jeudi 5 novembre 2020

Les fêtes du centenaire de l'indépendance à Arquennes

 

LES FÊTES DU CENTENAIRE DE L’INDÉPENDANCE A ARQUENNES

                                                                                                          Alain GRAUX                                                                                                                                            

Le dimanche 15 juin 1930 eurent lieu les festivités commémorant le centenaire de l’Indépendance de la Belgique. Elles commencèrent à 9 heures et demi par une grande messe célébrée pour les combattants de 1830 et de 1914-1918 ; suivie d’un Te Deum.

A 10 heures et demi eut lieu sur la grand-place l’inauguration de l’arbre du Centenaire accompagnée du discours du bourgmestre et du président des combattants. La cérémonie est soutenue par les chants de la chorale.

A 11 heures, l’assemblée s’en vint alors au cimetière où sera déposées des fleurs sur la tombe du dernier combattant de la Révolution de 1830, Philippe Demoulin et sur celle des combattants de 1914-1918.

A 11 heures et demi eut lieu à l’école gardienne la remise de la coupe du Centenaire au Cercle horticole et de petit élevage « L’Espoir ».

L’après-midi, la réception des sociétés de musique étrangères à la commune eut lieu à la gare de Feluy-Arquennes et la formation d’un cortège

 Un cortège partant de la gare parcourut les rues de la Station, la Grand-place, la place Mathy, le quartier de la Fontaine, la rue de Bon Conseil, la chaussée de Nivelles, la rue de Chèvremont, pour revenir sur la Grand-place.

Il était composé de :

-          La Police

-          Les Ecuyers de Notre-dame de Bon Conseil

-          La Société Royale « Les Archers de Saint-Sébastien » d’Arquennes

-          La société de tir à l’arc à la perche horizontale « Arquennes Station »

-          La Fanfare Royale « L’union Ouvrière » de Seneffe

-          Le groupe des garçons de l’école

-          La société de Secours Mutuels « Saint-Joseph »

-          Le Cercle Horticole et de petit élevage « L’Espoir »

-          Le groupe des filles de l’école

-          La société de musique locale « Les Volontaires »

-                      Le groupe de la société du jeu de balle « L’Espoir »

-          Les demoiselles du cours de coupe

-          Les sociétaires du cercle dramatique « plaisir et Charité »

-          Les membres du cercle « Les Enfants de Bon Conseil »

-          Le groupe de la société colombophile « La Colombe Joyeuse »

-          La société de musique « L’Harmonie de La Hestre »

-          La voiture des enfants du dernier Combattant de 1830 (Philippe Demoulin)

-          La voiture des institutrices pensionnées

-          L’amicale des Anciens Combattants

-          L’Administration communale et le comité des fêtes

 A l’issue du cortège, eut lieu une remise des médailles du souvenir à la formation du groupe des délégués de chaque société participante (Drapeau et deux délégués par société).

 A 16 heures, sur la Grand-place a eu lieu une fête de gymnastique par les élèves des écoles

Au programme on pouvait voir :

-          Entrée (Filles et garçons)

-          Cantate « La Liberté »

Filles

-          Pas de deux – Battements

-          Moulins

-          Exercices de grâce

-          Ronde enfantine : « Mon chez Nous »

-          Gavotte

-          Ronde des petits enfants belges (école gardienne)

-          Exercices avec guirlandes


      Garçons

-          Marche avec mouvements d’ensemble

-          Le Drapeau

-          Apothéose « Salut au Drapeau »




Un Lâcher monstre de pigeons voyageurs précéda l’allocution du président de l’amicale des Anciens Combattants

 A 18 heures, commença une grande audition musicale donnée par l’Harmonie de La Hestre dirigée par Victor Hennaut

Son répertoire comprenait :

Une Marche commémorative, de Paul Gilson

Une Suite orientale, de François Popy

Une Fantaisie sur « Les contes d’Offman », d’Offenbach

Un divertissement oriental « Egyptia » de F. Popy

L’ouverture « La fête des chasseurs », de Von Reithmeyer

Suivie par la Fanfare Royale « Union Ouvrière » de Seneffe, dirigée par Albert Frêteur. A son programme il y avait :

Une Marche orientale, d’Albert Frêteur

Une polka pour piston « La Bouarde » d’Albert Frêteur, par le soliste Marcelin Hecq

Une fantaisie tirée de « Tanhauser », de Wagner

Une schottich originale « La Jolie villageoise », de Martin, par le soliste

Une fantaisie tirée de « Aïda », de Verdi

Le concert se termine par l’ouverture de la « Muette de Portici », d’Aubert.

 

A 21 heures, eut lieu l’illumination de la Grand-place, la journée se terminant par un bal populaire



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