LES RUES DE
L’ENTITE DE SENEFFE[1]
Alain GRAUX
Il nous a semblé intéressant de faire connaître les toponymes donnés aux
noms de rues de notre entité. Nous n’avons pu pénétrer le mystère de certaines
dénominations remontant à plusieurs siècles, qu’il ne nous en soit pas fait
grief.
Adolphe Quetelet (Snf. Rue --)
Lambert Adolphe
Jacques Quetelet est né à Gand le 22 février
1796 et mort à Bruxelles
le 17
février
1874, est un mathématicien,
astronome,
naturaliste
et statisticien
belge,
précurseur de l'étude démographique et fondateur de l'observatoire royal de Belgique.
Poète à ses heures,
il fut membre de la Société de littérature de Bruxelles
Albert Ier (Snf. Rue --)
Rue tracée à l’emplacement de l’ancien sentier
de la Grand Auberge, précédemment dénommée rue Ernest Motte, ancien bourgmestre
de Seneffe.
Albert Ier, prince de Belgique, duc de Saxe,
prince de Saxe-Cobourg-Gotha et héritier présomptif de la couronne
belge (1905-1909)
est né à Bruxelles
le 8 avril
1875. Il
devient le troisième roi des Belges le 23
décembre
1909, après la
mort de son oncle Léopold II.
À partir de la Première Guerre mondiale, il est surnommé
le Roi Soldat ou le Roi Chevalier. Passionné d'alpinisme
et auteur de diverses ascensions importantes, il meurt dans un accident d’escalade
à Marche-les-Dames le 17
février
1934.Anciennement Vert chemin
Albert Ier (Arq. Place --)
Le roi Albert
1er rendit visite le 15 janvier 1912 à Philippe Demoulin, car
il est à cette époque le dernier combattant vivant de 1830. En souvenir de cet
événement on donna le nom du roi à cette place où le héros résidait
Alliés (Snf. Place des --)
Les Alliés de la
Première Guerre mondiale, parfois appelés Forces de l'Entente ou Triple-Entente,
désignaient la coalition formée tout au long de la Première Guerre mondiale entre plusieurs
pays contre la Triplice.
Les principaux
alliés étaient la France, l'Empire russe,
l'Empire britannique, puis en 1917 les États-Unis.
La France, la Russie et le Royaume-Uni s'engagèrent dans la Première Guerre mondiale en 1914,
Alouettes (Fmx. Rue des --)
A la Cité du Pont à la Marche à Familleureux on donna comme appellation
des rues de noms d’oiseaux.
L’alouette des champs passe volontiers inaperçue car sa livrée brunâtre
se confond avec les prés et terrains vagues. Insectes, larves, vers et
araignées constituent son ordinaire.
Ancienne Chaussée (Snf.)
L’Ancienne chaussée est un reliquat du chemin
de Nivelles à Mariemont avant la création de la chaussée de Nivelles à Bray. Il
aboutit au lieu-dit la Grande Marie
Aveau (Fmx. Rue --)
François Aveau, musicien né à Familleureux le 22 novembre 1882, décédé à
Crefeld (All.) en février 1921. Il dirigea simultanément plusieurs sociétés de
musique : l'Union ouvrière à Seneffe, Sainte-Cécile à Anderlues, les XV à Familleureux, la Fanfare de Loupoigne et la Fanfare Guyoz à Châtelet.
Baccara (Snf./Fel. Route --)
Aucun texte ancien connu ne parle de Baccara, la première mention est
située en 1810, au lieu-dit ruelle Bachara
formant une sortie du Bois de Feluy.
Baronne (Fel. Rue de la --)
Ce nom de Baronne
vient de ce que la carrière éponyme jouxte cette rue. Autrefois une partie de
cette carrière appartenait à la baronne de Hérissem.
Bête refaite (Snf. Chemin de la --)
Depuis longtemps,
les diligences qui reliaient Courcelles à Nivelles franchissaient la crête à
cet endroit. Arrivées au sommet, les bêtes fatiguées bénéficiaient d'un temps
de repos, moment d'autant mieux choisi qu'un estaminet s'était installé en
bordure de route.
Bois d’Horrues (Fel. Chemin du --)
Le Bois de Haurut s’étendait sur Ecaussinnes et Ronquières, il fut donné
en 980, à l’abbaye de Saint-Ghislain par un nommé Bernard qui s’y fit moine. En
1182, cette abbaye le céda à l’abbaye de Cambron
Dans le passé on
l’appelait chemin qui mène des « quairières
au Bois d’Haurut ».
Bois de Buisseret (Snf. Chemin du --)
Bois appartenant à l’ancienne seigneurie et
château de Buisseret, sous Seneffe.
Buisseret était un plein fief de Tyberchamps.
Bois Roulez (Snf. Rue du --)
A l’origine on
disait le « bos Reuwelet »,
déjà cité en 1431. Reuwelet paraît être un patronyme
Le Bois Roulez est
défriché. Le chemin reliait l’Origine au chemin de la Bomerée à Mhieupré, il
s’appelait également chemin Hanon
Bon Conseil (Arq. Rue de --)
Cette rue passe
devant la chapelle dédiée à Notre-Dame de Bon Conseil.
Probablement, sur
cet emplacement, il y avait déjà un sanctuaire depuis le 12ième siècle ou le
13ième siècle. En 1632, Godefroid de Berghes décida de rebâtir la chapelle. Le résultat, c'était une façade Renaissance, et une nef rectangulaire terminée par une abside à 3 pans. On y a ajouté une tour. Au fond de l'abside, l'autel de 1672 porte les armes des Princes de Berghes.
La statue miraculeuse (restaurée en 1876), taillée dans un seul bloc de chêne, représente la « Vierge à l'Enfant ». La Vierge est assise sur un siège, tenant Jésus de la main droite et lui présentant de la main gauche une grappe de raisin dont il détache un grain.
Bon-Secours (Fel. Chemin de --)
La chapelle de Notre-Dame de Bon secours donne son nom à ce chemin.
C’est la chapelle la plus spacieuse du village, elle fut agrandie en 1642 par
les soins de Toussaint Maghe et Anne Leclercq, et de nouveau en 1717 pour faire
face à l’affluence des fidèles.
Bornival (Arq. Chaussée de --)
Chemin qui mène du centre d’Arquennes au
village de Bornival
Bosquet à Picots (Snf.)
L’endroit désignait un lieu planté d’acacias.
Bosquet : petit bois. Picots :
épines
Boulouffe (Fel. Chemin --)
Autrefois drève privée
menant de la chapelle N-D. de Lorette à la ferme du Capitaine. Vers 1684, le mayeur
d’Arquennes, Mathias Boulouffe y possédait une maison.
Buisseret (Snf. Rue de --)
Rue longeant la
propriété du château de Buisseret.
Fortifié au Moyen
Age, le premier château a fait
place à une construction plus moderne du XIIIe s., En mai 1945, un violent
incendie a emporté toute la toiture, avec la magnifique charpente et la cage
d'escalier. Le château a cependant pu
être sauvé grâce au dévouement des habitants, des pompiers de La Louvière, des
Américains et des prisonniers allemands qui étaient présents.
Canadiens (Snf. Rue des --)
Dénomination donnée en 1918 en souvenir de nos
libérateurs.
Anciennement rue Jamar-Papin. Nouvelle rue, ouverte dans la
propriété de M. Jamar-Papin, partant de la place de stationnement du chemin de
fer et aboutissant à la Chaussée, en face de l’avenue du château de l’Espinette.
Canal (Snf. Rue du --)
C’est la seule rue
de l’entité de Seneffe faisant référence au canal de Charleroi à Bruxelles. Le
canal suit la vallée de la Samme. Il fut inauguré par le roi Léopold Ier le 25
septembre 1832. Il fut ouvert au trafic des bateaux de 70 tonnes, appelé alors
« canal à Chabots »
Il fut réaménagé
progressivement de 1854 à 1936 pour permettre le passage de péniches de 300
tonnes.
Carrières (Arq. Rue Des --)
Cette rue fait
référence aux nombreuses carrières qui jalonnaient le paysage d’Arquennes. Elle
débute au pont tournant d’Arquennes pour aboutir à la Chaussée de Nivelles
Centenaire (Fel. Rue du -- ; Square du --)
Le square et la rue du Centenaire rappellent le centenaire de
l’indépendance de la Belgique qui fut célébré avec pompe dans tous les
villages.
Un arbre commémoratif fut planté à cette occasion. C’est dans ce square
que fut érigé le monument à la mémoire des soldats belges de 1914-1918 et
1940-1945.
Charles Richet (Snf. Rue --)
Charles Robert Richet (26
août
1850
à Paris
- 3 décembre
1935
à Paris) est un physiologiste français,
lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine
de 1913
pour la description de l'anaphylaxie[1],
et président de 1920 à 1926 de la Société française d'eugénisme.
C’était le chemin
suivi par les convois funèbres des habitants de ce quartier, conduisant à
l’église de Seneffe et au cimetière qui l’entourait jadis.
Chèvremont (Arq. Rue de --)
Capræ mons : mont de la chèvre
.Le toponyme est déjà
attesté en 1524 dans les comptes de l’église d’ArquennesOn disait aussi tchémin dèl cache.
Claire-Haie (Fel. Chemin de la --)
Un bois se dit Haie en ancien français, Claire Haie veut donc dire
clairière, ou essartement effectué au moyen-âge
Clerbois (Fel. Chemin du --)
La première mention connue du Clerbois date de 1444, c’était une ferme
et fief appartenant à la famille le Hongre. Elle existe toujours et est
exploitée par la famille Antoine.
Combattants (Snf. Rue des --)
Cette rue pourrait
être dédiée à tous les combattants qui s’illustrèrent à Seneffe. La première
bataille de Seneffe eut lieu le 11 août 1674, opposant Français et Hollandais.
La seconde bataille de Seneffe eut lieu le 2 juillet 1794, entre les
révolutionnaires français et les troupes autrichiennes. On peut mettre aussi en
honneur les braves Senefffois qui participèrent à la révolution de 1830 et les
soldats de 1914-1918 et ceux de 1940-1945.
Antérieurement rue
du Cimetière et autrefois rue de la Haute Closure.
Combattants français (Fel. Rue des
--)
Cette rue était appelée auparavant rue du
Cimetière.
Elle commémore la mémoire des héros français
de la 32ème division d’infanterie qui tombèrent le 17 mai 1940 pour
la défense du canal de Charleroi à Bruxelles.Un monument inauguré le 2 juin 1952 fut érigé à l’entrée de la rue.
Coulette (Fel. Rue de la --)
La rue s’appelait
auparavant rue du château Scaron, du fait de l’existence de cette bâtisse à cet
endroit. La rue prit le nom de la fontaine appelée « Coule
Coulette ». Emmanuel de Lalieux y fit placer une pierre en 1848, en
souvenir d’un voyage en terre sainte au cours duquel il fut nommé chevalier du
Saint-Sépulcre
Cour de la Copenne (Arq.)
Le toponyme Copenne est le féminin de « copain »
La Copenne était un fief et ferme dont on
trouve déjà des traces au XVIe siècle.
Cour Maitre Paul (Fel.)
Ferme et bergerie appelée an wallon hamia
Bastrode, faisant face au hameau Mascaut.
Paul Hennaut, dit
Bastrode, appareilleur de carrière y habitait, d’où le nom.
Chemin allant de Seneffe à Courcelles,
anciennement chemin de Belle.
Cette rue conserve le nom du domaine de Courrière qui fut donné en fief
au XIIe siècle, par le seigneur de
Familleureux, à l’abbaye de Bonne-Espérance qui y possédait la haute, moyenne et
basse justice. Les habitants de Familleureux possédaient au bois de Courrière
un droit de fauçillage. Cette cense historique, encore en
plein essor, fut rasée en 1969, lors de l'implantation d'une raffinerie de
pétrole.
Couviche (Snf. Rue --)
Surnom d’un habitant du lieu
Cramat (P.Rx. Rue du --)
Adjectif : brûlé. Lieu brûlé par le
soleil
Crombize (Fel. Rue (de) --)
Crombize vient le
la racine néerlandaise Krom =
courbe : en ancien français, Crombin
= qui n’est pas tout droit.
Ce chemin est attesté dès le XIIIe s.
David (Fel. Ruelle --)
Elle a pris le nom d’un de ses habitants, David Lisse qui y habitait au
XVIIe siècle. Cette ruelle s’appelait aussi ruelle d’entre deux fossés. Elle a
une longueur de 411
mètres et fut pavée en 1852.
Drève du château (Snf.)
Drève du château de
Seneffe, le reliant au centre du village et aménagée sur le sentier public du
même nom
Ecaussinnes (Fel. Chemin des --)
Cette chaussée ancienne menant de Feluy à Ecaussinnes, n’a subit aucun
changement dans son tracé depuis le moyen-âge. Elle fut empierrée à partir de
1849. Elle s’étend sur 1343m sur le territoire de feluy
Ecoles (Arq. Rue des --)
L’école des filles
fut créée en 1875 dans le château d’Alcantara, et en 1868, l’entrepreneur Denayer construit les
bâtiments de l’école des garçons et la maison de logement de l’instituteur.
Les écoles
primaires mixtes « Groupe scolaire Georges Bohy » furent inaugurées
le 7 décembre 1963.
Enfer (Fel. Rue de l’--)
En général ce
toponyme se rencontre ayant servi de cimetière pour animaux, mais ici il se
rattacherait plutôt à un endroit où l’on peinait, « un enfer » pour
les ouvriers carriers.
Equipée (Fel. Rue de l’--)
On parle déjà de l’Equipée au XVIe siècle,
c’est probablement une ferme.
En 1762,
l’Impératrice Marie-Thérèse autorise la construction d’une branche de chaussée
à commencer à l’endroit nommé l’Equipée…et à finir ou joindre sous le Brabant à
la chaussée de Nivelles, on déplaça l’assiette de la route.
Etienne Philippe (Snf. Rue --)
Rappelle le nom
d’un co-feudataire du fief du Chenois, mort en 1630 ou du bailli de Tyberchamps
de 1645 à 1683
Familleureux (Fel. Chaussée de --)
La chaussée de Familleureux débute près de la place de Feluy et aboutit
à la route Baccara, autrefois elle continuait par le Tienne à Coulons pour
aboutir à la place de familleureux
Familleureux (Fmx. Place de --)
La place de Familleureux est bordée par le château féodal, ainsi que par
l’église Saint-Barthélemy, entourée de l’ancien cimetière.
Félix Laurent (Snf. Rue --)
Du nom d’un
habitant, appelé auparavant ruelle du Moulin ; relie le chemin du Rossignol
au chemin de Belle.
Ferrer (Fmx. Rue --)
Francisco Ferrer y Guardia, né le 10
janvier
1859 à Alella
et mort le 13
octobre
1909 à Barcelone,
franc-maçon
et pédagogue libertaire espagnol.
En 1909, suite aux événements de la semaine tragique à Barcelone, il est
accusé, notamment par le clergé catholique, d'en être l'un des instigateurs.
Condamné à mort par un tribunal militaire à l'issue d'une parodie de procès, il
est fusillé le 13 octobre. Son exécution provoque un important mouvement
international de protestation
François Deladrière (Arq. Avenue --)
Ancien tronçon du chemin de Feluy à Rêves
passant par le Pont de pierres.
François
Deladrière fut bourgmestre et nommé le
27-1-1896 jusqu’en 1921Il fut de nouveau bourgmestre le 28-12-1926 jusqu’en juin 1928
Le 10 juillet 1930, le conseil communal d’Arquennes décréta que cette rue deviendrait rue François Deladrière, décédé le 15 avril 1928.
Froidmont (Arq. Rue de --)
Froidmont, Froumont : Mont froid
Dans le passé,
c’était un fief d’Arquennes, enclavé dans la seigneurie de
Petit-Roeulx-lez-Nivelles. Actuellement c’est toujours une ferme.
G. Stephenson (Snf. Rue --)
George Stephenson, né en Angleterre (près de Newcastle en Angleterre)
le 9 juin
1781 et mort à Chesterfield
le 12
août
1848, est un
ingénieur britannique. Il est généralement considéré comme l'inventeur du
chemin de fer moderne.
Gare (Fmx.
Place de la --)
Station de chemin de
fer de la ligne 117 (Luttre-Braine-le-Comte).
Gaston Baudoux (Fel. Avenue --)
Gaston Baudoux est
un enfant de Feluy. Ancien bourgmestre de La Hestre. Résistant, il mourut en
déportation.
Cette rue a été
construite par des chômeurs, que l’administration communale de Feluy employa
afin de leur éviter la déportation pendant la guerre 1914-1918
Général Léman (Snf. Rue --)
Le lieutenant-général comte
Gérard Mathieu Joseph Georges Léman
est né le 8 janvier
1851 à Liège
et est mort le 17 octobre
1920 à Liège.
Commandant de la position fortifiée de Liège, il s'est
illustré lors de la bataille de Liège en août
1914, ce qui
lui a valu une reconnaissance internationale.
Anciennement rue de
l’Eglise.
Gibet (Snf. Ruelle du --)
Lieu de pendaison d’une seigneurie de haute
Justice.
A cet endroit on citait au XIVe siècle le
« vie gibet » (vieux gibet)
Gobert (Snf. Ruelle --)
Nom d’un habitant, anciennement ruelle du
Tierne de Hérimont
Longe la ferme du Grand Mahypré et conduit à
Godarville
Grand Peine (Arq. Avenue --)
Chemin menant à la
ferme de Grand-Peine, exploitation agricole connue depuis le XVIIIe siècle.
C’est un nom
fantaisiste qui évoque une grande peine, une difficulté d’acquisition ou de
mise en culture
Grand Place (Arq.)
La place d’Arquennes est bordée de belles
demeures, tel l’Alcazar, la Dave, etc.
Les fêtes du
village s’y déroulent. Une fontaine fut créée récemment, le pont tournant du
canal la jouxte. L’arbre du Centenaire y fut planté (disparu)
Dès le XVe s., on
trouve des textes parlant de la place de Feluy, il est probable que la halle de
Feluy s’y trouvait ; le pilori y était implanté. Vers 1834, on y
organisait un marché le mercredi. Les réjouissances du village s’y déroulaient,
ducasses, jeu de balle pelote, etc.
On pava la Grand-Place en 1852.
Aussi loin qu’on
remonte dans les textes ayant trait à Feluy on rencontre la Grand-rue qui
commence à la seigneurie du Croquet en venant de Familleureux et qui finit aux
environs du hameau Mascaux. Elle fut
appelée rue Joseph Wauters pendant un certain nombre d’années et a repris son
nom lors de la fusion des communes.
Gratière (Fel. Rue de la --)
Le toponyme Gratière
vient de glatière, montée, rampe, en
ancien français. La topographie du lieu le confirme.
On cite déjà la
Gratière au XVe siècle, c’était une ferme importante.
Hameau Beaufort (Snf.)
Nom d’un habitant de ce hameau
Hameau du Blanc Bonnet (Arq.)
Hameau ayant pris
le nom d’une ferme du XVIIe siècle. En 1904, les habitants du Blanc Bonnet
avaient adressé une pétition pour être rattachés à Obaix. Leur demande ne fut
pas prise en considération.
Blanc Bonnet est le surnom d’une femme.
Hameau de la Rocq (Arq.)
Hameau se trouvant à proximité du château et
seigneurie de la Rocq.
Hameau des Bois (Arq.)
Autrefois Arquennes était couvert de bois dont
ne subsiste que le bois de l’Hôpital et le bois d’Harpe, le reste a été
défriché mais les maisons ont gardé le nom de hameau des Bois
Hameau du Bois d’Harpes (Arq.)
Le bois d'Harpe,
propriété privée d'environ 40
Ha est situé à la limite nord-est du village
d'Arquennes. Ce bois était autrefois clôturé par une haie de charmes qui
subsiste encore à certains endroits à la limite du bois
Le bois de Sapins
est un toponyme récent, il désigne le bois de la Garenne, la Herdavoye (voie de
la harde) et le mont Panizel (petit poirier)
Hameau Favresse (Snf.)
Favresse : nom de famille, Ancien moulin
occupé par cette famille.
En toponymie Favresse est un champ planté de
fèves.
Hameau Mascaux (Fel.)
Dans le passé on
citait le Tierne Massau (1712) qui s’est mué en Mascaux, qui est un nom de
personne.
Hameau Pèlerin (Snf.)
Nom d’un habitant de l’endroit.
Haute (P.Rx. Rue --)
Heaume (Snf./Arq. Rue du --)
Ce chemin prit le
nom d’une ferme ayant probablement une girouette en forme de heaume. Elle est
déjà citée au XVIe siècle. C’était l’exploitation agricole la plus importante
de seneffe. Sous le régime français, elle contenait lors de la vente des biens
nationaux 82 bonniers (96 ares).
Un heaume est un
casque.
Hirondelles (Fmx. Rue des --)
Rue de la Cité du Pont
à la Marche.
L’hirondelle de cheminée qualifiée de « rustica »
(campagnarde) est l’oiseau populaire par excellence considéré comme
porte-bonheur. Son départ préfigure la chute des feuilles et l’annonce de
l’hiver. Son retour est salué comme porteur de renouveau.
Houssière (Snf. Rue de la --)
La houssière est un endroit où il y a beaucoup
de houx.
La rue de la Houssière relie le chemin des
Cloutiers à la rue Saint-Georges.
Infante Isabelle (Snf. Rue --)
Emplacement du chemin aménagé au 17e s. pour faciliter le
voyage des convois se rendant de Bruxelles à Mariemont, résidence d’été de
l’Infante.
Isabelle-Claire-Eugénie de Habsbourg ou plus
communément Isabelle d'Espagne,
archiduchesse d'Autriche et infante d'Espagne, née à Ségovie
le 12 août
1566, décédée à
Bruxelles le 1er décembre 1633 fut duchesse de
Bourgogne, c'est-à-dire souveraine desPays-Bas catholiques de 1598 à 1621, conjointement à son mari et cousin l'archiduc Albert. À la mort de ce dernier, elle se fit clarisse et demeura à la tête des Pays-Bas en tant que gouvernante générale des Pays-Bas espagnols jusqu'en 1633.
Jules Bailly (Snf. Rue --)
En souvenir de
Jules Bailly, né à Seneffe le 14 décembre 1832, poète, journaliste de talent,
décédé à Paris en 1896.
Antérieurement chemin de Familleureux à
Nivelles.Parmi les nombreux ouvrages publiés par Jules Bailly nous citerons :
Les trois Napoléon, poème
Epanchements, poésies avec une préface de B. Quinet, Mons, 1853
Poésies, avec une préface de B. Quinet, Mons, Manceaux-Hoyois, c’est un extrait du précédent.
A la mémoire de M. Adolphe Dechamps, ministre d’Etat.
Les heures du soleil, qui passe pour une de ses meilleures productions. Cet ouvrage dit le bibliophile de l’Office de publicité, révèle un vrai talent, bien personnel et bien vivant.
M Bailly a en outre collaboré en Belgique et en France à une foule de journaux et revues.
Jaset (Snf. Ruelle --)
Ruelle du nom de l’habitant, autrefois ruelle
Lannoy ou Bughin.
Jonquilles (Snf. Rue des --)
Rue de la Cité des Trieux
La Jonquille, Narcissus jonquilla L., est une plante herbacée à fleurs jaunes, de la famille des Amaryllidacées.
Elle doit son nom à la forme des feuilles qui rappellent celles des joncs
et c'est donc la véritable jonquille selon les botanistes.Dans le langage des fleurs, la signification de la jonquille est la langueur d'amour, de désir. Elle exprime une attente.
Joseph Wauters (Fmx. Rue --)
Joseph Wauters, né à Rosoux-Crenwick
le 8 novembre
1875 et décédé
à Uccle
le 30
juin
1929, est un homme
politique belge qui habitait à Waremme.
Son nom est attribué à certaines rues parce qu'il a participé à beaucoup
d’événements en Belgique. Il était un homme politique mais également un
écrivain.
Jules Bordet (Snf. Rue --)
Jules Jean-Baptiste Vincent Bordet (13
juin
1870
à Soignies,
Belgique
- 6 avril
1961 à Bruxelles)
est un immunologiste
et un microbiologiste belge.
Il est lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine
de 1919[]. Les bactéries du genre Bordetella
lui doivent leur nom.
Lac (Arq. Rue du --)
Le lac d’Arquennes
est en fait l’ancienne carrière Saint-Georges sous Arquennes, autrefois
carrière Saint-Feuillien. Elle est aujourd’hui remplie d’eau, d’où son nom.
Latteur (Fel. Avenue --)
Chemin reliant la Grand-rue à la rue de la Coulette et reprenant le nom
de François Latteur qui y bâtit sa maison vers 1910.
Lecrinier (Snf. Avenue --)
La ferme Lecrinier autrefois dénommée maison
de la Savate.
Chemin improprement
appelé avenue, qui réunit le chemin de Courcelles au sentier du Trieu de Rêves.
Clos faisant partie de la cité des Trieux
Arbuste originaire
de l’Europe balkanique et du Moyen-Orient, introduit en Espagne par les Maures
dès le 10e siècle
Lintermans (Snf. Rue --)
En souvenir du docteur Victor Lintermans, bourgmestre
de Seneffe de 1896 à 1912.
Louis Mansart (P.Rx. Rue --)
Bourgmestre de Petit-Roeulx-lez-Nivelles
Loups (Fel. Chemin des --)
D’abord sentier, ensuite ruelle et enfin chemin des Loups, il prend son
départ du chemin de la Rocq pour joindre le chemin de Bourleau en passant par
le Wesprin. Mais il ne représente qu’une partie d’un sentier fort ancien allant
vers Arquennes.
Lucien Plasman (Snf. Rue--)
Nom donné à un
tronçon du chemin de la Noire bouteille, en souvenir d’un combattant mort au
cours de la guerre 1940-1945.
Luttes (Fel. Chemin des --)
Déformation de Hutte,
autrefois chemin de la Pierre Saint-Martin au Bois de Haurut.
Une maison nommée la Hutte y existait au XVIIe siècle, elle fut vendue
le 27 octobre 1684 par Pierre Gilot au profit de Robert Manduyau.
Luxensart (P.Rx. Rue de --)
Lux : au génitif Luxen – Lucas, forme savante de Luc * Sart = défrichement
Terre défrichée de
Luc ou LucasAncien sentier devenu rue de Luxensart prenant son départ à la rue du Marais et va rejoindre Nivelles à la Taillé-voie, elle est mitoyenne avec Nivelles
Maffle (Snf. Rue du --)
On disait sous l’ancien régime le Maffe.
Maffe = gerbier, le
gerbier de la grange de la ferme était le lieu de livraison de la dîme en
nature.La ferme du Maffle porte les millésimes 1723 et 1726.
Mahypré (Snf. Rue de --)
Pré de Mahy, forme habituelle de Mathieu.
On trouve déjà ce nom en 1390.
Petit tronçon de rue
démarrant près de la place de la Gare de Familleureux et se dirigeant vers
Manage.
Manage était un hameau
de Seneffe érigé en commune distincte par la loi du 16 mars 1880.
Marche (Fel. Chaussée de --)
En 1837, le Conseil provincial du Hainaut décrète la construction d’une
route pavée de Mons à Nivelles par le Roeulx. Il décide que se sera un chemin
de grande communication en février 1846. Malgré les réticences de la commune de
Feluy, la route est créée en 1849. La route a une longueur de 3574 m sur Feluy. En 1851,
un droit de péage pour emprunter cette route est instauré sur la place de
Feluy.
Marlette (Snf. Rue de la --)
Marlette = marne
Chemin menant à des
terrains dont on extrayait la marne. Actuellement on trouve à la Marlette un
port de plaisance et un centre sportif ADEPS
Mathy (Arcq. Place --)
Mathieu Nopère,
frère du constructeur de l’Alcazar, avait fait bâtir une maison. Mathieu dit
Mathy avait installé son fumier devant sa maison d’où le nom de « fosse
Mathy » que l’on donna parfois à cet endroit.
Maucras (Arq. Rue --)
Mau = mal mauvais, voulant dire mauvaise terre.
La chapelle Maucras existait au
pied d’un marronnier appelé « Baroni ». Le lieu-dit est déjà cité en
1617.
Mésanges (Fmx. Rue des --)
Rue de la Cité du Pont
à la Marche.
On compte plusieurs variétés de mésange : la huppée, la noire, la
bleue, la charbonnière, la nonnette, à
longue queue elles arborent un plumage contrasté très riche en nuances. Leur
activité est débordante. Les insectes, les œufs et les larves constituent leur
ordinaire.
Mesquine (Fel. Sentier --)
Une carte de 1726, renseigne que la terre se trouvant derrière les
Berceaux et longeant ce sentier appartenait à François-Joseph Michelle dit
Mesquine
En wallon une mesquine
est une servante
Miremont (Fel. Sentier de --)
Sentier menant de
la place de Feluy au château de Miremont appelé aussi sentier du Moulin à vent.
Le château de
Miremont a été érigé par François de Lalieux en 1851, sur les plans de
l’architecte Raymond Carlier.
Miroir (Snf. Rue du --)
Vaste pièce d’eau
d’ornement, alimentée par la Samme, aménagée par le comte de Pestre vers 1780,
à l’extrémité de la drève du château de seneffe. Cette pièce d’eau a disparu
lors de la construction du chemin de fer, qui traverse son emplacement.
Mons (Snf. Chaussée de --)
Aménagée au XVIIIe
siècle par la ville de Nivelles pour avoir accès aux charbonnages du Centre. En effet, le Magistrat de
Nivelles, par décision du 3 mai 1756, résolut de prolonger cette route vers
Bray, parce que par cette manière, on se rapprochait davantage de Mariemont, où
les gouverneurs généraux des Pays-Bas résidaient fréquemment l’été, qu’en la
prolongeant vers Binche.
Monstreux (Arq. Chaussée de --)
Chemin partant du centre d’Arquennes pour
aboutir au village de Monstreux.
Moriau (Snf. Chemin --)
Le chemin du pont Moriau, pont établi sur la
Samme, à l’endroit de la 14e écluse ; désignation d’après le
nom de l’habitant voisin.
Motte Baraffe (Snf. Av. de la --)
La famille de la
Motte-Baraffe, est originaire d’Artois et s’est développée en Hainaut. On
compte au nombre de ses membres, Raymond-Marie Camille (1845-1915à, bourgmestre
de Seneffe ; Albert-Marie-Ghislain, (1886-1949), bourgmestre de Seneffe de 1922 à
sa mort ; Sylviane-Yvonne-Renée, elle aussi bourgmestre de l’entité de
Seneffe.
Désigne la chaussée
depuis l’Espinette jusqu’à Arquennes
Moulin (Fmx. Rue du --)
En 1616, Josine Courteville, veuve de Georges de Maulde, seigneur de
Familleureux, obtient avec son fils, l’octroi des archiducs Albert et Isabelle,
permettant d’établir un moulin banal mû par le vent.
Le moulin,
construction en bois, subsista jusque l’incendie qui eut lieu en 1858
Moulin Brûlé (Snf. Chemin du --)
Le moulin à vent de seneffe existait déjà depuis
le XVIIe siècle
Le moulin en bois
subit un incendie en 1788, le comte de Seneffe, Joseph Depestre, fit rebâtir en
1789, un moulin en briques. Il est probable que c’est sous le Régime français
que le moulin fut à nouveau incendié, depuis lors on l’appelle « moulin
brûlé ».Le moulin fut démoli en septembre 1983.
En 1835, Ferdinand
Lauwers et son épouse Anne-Marie Nicaise achètent à Philippe Taminiau un
terrain de 59 ares. Ils y firent bâtir
en 1841 un moulin à vent.
Le 20-3-1862, Jacques Lauwers institue son
frère François, légataire universel.A la mort de ces derniers, le moulin passa aux mains de la famille Jaupin. Il tomba en ruines avant d’être démantelé pour récupérer les matériaux.
Muguets (Snf. Rue des --)
Rue de la Cité des Trieux.
Liliacée à petite
fleurs blanches d’une odeur douce et agréable que l’on offre en guise de
porte-bonheur le 1er mai. Le muguet est le symbole de jeunesse et de
beauté
Neufs Viviers (Fel. Chemin des --)
Autrefois Noeufs Viviers = nouveaux viviers
Nivelles (Arq. Chaussée de --)
La route de Nivelles au Pont de Pierre, près des
carrières d’Arquennes, fut décrétée par octroi du 2 avril 1751. Aménagée au XVIIIe siècle par la ville de Nivelles jusqu’au Pont de
pierre, pour avoir accès aux carrières
de Feluy et Arquennes. Elle fut ensuite prolongée vers Seneffe.
La Ville de Nivelles dépensa pour la construction de
la route vers Bray et l’embranchement de Feluy, 108.528 florins.
Noire Bouteille (Snf. Rue de la --)
La rue prit le nom de l’enseigne d’un cabaret
du XVIIIe siècle
Norbert Cloquet (Fel. Rue --)
Médecin né le 25
mars 1816 à Braine-l’Alleud et décédé le 3 juillet 1893 à Feluy. Philanthrope.
Archéologue, il a découvert la villa romaine d’Arquennes. Il a écrit de
nombreuses publications scientifiques.
Nouvelle (Snf. Avenue --)
Nouvelle rue créée dans ce qui était les
quinconces de la drève du château
Omer Lion (Arq. Rue --)
Omer Lion était né le 15 avril 1861 à Arquennes. Il avait fréquenté
l’école primaire locale, puis l’Académie de Nivelles en architecture et
sculpture. Il avait ensuite fait son service militaire, débutant au
troisième régiment d'artillerie en juin 1882 pour atteindre le grade de
maréchal des logis en juillet 1886. Choisissant alors
de poursuivre sa carrière en Afrique, il avait sollicité un emploi d’agent
administratif auprès de l’état indépendant du Congo. La rue du
Cimetière fut rebaptisée en hommage à Omer Lion le 10 juillet 1830.
Pâquerettes (Snf. Clos des --)
Clos de la Cité des Trieux
La pâquerette ou pâquerette vivace (Bellis
perennis) est une plante vivace
de la famille des Astéracées.Dans la culture populaire la pâquerette est parfois utilisée pour le jeu d'effeuillage de la marguerite. Victor Hugo y fait référence dans Les Misérables
Penne d’Agennais (Snf. Place de --)
Un jumelage entre
Seneffe et Penne d’Agenais, ville française,
unit les deux cités.
1975 voit se
dérouler les premières fêtes du jumelage, à Penne du 12 au 14 juillet En 1976, c’était au tour de Seneffe d’accueillir les Pennois du 27 au 30 mars. Au début les festivités de jumelage auront lieu chaque année, alternativement dans chaque pays.
Peruwez (Fel. Chemin du --)
Pier = pierre – wez = gué ;
Perwez gué aux pierres ; gué passant sur la rivière le Graty.
Autrefois le lieu-dit
Peruwez était fort étendu.Actuellement le chemin du Péruwez se termine en impasse, autrefois il s’appelait chemin à Stoquettes (Stoquette = touffe buissonneuse)
Petit Roeulx (Arq. Avenue de --)
Chemin menant de la
chaussée de nivelles lieu-dit pont du Warchaix au village de Petit-Roeulx
(ferme Grinfaux)
Parallèlement à
l’existence du moulin banal, un second moulin était établi dans le bas du
village, sur la rivière du Graty, élargie en cet endroit comme tenue d’eau. On
l’appelait le petit moulin, il donna son nom au hameau qui l’entourait. Le
voûtement de la rivière et l’abattage de certaines maisons au XIXe siècle,
donna naissance à la place que nous connaissons.
Petit-Moulin (Fel. Rue du --)
Rue menant de la Grand-rue de Feluy à la place
du Petit-Moulin. C’était auparavant un sentier (ruelle menant au by du petit
moulin).
Place de Petit-Roeulx (P.Rx.)
La place de
Petit-Roeulx est clôturée par l’ancienne ferme et château du village, ainsi que
par l’église. Quelques fermes la longeaient
Planty (Snf. Rue du --)
Plantation en quinconce devant le château de
Seneffe
Pont à la Marche (Fmx. Rue --)
Le ruisseau de
Brabant fait la limite entre Feluy et
Familleureux et faisant frontière (Marche) entre de comté de Hainaut et le
duché de Brabant. Un pont traversait ce ruisseau d’où le nom.
Pont à Pierrot (Arq. Chemin du --)
Pont qui enjambe le
chemin de fer de Manage à Nivelles. Perrot est le sobriquet d’une personne
habitant à proximité
Pont de Binche (Snf. Rue du --)
Pont jeté sur le
ruisseau de ce nom et sur l’embranchement du canal de Charleroi pour permettre
le passage de la route de Nivelles à Bray. Toponyme déjà cité en 1656
Pont de l’Origine (Snf. Chemin du --)
Le pont de
l’Origine portait ce nom car c’était à partir de ce point que l’on calculait la taxe à
payer, correspondant à la distance à parcourir par le bateau.
Cette taxe porte le nom de droit de navigation et est calculée en tonnes/kilomètres.
Cette taxe porte le nom de droit de navigation et est calculée en tonnes/kilomètres.
Pont Scaron (Fel. Rue --)
Un magnifique pont dit
aussi pont rustique, supporte l’ancien chemin des carrières (rue Pont Scaron),
il se situe entre le château Scaron et le « Trou du bossu » il
établissait la liaison des bennes remplies de pierres venant de la scierie
établie au château et les fours coulants (fours à chaux) situés rue Victor
Rousseau
Pré Saint-Jean (Snf. Rue --)
Les prés dits
Saint-Jean appartenaient généralement à l’assistance publique. Ils étaient,
sous l’ancien régime, des prés de vaine pâture servant aux habitant du village
après la Saint-Jean (24 juin)
Profondrieux (Snf. Avenue de -- ; P.Rx. Rue de --)
Le duc de Brabant y
possédait un vaste domaine, actuellement morcelé, il y avait établi une cour
scabinale.
Parfonrieu ou Profondrieu = ruisseau profond
Quartier de la Fontaine (Arq.)
La fontaine servant à l’ancien hôtel Dieu dit
de l’Hoyat, bâtiment actuel fortement remanié.
Quatre Jalouses (Fel. Rue des --)
Quatre cafés
installés au carrefour des rues de la Station, rue Gaston Baudoux et rue de la
Baronne, se disputaient les faveurs de la clientèle. Lors de la fusion des
communes, c’est l’ancienne rue de la Station qui prit le nom de rue des Quatre
Jalouses.
Querty (Snf. Ruelle --)
Querty = charretier, nom d’un habitant
exerçant cette profession
Reine Astrid (Snf. Avenue --)
Désigne la Chaussée de Nivelles à Bray, depuis
l’Espinette jusqu’à Manage.
Astrid Sophie Louise Thyra Bernadotte, princesse de Suède, née le 17
novembre
1905 à Stockholm
et décédée dans un accident de voiture le 29
août
1935 à Küssnacht am Rigi (Suisse),
est la quatrième reine des Belges, épouse du roi Léopold
III, du 23 février 1934 jusqu’à sa mort.
Renissart (Arq./ Snf. Rue de --)
La rue de Renissart
débute à Arquennes, continue sur Seneffe faisant la limite avec
Petit-Roeux-lez-Nivelles jusqu’au bois de Renissart.
Renissart est un
ancien prieuré fondé en 1137 par Gérard de Ninove et dépendant de l’abbaye de
Ninove de l'Ordre de Saint Norbert ou des Prémontrés, à Renissart existait,
déjà vers 1160, un centre agricole exploité par les moines.Le 17 juin 1667, Jérôme Poliart, censier de Renissart, loge Louis XIV et sa suite.
Résistance (Fmx. Rue de la --)
La rue de la Résistance est proche du monument dit de la Rengaine qui
rappelle le souvenir des combats du 2 septembre 1944, où les groupements de résistance de la région reçurent l’ordre de
combattre l’ennemi en déroute et de l’empêcher de détruire
les ouvrages d’art. Dans le combat qui s’en suit, Jules Debauque, Nestor Favaits, Louis Gunst et
Roger Seba sont tués. Tous avaient fait la campagne de 1940, puis s'étaient évadés de
captivité. En fin de journée, un dernier résistant, Jules Canivet, fut tué
par des ennemis retardataires.
Le 9 septembre 1945, un monument à la mémoire des 7 résistants tués le 4 septembre 1944
fut inauguré dans le bois de Courrière au lieu dit La Rengaine.
Rêves (Snf. Trieux de --)
Relie le sentier du même nom à la rue Infante
Isabelle.
Rivage de Buisseret (Snf./Fel.)
Rivage = contrée ; désigne ici les abords du domaine de Buisseret.
Roblets (Snf. Rue des --)
La cense du Roblet (1656) était un bien appartenant
à l’hospice du Roblet à Nivelles. La rue relie la rue Etienne Philippe à la rue
de l’Infante Isabelle.
Rocq (Fel. Chemin de la --)
Le chemin de la Rocq part du lieu-dit Petit-Moulin longeant la vallée de
la Samme pour aboutir aux carrières de la Rocq à proximité du château, passe
par la chapelle Notre-Dame de hal (autrefois la Pierre Saint-Martin) le hameau
du Brûlé, la ferme Poignard, et le Coquibus.
Roquettes (Snf. Rue --)
Roquette = petite roche, désigne un affleurement de schiste, c’est un terrain
caillouteux
Le chemin de
Rosseignies prend son départ du hameau de belle pour aboutir au village de Rosseignies
Rossignol (Snf. Rue du --)
Chemin reliant Soudromont à Gouy-lez-Piéton.
La terre du Rossignol (XVIIIe s.) a pu
dépendre du fief du Rossignol à Nivelles.
Rouge Croix (Snf. Rue --)
La closière de la Rouge
Croix est citée en 1683, nom donné à cause du croisement à l’intersection de la
chaussée et de la rue des Canadiens.
Royal (Fmx. Chemin --)
On appelait chemin
royal, un chemin ayant 20
pieds de largeur, déterminés par ordonnance.
Royarde (Snf. Rue --)
Royarde vient de royage, assolement, rotation des
cultures.
Royage des blés =
terre en 1ère année d’assolement ; Royage des marchages, terre ensemencée en mars en avoine, en 2e année d’assolement ; Royage à gissières, jachère en 3e année d’assolement.
Ruisseau du Bois (Fel. Rue du --)
Cette rue est située
dans l’ancien bois de Feluy, proche d’un ruisseau aujourd’hui disparu.
Sabotier (Snf. Chemin du --)
Où habitait un artisan de cette profession
Saint-Antoine (Fel. Rue --)
Rue aboutissant à
la chapelle et hameau Saint-Antoine. Cette chapelle fut érigée au XVIIIe
siècle par Louis Le Clair, censier de la
ferme du Graty
Fernando Martins de Bulhões connu comme saint Antoine de Padoue ou saint Antoine de Lisbonne, né en 1195 à Lisbonne
et mort le 13 juin
1231 près de Padoue
(Italie)
est un prêtre franciscain, maître de doctrine
spirituelle, prédicateur de renom et thaumaturge,
qui fut canonisé
en 1232, moins d’un an après sa mort.
Sainte-Anne (Snf. Chemin --)
Chemin qui mène à
Sainte-Anne (1683), conduisant à une chapelle disparue, dédiée à cette sainte.
Sainte Anne est la mère de la Vierge Marie
et donc la grand-mère de Jésus dans la tradition chrétienne et dans la tradition musulmane
sous le nom de Hannah.
Saint-Ethon (Fel. Rue de --)
La rue Saint-Ethon
longe une chapelle agrandie en 1756 et dédiée aux saints Ethon et Gorgon,
évangélistes irlandais du VIIe s. L’intérieur renferme un bel autel de style
Louis XV.
Rue qui passe à proximité du hameau Saint-Georges, « coron »
créé vers 1880, par la Société des carrières Saint-Georges, suffisamment loin
des carrières pour éviter les émeutes éventuelles.
Georges de Lydda (vers 275/280 à Lydda
(aujourd'hui Lod en Israël) - 23 avril
303), saint Georges pour les chrétiens,
est un martyr
du IVe siècle,
saint patron
de la chevalerie
de toute la chrétienté. Il est principalement représenté en chevalier
qui terrasse un dragon :
allégorie
de la victoire de la foi chrétienne sur le démon (du bien
sur le mal).
Saint-Martin (P.Rx. Chemin --)
Chemin qui est proche de la ferme
Saint-Martin, aujourd’hui auberge.
Martin naît à
Sabaria (Hongrie actuelle) en 316 de parents païens. Soldat il est affecté en Gaule, un soir de l’hiver 338 à Amiens,
[]il partage son manteau avec un
déshérité transi de froid car il n’a déjà plus de solde après avoir
généreusement distribué son argent. Il tranche son manteau ou tout du moins la
doublure de sa pelisse et la nuit suivante le Christ lui apparaît en songe vêtu de ce même
pan de manteau.Quand il meurt en 397, Martin, évêque de Tours, est déjà le saint vénéré dans toute la Gaule Romaine.
Samme (Arq. Rue de la --)
La Samme, petite rivière qui arrose le village, semble
avoir motivé ce nom. Seneffe signifie littéralement voie d’eau, ruisseau ;
il a pour radicaux Sen, voie et effe, eau.
La rivière la Samme
vient de Seneffe et se dirige vers Ronquières. Elle formait la limite entre
Feluy et Arquennes
Sart (Snf. Rue du --)
Sart = terrain défriché, mot rappelant le déboisement de cette partie du
territoire de seneffe
Scarbotte (Arq. Rue --)
L’ancien français escarbot désignait divers coléoptères, ou parfois des escargots.
Une maison dite
Scarbotte existait au XVIIIe siècle appartenait à Michel Fayt. La rue Scarbotte
fut pavée à partir de juillet 1868
Scoumont (P.Rx. Rue de --)
Scoumont est un hameau
d’Arquennes. Il faut passer par Petit-Roeulx-lez-Nivelles pour arriver au
hameau de Scoumont.
En 1904, les habitants
du Blanc Bonnet avaient adressé une pétition pour être rattachés à Obaix. Leur
demande ne fut pas prise en considération.
Scrawelle (Snf. Rue de --)
Srawelle, mot
rattaché à l’ancien français escroelle (escroche : Morceau), toponyme déjà
utilisé au XVIe siècle. Rue jouxtant le domaine du château dit Bucéphale,
construit par l’architecte Raymond Carlier et appartenant au baron de la Motte
Baraffe.
Le pré du sergent
(1742) appartenait au sergent de la seigneurie de Scaillemont (garde champêtre,
huissier)
Siot (Snf. Ruelle --)
Nom d’un habitant du lieu
Rue partant de la rue du Maffle et allant
jusqu’au pont de Soudromont enjambant le canal.
Voudrait dire mont des sources. Toponyme déjà
connu en 1314.Le fief de Soudromont dépendait de la seigneurie de Tyberchamps et comprenait un demi bonnier de terre et tenait au chemin de Bellecourt à Soudromont. Sa valeur était de trois vassaux (Boisseaux) de blé par année (1655- cartulaire de Tyberchamps)
Station (Fmx. Rue de la --)
Rue menant de la place
à la gare de Familleureux.
Cette gare est un point
d’arrêt de la ligne 117, allant de Luttre à Braine-le-Comte.
Terre sur une hauteur probablement rendue
stérile par érosion.
Clos de la Cité des Trieux
Les thuyas
(Thuja), appelés aussi cèdres au Canada, sont un genre
de conifères
de la famille des Cupressacées, originaires des régions tempérées
de l'hémisphère nord. Plusieurs espèces sont
cultivées comme arbres d'ornement.
Tienne à Coulons (Fel.)
Tienne vient de
l’ancien français tierne : côte,
raidillon. Coulons = pigeons
A Feluy, l’appellation
Tienne à coulons est ancienne, on le trouve déjà cité en 1355.
Le chemin de la Tourette
allait du chemin de Familleureux jusqu’à
sa rencontre avec celui du Péruwelz. Ce tronçon faisait anciennement partie du
Vieux chemin de Mons à Nivelles.
Au XVIIe s., on cite
de nombreuses fois le hameau de la Tourette.
Tribunal (Snf. Place du --)
La place du
Tribunal fut ainsi dénommée en 1925 en signe de protestation au moment où il
était question de transférer le siège de la justice de paix à Manage. La
justice de paix siégeait alors à la maison communale. Elle fut ensuite
transférée rue de Buisseret.
Le toponyme Trichon se décompose en tri : essartement, terrain en
friche et chon : petit.
Donc un petit lieu
en friche. Le lieu est connu depuis le XVe siècle, en effet en 1438 on le cite
déjà. Les maîtres de carrières de la localité y bâtirent à côté du moulin banal
d’imposantes demeures.
Triquet (Snf. Avenue --)
Nom donné en souvenir d’un ancien instituteur
de Bois des Nauwes : Norbert Triquet
Tulipes (Snf. Avenue des --)
Rue de la Cité des Trieux
Les tulipes forment un genre
(Tulipa) de plantes herbacées de la famille des Liliacées,
qui compte une centaine d'espèces originaires des régions tempérées chaudes. On attribue
à Charles de l'Écluse son introduction en
Occident, à la fin du XVIe siècle,
même si elle devait déjà y être présente du fait des nombreux échanges
commerciaux avec l'actuelle Turquie où la coutume voulait qu'on offre des bulbes en cadeau.
Tyberchamps (Snf. Rue de --)
Sur une éminence de
seneffe, au milieu de gras pâturages et de champs fertiles en lin et en
céréales, s’élève le hameau de Tyberchamps, autrefois seigneurie et terre
franche de la chef-mairie de Nivelles au roman-pays de Brabant. Son nom est
facile à expliquer, c’est le champ de Thiébaud ou de Tibère. Cette seigneurie
avait une étendue de 1.000 bonniers
Vert (Fel. Chemin --)
Les « Verts chemins » étaient en général clos de haies, ils
étaient le passage par lequel le bétail marchait de l’étable au pâturage communal.
Ce chemin relie la chaussée de Familleureux à la Guellerée (limite de
Marche-lez-Ecaussinnes)
Le viaduc du chemin
de fer franchissait la vallée de la Samme et enjambait le canal de
Charleroi-Bruxelles, construit à 25
m au dessus du canal, il se composait de 7 travées en
tôle de 24 m
d’ouverture portées chacune par des piles et des culées de 9 à 15m de hauteur.
Victor Rousseau (Fel. Rue --)
Victor Rousseau, né à Feluy le 15 décembre
1865 et mort à Forest le 17 mars
1954, est un sculpteur
wallon,
issu d'une lignée de tailleurs de pierre. En 1890, il présente au concours
Godecharle Tourmente de la pensée et remporte le prix qui va
l'aider à voyager en Angleterre, en France et en Italie : deux ans à Paris, plusieurs mois à Florence.
En France il rencontre l'art nouveau dont il relève et se lie à Charles Van der Stappen (1843-1910). Il
enseigne et donne ses premières leçons de sculpture à Eugène J. de Bremaecker. Rentré en 1894 en
Belgique,
il réussit à percer. Durant cinquante ans il sculptera une œuvre d'inspiration
hellénique. Richard Dupierreux dira de lui qu'il sculpte les âmes.
Vignoble (Arq. Avenue du --)
Un vignoble existait à cet endroit, il est
cité en 1524 et 1540.
En 1713, le traité d’Utrecht abolit la culture
de la vigne.
Village (P.Rx. Rue Du --)
C’était dans le passé la rue principale du
village de Petit-Rœulx.
Warte (Fel. Chemin de la --)
La Warte est une
appellation récente, de tous temps on dit la Warde. Warde = garde qui vient du
tudesque Waerde.
En général, c’est un lieu élevé où l’on peut surveiller la région. Il se
vérifie à Feluy étant sur la hauteur du « T’Chemin à l’iau ».
Wesprin (Fel. Chemin du --)
Wes = guêpe. – Wesprin
= endroit où il y a des guêpes.
La première mention
connue du Wesprin date de 1279.
Winckel (Fel. Sentier --)
Le hameau Winckel est
récent, il avait été créé en 1875 par Léopold Winckel, demeurant à la ferme du
Capitaine (ancienne ferme dite des Grand Pâturages)
Yser (Snf. Rue de l’--)
Partie du chemin de
Courcelles entre le canal et la chapelle Notre-Dame des Affligés
L'Yser (néerlandais:
IJzer) est un petit fleuve côtier
du nord de la France, dans le département du Nord, et du nord-ouest de la Belgique,
dans la province de Flandre-Occidentale.
Il a été touché par les deux Guerres
mondiales, surtout la première durant laquelle le fleuve a servi de
ligne de défense à l'armée belge.
Bibliographie sommaire
-
J-F. Brigode et P. Vanbellingen, Essai
sur la toponymie des communes de Seneffe et Manage, dans A.S.A.M,
t. 68, 1974
-
COTYLE R., Arquennes, glossaire toponymique, t.1. 1974
-
GRAUX A.,
Feluy, petite histoire des hommes et des
noms de lieux, 1981
[1] Les notices sont
précédées des abréviations des villages soit (Arq.) = Arquennes ; (Fmx) =
Familleureux ; (Fel.) = Feluy ; (PRx.) =
Petit-Rœulx-lez-Nivelles ; (Snf.) = Seneffe.
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