A PROPOS DES MAISONS COMMUNALES DE L’ENTITE
Alain Graux
Chaque commune possédait avant la fusion une maison communale, depuis
quand existaient-elles, et que sont-elles devenues, c’est la question à
laquelle nous allons tenter de parler.
La façade est cimentée s’étageant sur deux niveaux séparés par un large
cordon de calcaire sur consoles. Le rez-de-chaussée est à refends et l’étage
est rythmé par des pilastres.
Les baies sont en plein cintre au premier niveau et quadrangulaires à
l’étage.
La travée d’entrée est en légère saillie surmontée d’un balcon. Un
fronton triangulaire est soutenu par des pilastres cannelés.
A l’arrière un parc s’étend jusqu’à l’avenue Reine Astrid et d’étale à
proximité du jardin de la cure de Seneffe. De beaux Taxus Boccata,
Chataigniers, Hêtres, Catalpa, Tilleuls, Robinier, faux acacia, etc., en font
l’ornement.
Située sur la place Albert Ier, la maison communale est un immeuble
néo-classique de deux niveaux et demi, construit principalement en briques et
daté d 1838 par des ancres de façade.
Groupée sur trois faces du bâtiment en autant de travées, avec des baies
à encadrements de calcaire avec linteaux droits
sur montants monolithes, celles des combles sont en demi-lunes.
Après la fusion des
communes, elle servit de bibliothèque communale et de local pour « La
Croix-Rouge ».
Le bâtiment fut
ensuite désaffecté et vendu à M. Dehaye, qui restaure le bâtiment à usage
d’habitation privée.
FAMILLEUREUX
La travée d’entrée est en légère saillie surmontée d’un fronton
triangulaire. De part et d’autre du bâtiment principal des annexes comportant
chacune trois baies elles aussi en arcs surbaissés. Ce bâtiment somme toute,
ordinaire, fut embelli par des vitraux
Ces vitraux furent réalisés pour l’ancienne maison communale par Jacques
Colpaert[2] en
1968.
Les vitraux de Familleureux furent offerts à la commune par Adeline
Aveau en 1968.
Plusieurs thèmes y sont développés :
La santé, l’agriculture, la police rurale, l’électricité. l’instruction,la
poste, l’Etat civil, l’industrie et les travaux publics
La démolition de la maison communale n’empêcha pas la conservation des
vitraux qui furent restaurés et placés dans la nouvelle salle polyvalente par
l’atelier Rita Debongnie, de Chastre, en 1999.
C’est
un bâtiment simple, à deux étages bâti en briques, aujourd’hui crépi de blanc.
« Le 12 août 1815, Charles-Albert de Bousies,
comte de Rouveroy, chevalier de plusieurs ordres, posa la première pierre de
cet édifice au nom de Emilie Thérèse de Bousies, vicomtesse de Nieuport,
bienfaitrice de cette commune en présence de J-B. Badart bourgmestre, d’Auguste
James et Sébastien Desmet, échevins aux soin desquels est due l’érection de
cette salle d’école »
[1] Auguste Cador a considérablement
influencé le paysage urbain de Charleroi dans le dernier quart du XIXe siècle.
Son style est l'éclectisme. Il puise dans le répertoire de toutes les époques
des éléments qu'il va mettre en œuvre dans ses constructions.
Elève d’Anto Carte,
formé à l’académie de Bruxelles, il réalisa dès lors de nombreux
vitraux, notamment pour l’exposition universelle de Bruxelles en 1958.
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