Suite
au décès prématuré de celui-ci
(9 mai 1879), elle reste seule à la tête de la boutique pendant quelques
années. Elle sera même parée du titre de fournisseur breveté de la Cour de
Hollande (1881)[4]. La
relève sera assurée par son fils Jules Charles Dominique. Elle-même
décèdera après le 1er décembre 1910.
Jules Charles Dominique Lairein, fabricant de fleurs
artificielles
Il naît à
Bruxelles le 9 octobre 1855, fils de Jules Gérard Lairein et Marie Victoire
Adèle Lobel.
Suite au décès de son père, il est initié à la fabrication de fleurs
artificielles, puis tient le commerce en association avec sa mère pendant une
dizaine d’années.
Jules Lairein (fils), négociant-fabricant (de fleurs artificielles), établi
40, rue de la Montagne, à Bruxelles, figure parmi les membres de la Société
belge d’études coloniales, dès la fondation de celle-ci
Il
devait avoir noué des relations commerciales avec des fournisseurs de
Constantinople, car il est mentionné dans un annuaire commercial majeur :
« Fleurs artificielles, Belgique, Bruxelles : Lairein Jules ».
Il était d’ailleurs le seul représentant belge de cette industrie artisanale.
En 1912, Jules
Lairein cède son commerce à Louis Jean Verdeyen.
L’enseigne devait jouir d’une excellente réputation puisque la référence à la
Maison Lairein sera conservée par les successeurs (Louis Verdeyen, puis
son fils Felix Henri) jusqu’en 1950 :
Almanach du Commerce et de l’Industrie, 1950,
rubrique « fleurs artificielles, feuillages et plumes,
fabricants »
Annexe
: Jean-Baptiste et Marie Joseph Hauwy
Acte de
décès de Marie Joseph Hauwy, épouse de Gérard Lairein
« Mairie de
Feluy, arrondissement communal de Charleroy »
« Du
quatorzième jour du mois de frimaire, l’an douze de la République
française »
« Acte de
décès de Marie Joseph Houwy (Hauwy), épouse de Gérard Lairain, décédée le
treize du courant [5 décembre 1803], à huit heures du soir, profession de
fileuse, âgée de quarante-sept ans, née à Feluy, département de Jemmappes,
demeurant audit Feluy, fille de feu Jean-Baptiste Houwy et de feue Thérèse
Remiens »
« Sur la
déclaration à moi faite par le citoyen Jean-Baptiste Charles, demeurant à
Feluy, profession de tailleur de pierres, qui a dit être beau-frère de la
défunte et par le citoyen Nicolas Jaucet, demeurant audit lieu, profession
aussi de tailleur de pierres, qui a dit être voisin de la défunte »
(Feluy, registre
des actes D, 1797-1866)
Acte de décès de
Jean-Baptiste Houwy (Hauwy) daté du 10 prairial an 9 (30 mai 1801)
« Arrondissement
communal de Charleroi »
« Du dix
prairial l’an neuf de la République française »
« Acte de
décès de Jean-Baptiste Houwy, décédé ce jourd’hui, à deux heures du matin, âgé
de septante-six ans, né à Feluy, département de Jemmappes, y demeurant, fils de
feus Martin Houwy et de Marie Josèphe Wilmotte »
« Sur la
déclaration à moi faite par le citoyen Gérard Lairein, demeurant à Feluy,
profession de maréchal et le citoyen Guillaume Bourdon, demeurant aussi à
Feluy, profession de maréchal, tous deux amis du défunt et ont signé »
(Feluy, registre
des actes D, 1797-1866)
jpdecaluwe@gmail.com
Toute reproduction, intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce
soit, faite sans le consentement des propriétaires de l’œuvre et des Archives
de La Ville de Bruxelles, est illicite.
Annuaire
oriental du commerce, de l’industrie, de l’administration et de la magistrature :
Edité par Cervati Frères et Cie, à Constantinople : 1891, p. 1062
A Bruxelles, (registre D, 1879, acte N° 2180, 11 mai 1879
Almanach du
Commerce et de l’Industrie, 1881 : « Lairein, veuve,
fournisseur breveté de S.M. le Roi des Pays-Bas, rue de la Montagne, 40 et
Lairein J., fils, fabrique de feuillages en tous genres, rue des
Longs-Chariots, 19 »
Bruxelles,
registre N, 1855, acte N° 4033, 10 octobre 1855 (déclarants Dominique
Lobel, grand-père, marchand, 76 ans ; Hilaire Lubeke, employé, 22 ans et
Jean-Baptiste Simons, accoucheur, 35 ans )
Jean Ramlot, « La passion d’un Prince.
Un atelier d’horlogerie monumentale au château du Roeulx », dans Le Bulletin Campanaire, 2021/1, n° 102,
p. 32-39
Jean-Pierre De Caluwé, Fabricants de fleurs
artificielles et plumassiers bruxellois (1800-1870). Précédé d’une introduction
historique (données non publiées)
Feluy, registre M, 1784-1791, 7 août 1787.
L’acte de mariage ne précise pas les noms et prénoms des parents
Feluy, registres
paroissiaux B, 1780-1794
Feluy, registres
paroissiaux B, 1780-1794
Feluy, registre
NMD 1797-1830, acte du 19 août 1813
Le Roeulx, registre 1838-1870, acte N° 14 du
1er mai 1859
Estinnes-au-Mont,
reg. D, 1881-1900, acte N° 9, 4 février 1881
Gérard Bavay, Charles Friart, « L’hôtel de ville du Rœulx », dans G. Bavay (éd.)., Hôtels de ville et
maisons communales en Hainaut du Moyen Age à nos jours. Mouscron,
Monographie Hannonia, 1995, p. 147
Jean Ramlot, « La passion d’un Prince… »,
op. cit.
Houdeng-Gœgnies,
registre N 1811-1825, acte du 29 octobre 1817
Houdeng-Aimeries,
registre M, 1797-1850
Décès survenu le
5 juin 1887 à Malines, à son domicile de la rue Léopold, 104 (Family Search,
acte de décès N° 664, 6 juin 1887. Consulté le 17 décembre 2021
Houdeng-Aimeries,
registre N, 1797-1846, acte N° 8, 8 février 1826
Louis Lairein, « Le denier des Estinnes
a-t-il existé ? » dans Revue belge de Numismatique, 1875, t. 31, p.
313-315.
Louis Lairein, « Découvertes à Peissant, aux Estinnes et à Haulchin », dans Annales du Cercle Archéologique de Mons
(ACAM), 1875, t. 12, p. 529-534 ; « Découvertes d'antiques, aux Estinnes et à Waudrez »., dans ACAM, 1875, t. 12, p. 377-383 ;
« Lettre concernant des fouilles faites à Estinnes-au-Mont et à
Vellereille-le-Sec », dans ACAM, 1877, t. 14, p. 389-390
Théophile Lejeune, « Histoire et
Archéologie. Les Estinnes », dans ACAM, 1875, t. 12, p. 20, n.1
Sur le comte
Louis Cavens, voir Janette LEFRANCQ., « Le comte Louis Cavens (1850-1940)»,
dans Liber Memorialis 1835-1985, Bruxelles, Musées royaux d’Art et
d’Histoire, 1985, p. 89-98 ; A. DUCHESNE, « Louis Cavens », dans Biographie
nationale, Bruxelles, Académie royale des Sciences, des Lettres et des
Beaux-Arts, XXXIII, 1965, col. 153. et ss. ; Catherine Gauthier, « Aux origines des
collections du Musée de la Ville. Le cas de deux mécènes, Louis Cavens et Jules
Vandevoorde », dans Cahiers Bruxellois, 2016/1 (t. XLVIII), p.
185-206
Alfred de Loë (baron - ; 1858-1947 ;
archéologue, conservateur en chef adjoint aux Musées royaux du Cinquantenaire),
« Les accroissements de la section d’ethnographie ancienne des Musées
royaux du Cinquantenaire, en 1895 et en 1896 », dans Bulletin des
Commissions Royales d’Art et d’Archéologie, Bruxelles, 1900, t. 39, p. 91,
92, 96, 101, 107, 108
Emile-Prosper Lestrate (notaire), Catalogue de livres anciens
et modernes, gravures, objets de collection, etc., provenant de la Bibliothèque
de feu M. l’abbé Lairein, curé d’Estinnes-au-Mont, Mons,
Dequesne-Masquillier et fils, 1893, 85 p.