HENRI MOORS
Né vers 1611, décédé le 12-6-1720 à
Bruxelles.
Conseiller et résidant de l'électeur de
Cologne.
Il acheta la seigneurie d'Arquennes par
engagère le 15 juin 1716 pour la somme de 60.000 florins
Le prince de Berghes continue à avoir
le titre de comte d'Arquennes.
En 1712, Henri Moors fait arranger la
chapelle du château d’Arquennes, car au commencement du dix-huitième siècle, le
château d'Arquennes depuis longtemps abandonné, sembla ressusciter par
l'arrivée de la famille Moors. Henry Moors et Marie Moors, son épouse en devinrent
les locataires. Ils en firent arranger une place pour la célébration des saints
mystères et firent à cette occasion incruster à la muraille une petite pierre
sur laquelle on lit encore le chronogramme suivant :
" Moors sponsaqve sVa ConseCrant DIVInitati "
Ce qui en français signifie : « Moors
et son épouse consacre ce lieu à la divinité ».
Moors ne survécut pas longtemps à
l'arrangement de cette chapelle, qui porte la date de 1719. Il mourut à
Bruxelles le 14 août 1720. Il était l’époux de Marie Moors (° Batavia, † Bruxelles 26-2-1729,
enterrée dans le chœur de l’église d’Arquennes sous une pierre ornée des armes
accolées de Sibille et de Moors). Celle-ci se remaria à Arquennes le 14 mai 1721
à Maximilien-Joseph de Sibille, écuyer, seigneur de Buisseret.
Par acte du 9-7-1721, Marie Moors avait engagé au conseiller avocat Antoine-François Charliers, en garantie de sommes dues par son époux, la terre, seigneurie et revenus de la baronnie d'Arquennes.
Le 5 septembre 1758, devant le notaire Nuewens,
de Bruxelles, renouvelle une convention entre
Ferdinand-Gaston-Joseph-Alexandre, duc de Croÿ, prince de Berghes et du
Saint-Empire, Grand d’Espagne de première classe, stipulant pour
Maximilienne-Thérèse d’Ongnies, comtesse de Coupignies, duchesse de Croÿ, d’une
part, et Gilles-Jean Moors d’autre part, relative à la seigneurie d’Arquennes,
engagée audit Moors par Dominique-Alphonse, prince de Berghes.
Gilles-Jean Moors s’est marié le 2 mai 1736 à Thérèse-Françoise Jaerens
En 1754, Gilles-Jean Moors, se mêle de prospection d’or, le seigneur d’Arquennes résidant alors à Mont-Houffalize, avait été chargé par Charles de Lorraine d'une prospection des ressources métallifères de l'Ardenne. Dans un des rapports transmis à son digne commanditaire, Moors cite: "Le nommé Houssonloge déclare une mine d'or à La Pisserotte, en terre de Luxembourg. Si Sa Majesté admet sa requéte, le baron de Goswin y fera travailler. Par une lettre du 25juillet 1754, celui-ci m'a répondu que cette mine doit être mélée d’or et d'argent... que le trou est entièrement bouché, difficiIe d'accès parmi des roches extrémement dures.".
Le contrat stipule
« Que
les meules et bassin nécessaires, pour le dit moulin à l’huille, seront tirés
de ladite carrière à faix communs, travaillés, façonnés et placés de même.
Que
l’entretien de ladite tour et moulin et de tous instruments, outils et
ustenciles y servans sera à fraix communs durant ladite association.
Que le gage ou les gages de celuy ou ceux qui
dirigera ou dirigeront ledit moulin et fera ou deront de l’huille, se payera ou
se payeront moitié par moitié… »
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