LA MAISON DU PEUPLE DE FELUY,( Activités )
Alain GRAUX
L’UNION FELUYSIENNE S.C.
C’est le 21 février
1909 que fut créée la société coopérative L’Union
Feluysienne. La société a pour buts :
- D’acheter des denrées alimentaires et
autres objets de consommation et de les revendre au comptant.
- De fabriquer au besoin ces objets.
- De créer ou d’entretenir des œuvres
pour favoriser le développement de l’instruction et de l’éducation de ses
membres.
La société a son
siège à la Maison du Peuple de Feluy, sa durée est de 30 ans à partir du
1-3-1909, elle est affiliée au Parti ouvrier belge et à la Fédération des
sociétés coopératives belges.
Le capital social
est illimité, son minimum est fixé à 500 fr. et constitué par les fondateurs de
la société qui ont souscrit 65 parts.
Lors de la
fondation de la société, un conseil d’administration est nommé (pour deux ans,
renouvelables par moitié chaque année), il est composé de : Omer Antoine,
Oswald Bataille, Remy Bauduin, Arthur Colinet, Henri Delbruyère, Léopold
Debelle, Raymond Denis, Jules Lebrun, Arthur Legrand, Frédéric Moriau, Henri
Favresse, Fernand Rondeau, Pulchéri Vanmosuinck.
Sont nommés
commissaires : Raoul Charles, Achille Denis, Camille Marcille
C’est cette société
qui acheta la Maison du Peuple à Octave Petit, en mars 1909.
L’UNION FELUYSIENNE A.S.B.L.
Le 3-10-1934, par
acte sous seing privé entre Léandre Charlier, tailleur de pierre ;
Joseph Henneau, boulanger ; Louis Martin, métallurgiste ; Auguste
Berlanger, tailleur de pierre ; Omer Vanmousukel, métallurgiste ;
Roger Meurice, dessinateur ; Omer Antoine, boulanger ; Marcel
Desmonds, employé ; Arthur Henneau, brasseur et l’Union des coopératives,
ayant son siège à La Louvière représentée par son directeur Florent Vienne, il
a été convenu de constituer entre eux et toutes les personnes qui viendront à
en faire partie dans la suite, une ASBL ayant pour dénomination « Union
Feluysienne ASBL »
L’association a
pour objet d’encourager les œuvres d’éducation morale, physique, artistique,
philosophique etc. de la classe ouvrière et de leur procurer les possibilités
de se développer.
A cet objet se
rattachent spécialement :
- L’organisation d’une manière
permanente, régulière ou périodique, de fêtes, spectacles, représentations
musicales, artistiques, théâtrales, littéraires, cinématographiques, de
fancy-fair, fêtes foraines, soirées dansantes, manifestations sportives,
etc.
Tous ces spectacles, représentations
ou divertissements quelconques auront un caractère nettement accusé d’éducation
populaire exclusif de tout but de lucre.
Ils s’appliqueront à l’étude et à la
vulgarisation de l’art musical ou vocal, à la pratique des sports ou de la
gymnastique, et procureront en même temps des récréations saines, agréables et
instructives.
- Toutes opérations quelconques de
nature à réaliser l’objet principal, à l’étendre ou à le favoriser, et
notamment : l’achat, la construction, la location et l’entretien de
salles de fêtes, de terrains, parcs publics, halls, immeubles quelconques
tels que : débits de boissons, pâtisseries, restaurants, etc. ;
l’acquisition d’appareils de gymnastique, matériel sportif, construction
d’un bassin de natation, achat d’accessoires de théâtre, collections
scientifiques, méthodes et instruments de musique, etc.
- Elle pourra posséder, soit en
jouissance, soit en propriété, tous immeubles nécessaires à la réalisation
de son objet.
Le capital social
est illimité, il est formé des droits d’entrées versés par les associés (20
fr.) et des dons, legs ou subsides qui pourront être consentis à l’association.
Sont nommés pour la
1ère fois administrateurs, Omer Antoine, Léandre Charlier, Georges
Delvaux, Joseph Henneau, Louis Martin, Roger Meurice et Omer Vanmousuckel.
Le comité exécutif
est composé de Léandre Charlier, Joseph Henneau, Louis Martin, Roger Meurice et
Omer Vanmousuckel,.
Les commissaires
sont Auguste Berlanger, Marcel Desmonds et Arthur Henneau.
Au cours du temps, les comités organisateurs se succédèrent.
Avant
1968 sont administrateurs: Max Badot, Joseph Dubois, Edgard et Marcel
Denis, Alexandre Hecquet Joseph Henneau, Walter Henneau, Roger Meurice et
Raymond Tricot.
Lors de l’assemblée générale du 12-9-1968, sont nommés administrateurs : Germain Bauduin, employé ; Lucien Debelle, pensionné ; Gaston Declève, employé ; Edgard Faque, instituteur en chef ; Fernand Leclercq, employé ; Jacques Lorez, dessinateur ; Jean Theys, pharmacien ; Georges Verly, agent technique ; Adelin Verly, employé et Maurice Vlassenbroeck, employé. Ils sont tous membres du comité exécutif hormis G. Bauduin, L. Debelle, G. Declève et F. Leclercq qui sont nommés commissaires.
Les membres du
comité exécutif sont G. Declève, M. Henneau, F. Leclercq, J.Theys, G. Verly et
M. Vlassenbroeck. Les commissaires sont
G. Bauduin, L. Debelle et J. Lorez.
Germain Bauduin,
employé ; Gaston Declève, employé, Delbruyère Jean, employé ; Fernand
Leclercq, retraité ; Yves Lerminiaux, instituteur ; Daniel Lhoir,
employé ; Reumont Didier, employé ; Jean Theys, pharmacien ;
Jeannine Vlassenbroeck, ménagère et Maurice Vlassenbroeck, retraité. Tous
font partie du comité directeur, sauf G. Bauduin,, J. Theys et J. Vlassenbroeck qui sont nommés commissaires.
A côté des deux
sociétés de secours mutuels créées en 1879, l’une d’inspiration patronale, La Fraternelle, et l’autre d’obédience
catholique, L’Union Ouvrière de
Sainte-Aldegonde, il fallait créer une alternative socialiste. Ce sera fait
le 4 août 1892, lorsque l’assemblée générale de la Ligue Ouvrière de Feluy crée une société de secours mutuels et de
propagande socialiste entre les ouvriers de Feluy et des environs, ayant pour
titre La Sociale.
Le comité de la
Ligue Ouvrière fut transformé en syndicat socialiste des ouvriers de Feluy. Le
président et le trésorier sont élus par l’assemblée générale et le secrétaire
par le comité.
Dès sa fondation,
le nombre des membres est important, un registre allant de 1906 à 1910 indique
157 membres (1906), 354 membres (1907), 413 membres (1908), 397 membres (1909),
322 membres (1910).
LA MUTUALITÉ
SOCIALISTE DU CENTRE
La Fédération des
mutualités du Centre socialistes du Centre a trouvé dans la Maison du Peuple de
Feluy le lieu idéal pour établir ses permanences, soucieux de garantir un
service de proximité aux affiliés.
Une synergie
établie avec la section du P.S. avait généré la formation d’un comité local
organisateur d’activités diverses et coordinateur des permanences assurées par
les percepteurs mutuellistes : notamment Robert Rondeau et Daniel Lhoir.
La section locale
des Femmes Prévoyantes Socialistes
est née en 1944, c’est la section féminine de la Mutualité Socialiste du
Centre.
Pour répondre au
souhait de la « Commission des loisirs de l’ouvrier de la province de
Hainaut » sous l’impulsion de Paul Pastur qui avait instauré la « Fête des
mères », la section feluysienne des Femmes prévoyantes socialistes
organisait chaque année un goûter - conférence lors de la fête des mères.
D’éminentes conférencières y tinrent la parole : Mme Goldstein en 1949,
Mme Emile Vandervelde en 1952, Mme Georges Bohy en 1953 et 1958.
Dès le début
Fernande Paternotte présida le comité. Les premières trésorières furent
successivement Louisa Piron, Raymonde Lefebvre et Andrée Rondeau.
Les comités
successifs ont toujours organisé de nombreuses activités : expositions,
théâtre…
Actuellement le
comité se compose de Viviane Vandy, présidente ; Claudine Debelle,
secrétaire et Monique Pigeon, trésorière. Il s’est investi au sein de la Maison
de Quartier où il développe des projets artisanaux et culturels (Transmission
du savoir notamment) et s’implique avec d’autres groupements dans des activités
culturelles diverses.
Cette organisation
des Vieux pensionnés est née après la
guerre de 1940-1945, on ne compte plus les festivités qu’elle a mises sur
pied : vente de fleurs, soirées théâtrales, goûters, conférences,
concerts, voyages, excursions, etc.
L’association fut
présidée successivement par Léanthe Charlier, Marie Brichard, Joseph Henneau,
Camille Desmonds, Joseph Dubois, Elysée Gailly, Simon Dubois et Maurice
Vlassenbroeck.
Actuellement la
dénomination a changé : Carmen Sauvage, gérante de la Maison du Peuple, a
maintenu à bout de bras, avec Claire Meulenyser, et Madeleine Valenne,
secondées par leurs familles respectives, une société de pensionnés dont les
activités furent multiples. Le groupe fonctionne toujours sous la
dénomination « La Société des Pensionnés de Feluy » avec Michel
Roland comme président, Aline Sajado comme trésorière et Dominique Janssens
comme secrétaire.
Les
pensionnés de Feluy en 1975 à l’arrière de la Maison du Peuple
Ce groupe a pris
naissance à la Maison du Peuple de Feluy en février 1986, à l’initiative de
Claudine Busquin et à un moment où la rigueur de l’hiver malmenait les
personnes en difficultés. Le groupe fut constitué d’abord par quelques
représentantes des cinq villages de l’Entité de Seneffe.
Pour Familleureux :
Jacqueline Dumeunier.
Pour Feluy :
Claudine Busquin et Claudine Delbruyère.
Pour
Petit-Rœulx-lez-Nivelles : Nicole François.
Pour Seneffe :
Jeanne de Valériola et Rose-Marie Ranica.
Le groupe s’est
élargi à Nelly De Hainaut, Claudine Bauwens ; puis à Ghislaine Scholtus et
Nadine Mertens.
Dès sa création,
il fallut récolter des fonds destinés à venir en aide aux personnes dont la
situation ne permettait pas l’aide suffisante du C.P.A.S. de l’époque. Une
collaboration fut établie avec la Maison des Jeunes et de la Culture et des
activités furent organisées :
25-10-1986 : 1ère soirée « Découvrez
l’Irlande », succès énorme.
01-01-1987 : 1ère marche ADEPS à Petit-Rœulx.
(La marche se déroula chaque année jusqu’en
1998)
11-03-1988 : 2ème soirée irlandaise, récital
d’Evelyne Manuel.
17-03-1989 : Soirée latino-américaine.
Au cours de ces
activités, bon nombre de sympathisants offriront leur aide, tels Philippe
Busquin Joseph Mabille, Freddy Taminiaux, Richard Van Damme, et bien d’autres.
Le C.P.A.S. de
Seneffe, entre-temps, avait beaucoup évolué, son rôle s’était amplifié,
l’action d’ « Opération Solidarité » s’éteignit.
Le 15 avril 2003,
le groupe décide de léguer le reste de ses avoirs à la Fondation « Les
Amis de l’Institut Bordet », en hommage à Claudine Busquin, disparue
prématurément.
L’harmonie
socialiste fut créée en 1911, elle sortait en cortège traditionnellement le
lundi de la ducasse ainsi qu’à la Sainte Cécile, un souper annuel était
organisé à cette occasion. Elle jouait concert dans le village et à
l’extérieur.
Les jeunes étaient formés au sein de
l’organisation par le chef de musique.
A partir de sa
création, les chefs de l’harmonie furent successivement Jacques Dehoux, Sadi,
Bonnange, Gustave Henneau, Emile Botte, Edmond Henneau, Raymond Tricot et
Walter Henneau.
En fin d’année, le
comité organisait un concert suivi d’une pièce de théâtre.
Les comités organisateurs
furent successivement :
1911 Charles
Oswald Fernand
Rondeau Omer Antoine
1935 Arthur
Colinet Achille
Botte Arthur
Meurice
1938 Hector
Rimez Achille
Botte Omer
Vanmousuckel
1946 Marcel
Desmond Achille Botte Marcel Denis
1947 Léon
Badot Emile
Botte Roch
Tinsy
1959 Oswald
Charles Maurice
Vlassenbroeck Marcel Loicq
1969 Edgard
Faque Walter
Henneau Raymond Tricot
1973 Robert
Abbels Walter
Henneau André Tricot
Yves
Lerminiaux
Le Cercle Dramatique de la Maison du Peuple
existait déjà vers 1907 car on y joua « Le bossu ». En 1909, il
interprète « Vidocq » et en 1912, « La goualeuse ». Pendant
la guerre 1914-1918, le cercle fusionna avec le Cercle dramatique Sainte-Aldegonde, mais les hostilités finies,
chaque groupe reprit son autonomie, le cercle socialiste prend alors la
dénomination de La Liberté feluysienne.
Tous les genres
d’interprétations sont présentés : drames, comédies françaises et
dialectales, opéras comiques, opérettes et vaudevilles.
En 1930, la Jeune Garde socialiste
s'organise et le cercle dramatique prend de nouveaux accents, il devient le
cercle dramatique "L'Avenir".
Son président est Georges Verly, à qui succède en 1936, Auguste Berlanger, le
trésorier Marcel Desmonds (futur bourgmestre), le secrétaire Roger Meurice.
Gustave Henneau, le régisseur, a sous sa
tutelle, une forte troupe de comédiens qui interpréteront une vaste gamme
d'oeuvres dramatiques et d'opérettes, entre 1930 et 1940.
Les prestations de l'harmonie socialiste de
Feluy étaient requises pour les opérettes. Lors des pièces de théâtre, un piano
accompagnait la séance, il était tenu par Mme. Lisse-Pélerin.
Citons entre autres
"Le
mariage de mademoiselle Beulemans", comédie de Jean-François Fonson et
Fernand Wicheler (15-3-1936).
Ou "Ces
dames aux chapeaux verts", comédie d'Albert Acremant, tirée du roman
de Germaine Acremant (29-10-1939)
Bien que la Belgique soit en guerre,
l’activité théâtrale continue, citons Par exemple :
"Chanson
d'amour", comédie musicale de Hugues Delormes et Léon Abric, musique
de Frantz Schubert (26-9-1943).
Le Cercle de la Maison du Peuple L'Avenir continua sans relâche ses
activités, après la guerre, il reprit la dénomination de La liberté feluysienne,
avec par exemple :
"L'Arlésienne",
opéra de Bizet (27-10-1946)
Ou "Feluy...Folie en tête",
revue d'actualité en 24 tableaux, de R. Carlès, P. Ferary, H. Fontenelle, M.
Regnier et R Rocca (5-2-1950)
Ce cercle se produisit régulièrement
jusqu’en 1951 et espaça ses prestations par la suite avec un regain vers 1958.
Le groupe théâtral s’appelle alors Le Réveil feluysien, de temps en temps le
cercle « remet çà… » :
"La tante d'Amérique"
du Feluysien José Nicaise (16-10-1955)
"La roulotte aux sortilèges",
drame (26-1-1958)
:"Boum dans la lune",
comédie (31-1-1959)
"Mon curé cherche un père",
comédie (1-2-1959)
A partir de cette date le Cercle périclita,
on chercha à le remonter en 1981 par la représentation de "C'est co toudi del gatte", comédie
wallonne, et en 1982 par la pièce wallonne "El Mahoumet".
C'étaient là les derniers soubresauts d'un
théâtre populaire local.
Créée dans les
années 20, la Centrale d’Education
Ouvrière avait son siège à la Maison du Peuple.
Elle ouvrit une
bibliothèque tenue successivement par Omer Vanmousuckel et Marcel Badot. Elle organisait des
conférences sur des sujets d’actualité ainsi que des expositions et des
dimanches récréatifs.
Elle continue ses
activités après la guerre sous la dénomination de C.L.E.O.
Le président est
alors Georges Verly, le trésorier Marcel Desmonds et le secrétaire Roger
Meurice.
Quelques activités
du C.L.E.O. après la guerre :
25-12-1946 Noël rouge, cabaret de chansons, tombola.
8-2-1947 L’éducation populaire devant les problèmes
actuels, conférence de Max Buset, député, président
du P.S.B.
25-12-1947 Noël rouge, cabaret de chansons, bal et
distribution de cougnoles.
10-7-1948
Partie récréative, cinéma.
24-2-1955 Tour
d’horizon sur les pensions, conférence d’Emile Overtus.
15-10-1955 Week-end d’étude à Mariemont.
20-10-1955
L’Europe et l’éveil des puissances de l’Asie et de l’Afrique, conférence de C. Vallée, échevin de La Louvière.
17-11-1955 La
presse, son rôle, son influence, conférence par Yvan Henry
8-11-1956 Le
problème minier, conférence par Emile Overtus, secrétaire national du
syndicat des employés.
17-12-1959 Le
Congo belge, conférence d’Ernest Glinne.
PRÉSENCE ET ACTION CULTURELLES
Continuatrice de la
Centrale d’éducation ouvrière, la section locale de Présence et actions culturelles (P.A.C.) créée en décembre 1974, ne
compte plus le nombre de manifestations culturelles qu’elle initia, projections
de films, conférences, publications de livres, manifestations culturelles
d’envergure tel « Feluy Art-Tours », expositions, visites guidées, et
tout récemment participation à la mise en place d’un réseau d’écrivains
publics.
C’est à
l’initiative du P.A.C. que fut placée la pierre commémorative de la fontaine du
Tremblement et de la statue du « Cwerleu » dans le parc de la
Maison du Peuple.
Le groupe présente
des activités culturelles susceptibles de développer l’esprit critique du
public qu’il encourage à réfléchir aux valeurs démocratiques et développe des
activités susceptibles de contrer la montée de l’extrême droite
Actuellement le
P.A.C. développe des projets en solo, ou en partenariat avec d’autres groupes
culturels et au sein de la Maison de quartier de Feluy, notamment des ateliers
artisanaux et de la « Transmission de la mémoire ». Son comité est
composé de Alain Graux, président ; Claudine Delbruyère-Debelle,
secrétaire ; Germain Bauduin, trésorier.
Cette société de tir à l’arc tire sa
dénomination de son appartenance aux sociétés de la Maison du Peuple.
Dès avant la guerre
1940-1945, les archers se réunissaient régulièrement, un tir du roi se
déroulait annuellement ainsi que des tirs lors des fêtes locales et au 1er
mai, dans la salle des fêtes. Des concours étaient organisés entre les sociétés
de tirs locales ou des rencontres entre villages.
Parfois la société,
conformément à ses statuts, décidait d’organiser un tir au profit d’un de ses
membres malade, tel le tir organisé les 11 et 12 novembre 1950 au profit de
Léon Badot. Celui-ci remercia l’association mais se désista au profit de
l’Assistance publique et le produit de la vente de cartes fut versé à cette
œuvre.
La société était
placée sous la présidence d’honneur de Fernand Agneesens. Le comité était
composé d’Arthur Meurice, Alphonse Balsa et Louis Hiernaux.
La section locale
de la Fédération Ouvrière de Balle Pelote s’appelait La Pelote rouge. Elle fut créée en 1928 et vécut avec des hauts et
des bas grâce à la présence de fortes équipes qui furent parfois championnes de
Belgique de cette fédération.
Equipes
1928 Gaston Baudoux, Georges Boileau, Roger
Charlier, Marcel Debelle et Roger Meurice.
1930 Georges
Boileau, Gaston Dumeunier, Georges Gailly, Roger Meurice et Georges Stevens.
1934 Lucien
Debelle, Georges Gailly, Roger Meurice, Georges Stevins, et Raoul Thomas.
1950 Lucien Aigrisse, Marcel Aigrisse, Marcel
Denis, Maurice Fontaine, et René Goffi.
Reprise en 1963,
l’équipe devint championne de Belgique
1964 Jacques Delvaux, José Fontaine, Gérard
Garitte, Maurice Lambiotte, et André Meurice.
Cette société fut
créée en 1922, elle n’atteignit pas les années 30.
Elle fut toutefois
florissante sous la direction de M. Vitoux, de Seneffe. Une cinquantaine de
membres suivit ses activités. Elle effectua parfois des prestations à
l’extérieur, comme à Carnières et Chapelle-lez-Herlaimont.
SOCIÉTÉ COLOMBOPHILE
Aucun élément ne nous est parvenu concernant
ce cercle.
LE BILLARD CLUB FELUYSIEN
Ce club fut fondé en
1970. Son comité était présidé par René Wallemme, il comportait :
Comme président
d’honneur : Raymond Florent.
vice-président : Michel Roland.
Secrétaire : Jean-Claude Deprez.
Trésorier : Georges Roland.
Membres : Gérard Berest, Jean-Claude Berest, Alain Denayer, Claude
Denis, Robert Derideau, Dewier Gaston , Freddy Houtekeite, Jean-Pierre
Marcil, Willy Tinsy, Jean-Claude Van Hoolandt, Jacques Wauty.
Ce club enthousiaste fut trois fois champion du Hainaut, mais se
disloqua en 1982.
JEUNESSE
JEUNE GARDE SOCIALISTE (J.G.S.)
Née en 1908, la
section locale de la Jeune Garde
Socialiste organisa de nombreuses activités : soirées théâtrales au
profit des écoles officielles, goûters de Noël, bals, voyages, ainsi que des
conférences.
Elle participait aux grandes manifestations
qu’organisait le parti socialiste.
Président Secrétaire
Trésorier
1935 A.
Berlanger, R. Meurice M. Desmonds
1936 O.
Vanmousuckel R. Meurice M. Desmonds
Une section de la J.G.S. s’occupait du Basket-ball. Les rencontres se déroulaient dans le parc de la Maison du Peuple.
CINÉ FELUY
Vers 1950, Jules
Hubert, habitant Bruxelles, prospecte la région afin de trouver une salle pour
y installer un cinéma. Il s’arrêta à la Maison du Peuple de Feluy et prit des
contacts qui aboutirent avec l’ASBL l’Union Feluysienne dont le président était
alors Alexandre Hecquet.
Les séances
cinématographiques commencèrent avec comme premier opérateur Jules Hubert.
Celui-ci céda ensuite sa place à d’autres opérateurs pour des raisons
professionnelles, successivement à : Georges Coche, Albert Croiseau,
Armand Sauvage, Walter Henneau et Jean Praet.
La cheville
ouvrière de l’organisation était Roger Meurice. Jules Royer, par affichage dans
la localité, se chargeait une fois par semaine de la partie publicitaire des
films.
Pour améliorer la
sonorisation, qui au début était insuffisante, un nouveau plafond fut installé
dans la salle par des bénévoles. Les travaux se réalisaient en soirée, parfois
très tard. Y participèrent : Armand Sauvage, Marcel Denis, Raoul Hainaut,
Walter Henneau, Roger Meurice, Jean Remy et Fernand Wauters.
L’écran normal fut
aussi remplacé par un large écran. Le premier film en cinémascope fut « La
Tunique ».
Cette activité se
donnait le vendredi, le samedi soir et le dimanche après-midi et en soirée.
Elle se termina vers 1966 à cause de la diminution de spectateurs devenus plus
rares à cause de l’apparition de la télévision.
TÉLÉ-CLUB
Vers 1955-1957, à
l’avènement de la télévision, Roger Meurice créa un club d’amateurs du petit
écran.
Quelques membres
connus : Herman Delbruyère, Mariette Joye, Marcel Loicq, Marc Payen, Henri
Semal, Arthur Wathelet.
DIVERS
CERCLE DES COMBATTANTS SOCIALISTES
Un Cercle des combattants et ex-militaires
socialistes pour les communes de Feluy et Arquennes existait à la Maison du
Peuple, entre les deux guerres mondiales. Seul subsiste le drapeau de cette
association, sur lequel est représenté un soldat au fusil brisé.
LE CERCLE HORTICOLE ET DE PETIT ELEVAGE
Le Cercle horticole et de petit élevage a
été fondé le 1er janvier 1922. Dès sa première année, une centaine
de membres y adhéraient déjà, il atteignit 330 membres en 1930 et 436 membres
en 1942.
Le comité était
composé comme suit :
Président d’honneur : Delbruyère Henri (1922)
Présidents :
Daubie Fernand (1922-1953)
Debelle
Lucien (1985)
Tilman Léon (1953-1974)
Debelle Lucien (1974-1986)
Delferrière Lucienne (1986-2000)
Peltier Roger (2000-2004)
Secrétaires : Bayot Bénoni
(1922-1940)
Trésoriers : Decaluwé Léonard (1922-1940)
Meurice
Roger (1940-1985)
Scarcé Raymond (1936-1945)
Peltier
Roger (1985-2004)
Meurice Roger (1945-1985)
Hiernaux Madeleine (1985-1991)
Dusépulcre Marcel (1991-2004)
Chaque année des excursions furent organisées, ainsi que des expositions d’horticulture et de petit élevage.
La société
participait annuellement au concours « Le Hainaut fleuri ».
Le cercle organise
des conférences afin d’instruire ses membres sur tous les sujets d’intérêt
horticole, nous en avons choisi une sélection :
La taille des
arbres (1947), le Hainaut fleuri (1947) ; le chrysanthème et le Hainaut
Fleuri (1950) ; l’aviculture (1951) ; la culture maraîchère
(1951) ; pour un beau jardin d’été (1951) ; figures du Hainaut
pittoresque (1951) ; conseils en arboriculture (1952) ; cuniculture
(1952) ; la basse-cour (1953) ; les graines (1953) ; Berne
capitale fleurie de la Suisse (1953) ; plantation des arbres fruitiers
(1953) ; travaux du mois (1954) ; concours de jardins
(1954) ;horticulture (1955) ; l’apiculture (1955) ; la revue des
travaux (1955) ; la culture maraîchère (1956) ; au potager
(1956) ; la valeur nutritive des légumes (1957) ; l’alimentation
rationnelle des volailles (1958) ; soyons prêts pour le printemps
(1959) ; les plantes d’appartement (1959) ; l’arboriculture en
général (1960), etc.
Des ventes de
chrysanthèmes lors de la Toussaint et les commandes de semences étaient
attendues par un grand nombre d’adeptes, chaque année.
Malheureusement,
les réunions ne rassemblaient plus assez de membres. Le cercle cessa ses
activités à le 31-12-2004, par faute de relève parmi les membres du comité.
LES ARSOUYES
La société
carnavalesque et burlesque Les Arsouyes
est née de l’idée qu’il n’y avait rien pour s’amuser en dehors des ducasses. Sa
devise était en 1935 « S’amuser à bon marché » et devint en 1938
« S’amuser, rire, chanter, réunis en une grande famille d’Arsouyes »
C’est en 1935
qu’eurent lieu les premières festivités carnavalesques et la construction d’un
géant qu’on appellera « L’Cwerleu ». En 1936, le carnaval vécut le
mariage du Cwerleu qui se fit devant les autorités communales, la fiancée se
nomme « Bebelle ». Les fêtes de 1937 virent la naissance d’un fils de
nos deux géants, « Devrize », que les gens appelleront aussi
« Nonoche ». Toutes ces festivités furent l’objet de mille facéties
où tout le monde se masque.
Les Arsouyes
organisent des bals, tel le bal parfumé du 11-11-1938 où tout le monde se
présente en sabots.
1938 vit aussi la naissance de la « fanfare en carton » dirigée par Ernest Praet et qui se distingua particulièrement lors de la ducasse de la commune libre du Trichon. Les mirlitons des musiciens avaient
été fabriqués par
Omer Vanmousukel, ils jouaient la chanson « Allons donc toujours
d’aplomb, voici la fanfare en carton ».
Les Arsouyes
organisèrent les festivités du lætaré jusqu’en 1966, avec une interruption
pendant la guerre 1940-1945.
Chaque année, un
bal du printemps vit des variantes à son programme :
1948, bal avec
rondeau funèbre de carnaval à minuit.
1952, bal « al
grosse viole » électrique.
1953, bal renversé.
1955, bal travesti
du poisson d’avril, etc.
Le comité fondateur
était formé de F. Havaux, président ; Ernest Praet, directeur ; Roger
Meurice, secrétaire ; Marcel Denis, trésorier (1939) ; les membres
étaient M. Seutin, S. Berlanger, M. Badot, R. Tinsy.
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